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Début d'une nouvelle aventure

AÏe aïe aïe ! Quelle aventure ! C’est une aventure pour la vie, a priori, alors on a intérêt à ne pas se louper...

En septembre dernier, grosso modo un mois après notre arrivée en Aveyron, nous avons décidé de chercher un terrain à bâtir. Pas qu’on ne veut pas acheter une maison, mais ce n’est pas dans nos moyens.

Bref, on regarde les annonces, on en trouve sur St Beauzély en plus ! Génial, on pourrait avoir notre chez nous sans tout chambouler de nouveau, parce que Mathias, depuis qu’il est né, a vécu dans 3 maisons différentes déjà... Ca fait beaucoup pour un petit homme de 4 ans. Au moins, il n’aurait pas à changer d’école ni de copains.

Alors on prend des rendez-vous et on commence les visites. Le premier rendez-vous fut plutôt folklorique : c’est Jérôme qui aida l’agent immobilier à trouver le terrain... Et finalement, la photo de l’annonce concernait la parcelle voisine, beaucoup moins pentue et ombragée... Bref, si on avait su, on ne serait pas venus ! Mais tant pis, au moins, on sait désormais que nous n’achèterons pas le premier terrain vu.

Le second rendez-vous se fait séparé : Jérôme ne peut pas être présent, et d’après l’agent immobilier (d’une autre agence que la première fois), les limites sont le panneau de St Bô d’un côté, et le premier noyer de l’autre. La parcelle est sympa, bien exposée (SE), a priori pas en zone inondable, pas en zone de risque d’éboulement ou d’effondrement de terrain, pente plutôt douce, facile d’accès, bref, ça semble pas mal. Le prix est plus faible que le premier, tous les deux étant à viabiliser. Bon, vite il faut le faire voir à Jérôme et donner une réponse à l’agence avant que ça nous passe sous le nez !

Le stress commence, ça m’énerve : on veut acheter, d’accord, mais on va pas nous faire signer, nous engager à rembourser un prêt pendant 20 ou 30 ans sur un coup de tête, quand même ? Enfin, les lois du marché, tout ça, il faut se presser... Alors on se presse, et la semaine suivante on signe une proposition d’achat à l’agence. Reste à patienter un peu pour signer chez le notaire une promesse de vente (ou d’achat ?). Mais entre temps, l’agence m’a procurée le plan cadastral mis à jour, et je découvre un découpage un peu différent de celui dit verbalement le jour de la visite : en fait, la parcelle est 2 fois plus grande que ce que je pensais ! Je sais, 4000 m2, c’est beaucoup, mais je n’ai pas le compas dans l’oeil, moi ! Bon, ben de toute façon, on était O.K. pour la version petite, alors on peut prendre la grande et on verra plus tard.

Commence ensuite la longue succession des rendez-vous à l’ADIL et dans des banques diverses et variées. Là aussi difficile de comparer les différentes offres. C’est comme comparer les différentes offres des opérateurs téléphoniques mobiles, sauf que là encore, une maison, c’est autre chose qu’un portable... Zen, soyons zen ! On a peut-être un terrain, alors reste à trouver le prêt et le constructeur ! C’est cool comme aventure. Mais si mais, Jérôme, c’est cool !

Reste aussi à trouver des professionnels pour nous aider pour la suite : la conception et la construction ! Oulah... C’est que ça stresse un peu, le bonheur d’être propriétaire...


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