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Mathias, secouriste

Aujourd’hui sauveur d’escargot, demain pompier

Enfin, pompier ou éboueur, ou pêcheur, ou mécanicien, ou chauffeur, ou médecin. Bref, ça change plusieurs fois par jour en fonction des jeux, mais une chose est sûre, il a déjà sauvé une vie !

Mercredi, journée où le mercure est monté haut, Mathias est resté "au frais" entre 4 murs, à dessiner. Et il a dessiné une quantité d’escargots impressionnante, distingant bien la coquille et le reste du corps en changeant de couleur.

L’escargot
L’escargot dans sa coquille

Des escargots en veux-tu en voilà ! Pourquoi des escargots ce jour-là ? Pourquoi pas !

Et le soir venu, la chaleur étant bien lourde, ce qui était attendu par tous arriva enfin : un orage, un vrai, où il pleut, il vente, il gronde, avec des éclairs. Ouf, enfin l’orage. On a même dû fermer les fenêtres, ouvertes au début pour profiter de la fraîcheur de la pluie : trop de bourrasques. Mais avant de fermer les fenêtres, Mathias s’est précipité au secours d’un escargot qui squatte notre jardinière à géranium du 1er. Le pauvre, il avait peur. Et Mathias qui lui fait des bisous sur le dos, le caresse, le pose sur la table, et lui parle pour le rassurer. Mathias qui me mime l’effroi qu’il avait lu dans les yeux du mollusque avant de le secourir (si si, je vous dis !). Mathias, qui me raconte avec sa toute petite voix (celle qu’il a l’habitude de prendre pour faire le bébé quand il veut nous montrer comme il est gentil, pour obtenir quelque chose) le désarroi du gastéropode sous le déluge, et comment il s’y est pris pour sauver cet être en perdition.

Waouh, quel héros, mon fils ! Malheureusement, on s’est couché en laissant l’escargot sauvé des eaux (malgré lui) au 1er, et le lendemain matin, plus personne. Disparu, l’escargot !

Enfin, cette aventure nous a permis de passer la soirée sans que Mathias se soucie trop de l’absence de son papa, bloqué par un éboulement sur la nationale 116, et qui ne rentra que le lendemain.


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