Mathias prose

et ses grands-parents l’y aident bien

10 jours avec tous ses grands-parents, et Mathias fait des progrès fabuleux en langage. Mais pour l’instant Mathias ne s’intéresse qu’au français, n’en déplaise à ses deux grands-pères, qui tentent de lui enseigner quelques mots bourguignons, bretons ou wolof.

Pas un jour sans plusieurs nouveaux mots acquis par notre petit loustic de plus en plus bavard. Parfois, il faut savoir faire preuve d’imagination pour comprendre ce qu’il dit, mais parfois, il nous surprend par sa précision et sa bonne élocution !

Ainsi, yoyo signifie plusieurs choses : oiseau, couteau, noyau (de cerise, d’abricot, etc)...
Par contre, auto, tracteur, main, bain, dodo, doudou, coucou, sont autant de mots parfaitement assimilés et utilisés à bon escient.
D’autres sont encore à mettre au point, mais nous fournissent le plaisir des premiers mots délicieusement mal prononcés, et que nous noterons dans un carnet, pour nous remémorer, dans quelques années, les "jolis mots" de bébé Mathias en apprentissage linguistique :

auvoir pour au revoir, prononcé comme il se doit avec un large sourire et des signes de la main,

pour la mer, d’où notre bébé ne veut plus sortir malgré sa fraîcheur et le soleil couchant,

sai pour les fraises de Plougastel si sucrées et goûteuses que même le Pépé Guy les consomme nature,

totu pour les tortues de l’aquarium de Vannes.

Et de temsp à autres, les chiens sont enfin des chiens, et parfois encore des oua-oua, et ce mixage des nouvelles acquisitions et des tout premiers mots d’il y a quelques mois est plein de charme (enfin, pour nous, parents gagas).

A noter que Mathias sait aussi déjà dire fille, avant de courir chez les voisines (âgées de 5 et 2,5 ans), et de leur piquer leurs voitures dans leur bac à sable... Ca promet !


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