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Accident de la route

Chat embroché !

La violence routière a fait une nouvelle victime à Serdinya. Heureusement, plus de peur que de mal...

Sabou est revenu à la maison par on ne sait quel miracle (vu l’obstacle qu’il a dû franchir pour rentrer dans le garage : un grillage de 1,70 m de haut) hier matin, en piteux état.
Après quelques miaulements rauques et inhabituels (non, je ne parle pas des miaulements, qui chez ce chat sont fréquents, mais plutôt du type de miaulement, qui était inhabituel, au niveau de la "mélodie"), je suis descendue, trouvant Sabou assis bizarrement sur le tapis. Je l’appelle, ne comprenant pas la gravité de la situation, et il s’affale doucement sur le tapis dès qu’il esquisse le mouvement de marche !

Bref, Chachat est blessé : on regarde partout, il a du sang à la gueule, des éraflures un peu partout sur les pattes avant et arrière, et quand il "marche", il n’utilise plus sa patte postérieure droite...
Il veut à tout prix monter au salon, donc on l’installe sur le canapé, et là il s’endort, et dort, et dort... ?
Impossible de le faire manger, ni de boire, rien ne l’intéresse.

Etant donnée l’heure (7 h), je patiente jusqu’à 8 h pour téléphoner à la clinique vétérinaire de Prades (qui n’ouvre ses portes qu’à 9h...), pour m’assurer que si j’amène le chat dès 9 h, nous n’attendrons pas 2 h en salle d’attente pour être osculté, en compagnie de chiens ou autres animaux indésirables pour Sabou. Le vétérinaire, joint sur son portable, assure nous recevoir dès notre arrivée à 9 h.

Et donc après oscultation, le vétérinaire ne détecte aucune blessure d’organe interne (c’est déjà ça !), ni à la gueule, mais décide de faire une radiographie fine de la hanche et des pattes postérieures de Sabou. Radiographie fine, ce qui signifie qu’il faut la faire au centre de radiographie humaine (juste en face) et non à la clinique vétérinaire. Il nous faut donc revenir à 17h30, avant la fermeture du centre de radiographie (ils n’acceptent les animaux qu’en fin de journée...).

O.K. pour la radio à 17h30. Je rentre à la maison avec chachat souffrant toujours autant, n’avalant toujours rien (même pas une goutte d’eau). Et à 18h, la radio passée, le diagnostic tombe : vilaine fracture du fémur, il faut opérer.

Mais l’opération ne peut se faire qu’à la clinique de la croix bleue, à Perpignan ! Il téléphone donc là-bas, où je dois amener Sabou le soir-même. Heureusement, déjà en fin de journée, il fait moins chaud, donc le voyage sera moins pénible. D’autant moins pénible que Sabou ayant été endormi pour passer la radio, il se réveillera à peine avant d’arriver à Perpignan. Lui qui n’apprécie pas la voiture ne va pas trop stresser.

Arrivés à la fameuse clinique, confirmation de l’opération le lendemain, mais seulement l’après-midi ! Si j’avais su, Sabou aurait pu passer la nuit à la maison, dans un environnement moins stressant ! Enfin, c’est trop tard, il y est, il y reste.

Nous téléphonerons à 18 h aujourd’hui, pour savoir comment s’est déroulée l’opération, et quand nous pourrons récupérer Sabou, avec une broche dans une patte pour quelques semaines... Super l’été ! Heureusement, le vétérinaire de Prades pourra enlever la broche, inutile de retourner avec Sabou à Perpignan pour la prochaine fois. Enfin, le chat a eu sa dose d’émotion pour un petit moment...

Merci la Nationale 116 !
Et surtout, c’est fou de penser qu’à partir du moment où nous l’avons trouvé blessé, Sabou aura passer au moins 30 h* avec une patte cassée sans être opérer. L’urgence vétérinaire signifie-t-elle quelque chose dans les P.O. ?

* et depuis quand attendait-il, blessé, dans le garage, que l’on se lève ?


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