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Vive la galette et les crêpes

Dans la famille, le début d’année est toujours marqué par des anniversaires, tout comme la fin de l’été. Que voulez-vous, c’est comme cela quand les parents naissent en janvier et février, et leur progéniture en août et septembre.

Tous les ans, Jérôme connaît son gâteau d’anniversaire, car lorsqu’on naît un 6 janvier, difficile d’échapper à l’épiphanie ! La galette des rois s’impose, et en 35 ans, Jérôme est devenu expert en galette traditionnelle, c’est à dire à la frangipane. Oui, Môssieur préfère la traditionnelle, et boycotte farouchement toutes les nouvelles garnitures proposées par certains commerçants. Mais sa chérie appréciant peu la frangipane aromatisée, la famille est devenue très tatillonne en matière de galette des rois. Il nous faut une galette au goût très naturel, sans colorant, sans arôme artificiel d’amande, pas trop grasse, bien feuilletée... Bref, de la galette de luxe ! Et pour les enfants, quel plaisir de fêter cet anniversaire, avec à la clé une couronne pour eux. Le hasard fait bien les choses, tout de même : à chaque fois, ce sont eux qui ont la fève !

De même quand on est né un 8 février, on sent l’anniversaire approcher quand des cœurs fleurissent dans toutes les vitrines des magasins, et que la chandeleur s’annonce partout. Et avec les enfants, là encore, difficile de ne pas fêter l’évènement sans déguster des crêpes, d’autant plus quand on a à la maison un cuisinier passionné, qui ne redoute pas de passer 1 h seul en tête à tête avec une crêpière. Et que la maman en question adore préparer des confitures diverses et variées tout au long de l’année, qui permettent de garnir les galettes selon son envie.

C’est donc un réel plaisir pour Emma et Mathias de fêter nos anniversaires, car ils savent qu’ils vont passer un bon moment, même si les cadeaux ne leur sont pas destinés. Personnellement cette année j’ai beaucoup apprécié de vieillir, car plus le temps passe, plus certains oublient les années. Ainsi, l’une pensait que je soufflerais 32 bougies, l’autre 34. Quand j’en soufflerai 40, j’espère que je recevrai des cartes affichant encore la trentaine !

Enfin, de toute façon, n’ayant jamais acheté suffisamment de bougies, nous n’avons jamais disposé 35 bougies sur nos gâteaux respectifs, mais seulement 8 : 3 bougies pour les dizaines, et 5 pour les dernières années. Finalement, pour nos quarante ans, nous n’en allumerons certainement que 4, ce qui prouve bien que plus on vieillit, moins on souffle de bougies.

Dans tous les cas, j’espère manger pour longtemps des crêpes préparées par mon homme.


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