En fait, malgré les mauvaises conditions météorologiques depuis leur arrivée vendredi, Papounet a loué une débroussailleuse et a travaillé d’arrache-pied pendant 3 jours de suite avec l’engin. Pendant ce temps-là, Jérôme et moi, avec des sécateurs, donc beaucoup moins efficaces, tentions également de gagner du terrain sur la jungle d’églantiers, de ronces, de prunelliers et autres plantes piquantes et envahissantes. Et dès le petit matin, Papounet avait décidé aujourd’hui de brûler les gros tas de végétaux résultant de ce labeur.

Jérôme, ne perdant pas le nord, pensa à accompagner son beau-père avec quelques merguez, qu’ils ramèneraient à la maison "pour l’apéritif". Le reste de la troupe partait pour Millau, direction la médiathèque pour se cultiver, le square de la mairie pour se défouler, la boulangerie pour se goinfrer du bon pain de St Jacques (mais bon il faut quand même en garder pour les travailleurs). Mais un coup de téléphone des hommes nous fait quitter Millau plus rapidement pour apporter en urgence de l’eau sur le terrain : c’est que gérer du feu, ça donne très très soif, et le soleil aussi.

Nous nous sommes donc exécutés, et après un passage en coup de vent à Azinières pour prendre de quoi soulager Papounet et Jérôme, nous arrivons sur le terrain, mais il fait tellement beau et puis il est déjà presque midi... Mathias se jette à corps perdu dans la cueillette de pissenlits pour faire un énorme bouquet à sa maman. Il en profite pour observer les abeilles à l’ouvrage et réviser ce qu’il a vu à Micropolis. Les assoiffés enfin désaltérés continuent leur travail, et les femmes se chargent des merguez. Et Midi sonnant au clocher, Jérôme retourne à la maison préparer le repas. Mais un peu plus tard, il revient finalement avec d’autres saucisses à cuire... Est-ce l’odeur puis la dégustation des saucisses ou la chaleur du midi qui nous décida ? Dans tous les cas, sur la route du retour à la maison avec les enfants, on se rend compte qu’il serait vraiment ridicule de faire un barbecue sur le terrain et de manger à la maison d’Azinières, par un si beau temps...

Allez zou ! Arrivés à la maison, on met fissa tout ce qu’il faut pour faire un pique-nique, et retour à Saint-Beauzély, à la grande surprise des hommes ! Nous installons le sofa pour les enfants, le parasol, nous débouchons les bières, et nous jetons sur les fameuses saucisses et les tomates. Ah... Tout premier pique-nique chez nous... Quel délice, quel bonheur... Les enfants finissent par barboter dans l’eau de la brouette ou d’un "canal" que nous avons creusé rapidement après les grosses pluies de la semaine dernière, alors que les grands admirent le travail réalisé en quelques jours : toute une terrasse débroussaillée !