Mais de retour au pays natal ou pas, de toute façon, ce chat est attaché à nous et ne nous quitterait pour rien au monde, on dirait. Pourtant, on aurait pu croire que l’arrivée des enfants lui déplairait... Mais non ! il s’adapte à chaque fois, et devient même pour eux un compagnon essentiel !

Flûte, difficile de lui échapper, maintenant qu’elle grimpe et qu’elle court...

Gratte moi sous l’oreille, s’il te plaît ?

Que ce soit pour le jeu, pour un câlin ou pour servir de bouillotte nocturne avec option vibrateur et effets sonores, Sabou assure, pour leur plus grand plaisir. C’est encore mieux qu’un doudou ou un poupon, parce qu’il fait tout pour de vrai, et il faut aussi s’occuper de lui, le soigner pour de vrai. Les enfants adorent ça. Emma sort sans cesse des boîtes de pâté pour chat, et elle se fend même parfois de goûter ce qu’il y a dans son écuelle, histoire de s’assurer que ce n’est pas avarié. Maman est ravie, bien entendu !

Et si par malheur Sabou fait une sottise (si si, ça lui arrive) et qu’il est puni en étant mis dehors, Emma ou Mathias passent leur temps à la fenêtre devant laquelle il reste en espérant un pardon. Un jour de punition féline, Mathias a même été jusqu’à m’assurer que Sabou lui avait promis de ne pas recommencer, c’est la raison pour laquelle il s’était autorisé à pardonner Sabou et à lui permettre de rentrer au bercail. Que répondre à ça ?

En outre, ils ne sont pas peu fiers de leur chat quand il ramène à la maison des petits rongeurs. Mathias d’annoncer sur un ton solennel : "mon chat est un tueur", sous-entendu : il s’assume, lui. Il peut subvenir à ses besoins, et peut-être même aux miens. C’est peut-être un vulgaire chat de gouttière, mais il miaule comme un siamois et chasse comme un tigre. Bref, ce n’est pas une mauviette de chat d’appartement, lui. Et toc ! c’est mon chat, et il assure à max !

De là à ce que dans quelques années l’un de nos deux loustics rentre un jour à la maison avec un tatouage "Sabou for ever" il n’y a qu’un pas.

Pôv’chat