101 raisons d'aimer le cinéma - blog.cardabelle.net

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Grand jeux de Noël

Entendre un enfant dire après chaque film que c’est le plus beau qu’il ait vu de sa vie.
S’installer au dernier rang pour compter les chauves.
Voir le même film à diverses époques de sa vie et comprendre combien on était con jadis.
Jadis ?
On est assis.
Il ne pleut pas.
007
Le grand Rex avec les enfants qui s’enfuient quand ils ont peur.
Godzilla avec les pilotes de F16 qui s’enfuient quand ils ont peur.
Les films à suspens.
Aller voir le nouveau film d’un de ses réalisateurs préférés tenaillé par l’angoisse d’être déçu et ne pas l’être.
C’est encore le meilleur moyen qu’on ait trouvé pour aimer les films.
Des fois c’est bien.
C’est souvent mieux, la deuxième fois.
Et c’est toujours mieux qu’à la télé.
Effleurer par inadvertance la main de son(sa) voisin(e).
Tenter de trouver la plus petite salle de projection qu’on n’ait jamais vu.
Citer les sept mercenaires dans l’ordre d’apparition à l’écran (c’est encore plus dur avec les samouraïs).
Danny Wilde et Brett Sinclair, le Numéro 6, Monsieur Phelps... Merde, c’est de la télé !
Et Mulder et Scully ?
Attendre le début du film en vidant son portefeuille (son sac à mains) pour comprendre pourquoi il est si gros.
Tenter de tout remettre dans son portefeuille (son sac à mains) avant que le film commence alors que les lumières viennent de s’éteindre.
Les films d’horreur.
Le compliment de l’androïde à Ripley : "Not bad for a human."
Etre ébloui par le jour en sortant. (sauf quand il fait nuit)
Il était une fois dans un harmonica.
Martin Riggs et Roger Murtaugh.
Frissonner au son d’une BO de Georges Delerue.
"Ne fuyez pas ! Nous sommes venus en paix ! Gnak-gnakgnak."
Enrichir son vocabulaire : nul, super, à chier, génial.
Fumer un joint dans un drive-in où passe Prophecy, le monstre et trouver le film hilarant.
Les films d’aventure.
Etre tout(e) seul(e) à rire dans une salle pleine.
Rire parce quelqu’un est tout seul à rire dans la salle comble.
Etre tout(e) seul(e) à la fin du générique dans une grande Daniel Day Lewis, Ray Liotta, Tomy Lee Jones z’ont vraiment des noms pas possibles.
Les 2 be 3 n’ont pas fait de film.
Prendre un bain après Psychose.
Le 70mm : Je regarde à gauche. Tu regardes à droite. Le premier qui voit les indiens prévient l’autre.
Les pop-corn (sucrés)
Le genou de son(sa) voisin(e). Et plus si affinité.
Voir les seins de Sophie Marceau sans écouter du Julien Clerc.
C’est tout plein de couleurs.
Des fois, c’est en noir & blanc.
Les films d’amour.
"Le propre du cinéma n’est pas l’imaginaire qu’il peut éventuellement représenter, c’est celui que d’abord il est, celui qui le constitue comme signifiant (l’un et l’autre ne sont pas sans rapport, s’il est si apte à le représenter c’est bien parce qu’il est montrant, il le reste lorsqu’il ne le représente plus)" dans le Signifiant Imaginaire, de Christian Metz.
Le sourire stupéfié de De Niro à la fin de Il Etait une Fois... en Amérique.
Les bandes annonces des autres films.
Les costards de Robert Mitchum.
Les gros plans de Sergio Leone.
Les hommes politiques n’ont pas le temps d’y aller.
Tchao Pantin.
Les images bougent.
Les lumières qui s’éteignent.
Les mouches, Claudia et la mode maxi dans Il Etait une Fois... dans l’Ouest.
Une planque quand on fugue.
Danse avec les Loups.
C’est le seul endroit où on s’excite sur un fauteuil persuadé qu’on effleure un membre (le bras) de son(sa) voisin(e).
Lino qui en colle une à Isabelle.
2001
Les dessins animés.
Se taper cinq films de suite pendant la fête du cinéma.
Entendre un valeureux combattant en imper noir, dans Starship Troopers, dire que si on tue la grosse limace géante qui commande la flopée d’araignées métalliques et la légion de cafards gonflés aux hormones, ce sera gagné !
Lumière - Action - Coupez - C’est bon coco - On en r’fait une !
Pour faire du cinéma, il faut connaître quelqu’un du métier. Moi, je connaît l’ouvreuse...
"- Faut trouver dans quelle cellule ta p’tite princesse est bouclée... Tiens voilà : « A-Y-21-3 ». Vas la chercher ! Je m’occupe du reste !...
...bip-bip-bip-bip-bip-bip-bip-bip-bip !
Euh ?... Oui, oui ! Tout est en ordre. La situation est normale.
Qu’est-ce qui ce passe ?
Euh ?... Non, non. C’est juste un pépin de pistolataire... euh ? Non, non. C’est réparé. Mais faut pas s’inquiéter d’tout ça. Tout baigne. Tout va bien ici... Oui, je vous remercie et... ?? Et vous, ça va ?
On vous envoie une escouade !...
...Euh ? Négatif, négatif. Nous avons un réacteur qui fuit. Euh ? Non. Donnez-nous quelques minutes, le temps de régler tout ça. Oui ! Une grosse fuite, c’est très dangeureux !
Qui est là ? Quel est votre code de service ?...
...PFIOUUU ! PCHTT !salle.
Y manque de conversation c’type là ! LUUUC ! On va avoir de la visite !!!
..."
Mettre son cerveau en stand-by.
On croisse très peu Michelle Pfeiffer en latex noir dans le métro.
Et Uma Turman ?
On peut péter pendant les explosions.
C’est que du cinéma.
Tim Burton.
Resquiller dans les queues.
Se goinfrer de Chocoletti aux noisettes.
Voir docteur Ross sur grand écran.
Et Dana Scully ?
Parce qu’Ennio Morricone est le meilleur compositeur de musiques de film... Et de musique tout court, d’ailleurs.
Et si vous n’êtes pas d’accord, j’m’en fous.
La mer est bleue.
Le soleil brille.
Ophélie Winter ne chante pas.
Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain
Parce qu’on n’a jamais tout vu.
Un astéroïde de la taille du Texas dans Armageddon.
Un astéroïde de la taille du Cantal dans Deep Impact.
Parce que les méchants sont vraiment méchants.
Parce que les super-héros sauvent toujours la planète au dernier moment.
L’incendie de Rome dans Quo Vadis.
L’explosion de l’Etoile Noir dans la Guerre des Etoiles.
La destruction de Los Angeles dans Mars Attack.
On peut ne pas y aller.
Pour 5 €, c’est meilleur qu’un MacDo.
...Et même pour 8 €.
On peut aller boire un coup après.
Le véritable génie d’un homme est de pouvoir redevenir un enfant à volonté.
Cinéma Paradiso
Perdre son temps à écrire des listes à la con
Han Solo n’est peut-être pas un Jedi, mais c’est lui qui part avec la princesse.
Sortir de la salle en colère et se dire qu’on ne nous y reprendra plus.
Sortir de la salle en larme et se dire qu’on ne nous y reprendra plus.
Y retourner.