Tout commence par la préparation des bagages. Et déjà, trouver dans notre habitation la place suffisante pour la grosse valise rouge ouverte, ce n’est pas chose si aisée ! En général, ça se termine sur le lit parental.

Ensuite, il faut se lancer dans le choix des vêtements. En ce qui concerne les nôtres, pas de souci, mais pour la garde-robe de notre fiston, c’est une autre histoire. Parce que Mathias s’implique, mais il a du mal à saisir la nuance entre prendre quelques affaires pour quelques jours, et vider tous les tiroirs de sa commode... Bref, sitôt le dos tourné, le petit filou amoncèle 10 fois trop de ses vêtements dans la valise ! Et il faut, en plus de continuer les bagages, entamer du rangement dans la commode. Tout un plaisir !

Ensuite, sitôt le dos tourné, le coquin se cache dans la valise... Comme elle est grande et spacieuse, cette valise. Ca fait un nid douillet idéal pour un Mathias, vous ne trouvez pas ? Mais là, le risque de se faire enfermer dedans est trop effrayant, et il est facile de l’en faire sortir.

Et pour finir, la valise terminée, il y a un entraînement assidu de saut de valise sur lit, qui là, par contre, est très difficile à faire cesser. Quel trempoline, cette valise et le lit est parfait pour amortir les chutes à répétition.

Ah bravo !

Bref, une fois bien essouflé, en sueur et exténué, Mathias daigne se coucher, et sombre finalement dans un sommeil profond, malgré l’excitation du voyage proche. Et le lendemain, direction l’aéroport de Perpignan. Là-bas, une autre difficulté nous attend : faire patienter Mathias dans une file d’attente pour l’enregistrement, et surtout, lui faire comprendre qu’il ne peut pas suivre nos bagages sur le tapis mystérieux qui les entraîne derrière un rideau opaque, vers l’inconnu... Et puis, pour le passage devant les douaniers et à travers le portique, il faut se séparer de Kaloo, des fois qu’on aurait cacher dans son ventre maintenant tout raplapla une arme pour détourner l’appareil. Là, pas de colère, mais un Mathias aussi perplexe que nous. Nous voici dans la salle d’embarquement, où il faut patienter encore quelques minutes avant pouvoir monter à bord de l’avion. Heureusement, il y en a des choses à voir sur la piste : l’avion, naturellement, mais aussi les portes-bagages, des voitures, des gendarmes.

L’avion

Ah l’homéopathie !

Embarquement réalisé sans souci, il sait fermer san ceinture tout seul comme un grand. On décolle (juste avant, maman a donné de l’homéopathie contre le mal du transport, et il aurait mieux valu qu’elle en prenne aussi), et ça y est, on vole dans les airs.

Le vol

On a installé Mathias juste à côté du hublot, pour qu’il voit le paysage, mais en réalité son jeu préféré est de fermer les volets des hublots... Et de se détacher aussi. Heureusement, les hôtesses de l’air proposent une boisson et un petit paquet de biscuits, ce qui fait une bonne diversion.

Les crackers

Le jus de pomme

Les consignes de sécurité...

Mais au moment d’atterrir, il faut absolument attacher la ceinture de sécurité, et là, vraiment pas facile. Enfin, coûte que coûte, il est attaché, et l’atterrissage a lieu à Orly. Reste encore le vol pour Lorient !

L’arrivée dans le Morbihan