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Le début du commencement des travaux

Il fallait bien un jour nous y mettre, au travail. Et quand le faire, sinon pendant des vacances ? Alors voilà, on s’y est mis, et pour commencer, on a fait l’entrée sur le terrain.

Jusqu’à présent, nous grimpions à un muret, ou nous passions sur la parcelle voisine. Dans tous les cas, il fallait charger notre bardas à pied sur de la distance. Alors après nous être assurés que nous pouvions créer une ouverture depuis la route sur notre terrain, Papounet a profité de sa venue pour louer une petite pelleteuse.

L’engin est arrivé à St Bô lundi soir, accueilli par toute la smala. Les enfants ont naturellement voulu monter dedans illico (en toute sécurité bien sûr : l’engin à l’arrêt et les clés dans nos poches, et juste 1 minute, sous notre surveillance). Ils bichaient, nos loustics ! Ensuite, Papounet a voulu se faire la main. C’est qu’il n’a jamais piloté ce genre de chose... Il est donc parti traverser la parcelle et a commencé à s’entraîner avec le godet, toutes les manettes et les joy sticks. Et il a vite pris le coup, et pris goût aux travaux. Alors il a finalement travaillé 2 heures pour de vrai, entamant notre champ pour créer une descente vers l’entrée.

Pendant ce temps, ses admirateurs observaient attentivement le travailleur. Et il y en avait, du monde, car non seulement Manou, les heureux propriétaires et leur progéniture excitée étaient là, mais une famille du Loiret en panne également. Nous ne pouvions pas être d’un grand secours pour réparer la panne, n’ayant pas le matériel nécessaire, mais au moins nous avons pu offrir un peu d’eau aux enfants et ramener femme et enfants (3 ados) au camping au bord du Lac de Pareloup.

De retour de la course de taxi improvisée, les travaux avaient franchement bien avancé, et le Monsieur en panne avait réparé (de façon provisoire mais a priori efficace) son automobile. Nous sommes donc chacun rentrés à nos pennates respectives, fatigués de nos émotions.

Le lendemain matin, à 8 h Papounet déhuttait déjà, pour cette fois s’attaquer au mur : il faut l’abattre et déposer les pierres qui nous serons utiles pour faire les murets de part et d’autre de l’entrée. Un peu plus tard, Jérôme et Mathias le retrouvaient pour l’encourager et surveiller l’engin de près. Et un peu plus tard encore, les femmes (sans la miss, déposée toute la journée à la garderie de Millau) les rejoignaient sur le terrain, sécateurs et gants de protection en main, pour débroussailler le mur contre lequel la maison va être bâtie.

En fin de matinée, nous devions être livrés de deux buses, mais rien ne vint. Mais restant optimistes, nous nous sommes dits que ça arriverait en début d’après-midi. La pause de Midi au bord de la rivière nous apporta un peu de fraîcheur dans cette journée de cagnasse et de labeur, l’après-midi chacun retrouvant son poste. Mais ne voyant toujours rien venir en matière de buses, nous téléphonons au fournisseur, et apprenons que nous ne serons livrés que le lendemain matin... Nous ne pourrons pas terminer l’opération le jour-même...

En fin d’après-midi, après avoir récupéré Emma à Millau - la chanceuse s’est baignée pendant que nous suions à grosses gouttes ! - les Bussière ont retrouvé les Rousseau, mais cette fois tout était à l’arrêt : la petite pelleteuse est tombée sur le côté... impossible de la remettre d’aplomb ! Décidément, il était écrit que nous ne finirions pas le chantier ce soir ! Le loueur est venu voir le chantier, et est reparti sans la pelleteuse, comme prévu, mais promettant de venir le lendemain matin avec un manitou pour redresser l’engin. Apprenant la nouvelle, les grands s’inquiétaient du surcoût éventuel de la manipulation, alors que Mathias trépignait d’impatience de voir un deuxième engin sur le terrain !

Mathias doit partir le lendemain pour Beaune, mais voilà qu’il nous annonce qu’il veut d’abord finir le chantier de la maison avant d’y aller ! Rassure-toi Mathias, le chantier va s’arrêter pour l’instant dès que la buse sera mise en place. Le chantier ne reprendra ensuite pour la maison que dans quelques mois ! TU as le temps d’aller à Beaune et de revenir, tu n’auras rien perdu des travaux.


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