Cette année a été riche en fruits, tant pour la qualité que la quantité. Les mûres énormes ont servies à préparer une gelée appréciée, les prunes sauvages et les reine-claudes à des confitures extras, et les figues, n’en parlons même pas, tant elles étaient nombreuses et gorgées de sucre. Et l’automne a tout autant tenu ses promesses en offrant des coings et des pommes à foison. Et les coings, on en fait non seulement de la gelée, mais aussi de la pâte de fruit...
Cette année fut donc l’occasion idéale pour se lancer dans le test de la pâte de coing. Parce qu’après avoir récupérer le jus avec l’extracteur, il ne fallait pas gâcher toute cette pulpe.
Donc, nous avons passé au tamis la pulpe de coing, peser le poids égal de sucre. Nous avons porté ce sucre à ébullition pour obtenir un sirop (un chouillat d’eau en plus). Ensuite, nous avons rajouté la pulpe de coing, et fait cuire jusqu’à ce que la préparation soit suffisamment dense pour, quand on laisse tomber de la cuillère la préparation dans la bassine, elle garde sa forme, et ne se mélange plus au reste. Suis-je claire ?
Après quoi nous avons étalé dans divers plats (parce qu’au final, ça fait pas mal de pâte) la préparation sur une épaisseur de 2-3 cm, et laissé sécher près du poële à bois 1 semaine. ENsuite, on a démoulé tout ça, et couper en dès. Ces dès sont à faire sécher tels quels encore 3 jours, ou préalablement roulés dans du sucre cristal. Pour qu’ils sèchent correctement, l’idéal est de les disposer à même une grille.
Voilà, c’est délicieux maintenant, mais encore plus pour Noël !
A propos de cet article
Publié: samedi 12 novembre 2005.
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- Rubrique : Des nouvelles du coin cuisine
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Ca veut dire qu’on pourra aussi y goûter ? Parce que vous nous mettez souvent l’eau à la bouche avec vos articles, vos brèves et autres recettes de cuisine !
Si Mathias vous en laisse, oui, vous y goûterez, bien sûr !
Mais bon, va pas falloir tarder à se voir, parce qu’à raison de 3 pâtes de coing chapardées / jour par notre garnement, ça diminue vite. Sans compter celles qui disparaissent, englouties par d’autres souris plus malines que Mathias, et qui ne se font pas prendre en flagrant délit...