Vacances pascales

Bourgogne, quand tu nous tiens !

Après 3 mois d’abstinance totale, il fallait bien retourner au pays, histoire de retrouver les joies du climat printanier bourguignon (pluie, ciel gris, fraîcheur de l’air, voire vent froid et humide). Et surtout en profiter pour aller àla ville, et déguster des chocolats de qualité extra...

Bon, côté climat, j’ai noirçi le tableau : on a quand même eu quelques éclaircies durant lesquelles le soleil s’est montré généreux. Eclaircies suffisamment longues pour permettre àMathias de "travailler", comme il dit.

Parce qu’en effet, nous, parents indignes, étions en vacances durant que notre fiston travaillait d’arrache-pied : c’est que le boulot ne manque pas chez Pépé Mémé àBeaune.

Il y a le jardin, et toutes ses tâches arrassantes, comme le binage, et l’arrachage de la mauvaise herbe dans le carré d’aromatiques de la Mémé Mimi. Il y a aussi le ramassage des branches mortes, qu’on entasse, pour pouvoir les brà»ler plus tard. Sans oublier de ramasser les feuilles mortes (ce sacré hêtre pourpre, c’est qu’il en a des feuilles àperdre).

Et puis c’est qu’il faut aller àla Maison de l’Enfance plusieurs après-midis, histoire de voir les copains bourguignons, faire des cascades, lire des livres, faire le poirier, faire un puzzle, faire du toboggan, rouler àvélo, se traîner par terre, etc...

Et un petit tour au Parc de la Bouzaise s’imposait également. Et ce n’est pas de tout repos, même si la grippe aviaire a mis en quarantaine les poules, oies et cygnes, il restait quand même tous les canards, les chêvres, boucs et daims ànourrir, et ensuite batailler pour tenir ses positions au volant du bus ou àla barre du bateau de pirate. Et la concurrence est toujours rude, àla Bouzaise.

Lâche pas la barre, moussaillon !

Inutile de préciser que Mathias était indispensable en cuisine, pour prodiguer conseils et coups de mains àl’équipe, et veiller au service en salle. Salle d’ailleurs décoré avec goà»t et innovation par ses soins : le séjour, transformé en salon automobile, a fait fureur auprès des visiteurs.

En cuisine

Ensuite, il faut aussi aller au théatre du Bambou, assister àun spectacle de marionnettes intitulé "Bonjour", spécialement conçu et proposé pour les tout-petits (enfin, àpartir de 2 ans, donc pour les grands garçons et les grandes filles des crèches). C’était très beau, et les Bravos des petits comme des grands ont fusé àla fin de la petite pièce.

Enfin, naturellement, dimanche de Pâques, au petit matin, Mathias, sa Tata Sophie et son Pépé ont arpenté tout le jardin, àla recherche d’oeufs fraichement déposés par des cloches. Heureusement que Mathias était làparce que la Tata et le Pépé ne remplissaient pas beaucoup leurs paniers... Mais Mathias est généreux, et ses dernières découvertes ont atterri dans les cabas de ces derniers, histoire de les réconforter un peu ! Il y avait même une poule qui avait fait son nid dans un tas de mousse dans le petit bois de buis, àl’abri des regards indiscrets.

A la recherche des oeufs

Ah, et puis j’allais oublier d’évoquer l’expérience du pot. Ben oui, ça faisait longtemps qu’on n’en parlait plus, parce que de finalement, jusqu’àprésent, le petit pot de Mathias ne servait qu’às’assoir pour lire une histoire... mais pas pour autre chose, évitant d’acheter des couches, par exemple. Mais cette semaine, il était convenu que nous essayerions de nouveau, et de façon si possible plus appropriée, l’usage du pot. Et bien, disons que les résultats sont mitigés, mais il y en a quand même : finalement, Mathias fait désormais pipi dans le pot, mais pas le reste. Enfin, on verra si le retour àla crèche va confirmer ce progrès, voire même le transformer en réussite totale.

Espérons que nous allons éviter la première indigestion de Mathias pour cette fois. Mais on va devoir user de stratagèmes, car Mathias est rusé comme un sioux, surtout quand il s’agit de déguster du chocolat !


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