De la psychologie du chat. - blog.cardabelle.net

Accueil > Des nouvelles du village > De la psychologie du chat.

Une scéance chez le vétérinaire vaut mieux que dix chez le psychologue.

L’arrivée de Bébé à la maison s’est accompagnée d’une grosse crise de jalousie de la part de Sabou, jusque là "fils unique" de la maisonnée Rouss’Buss’...

Et oui, fini les câlins exclusifs pour chachat, les jeux exclusifs pour chachat, les séances de photos exclusives pour chachat ! Et surtout, quand Mathias était avec nous, interdit de venir sur les genoux, de miauler trop fort, de faire des bêtises (mais c’était déjà interdit, ça ! Ah bon ?), de se fourrer dans nos pattes quand on descend l’escalier avec Mathias dans les bras, d’entrer dans la chambre de Mathias, de dormir sur le transat ou la table à langer de Mathias, etc, etc... Et pire, grosse angoisse de la part de la maman envers le chat vis à vis du bébé !!! Un coup de griffe est si vite arrivé.

Bref, fini la belle vie de Sabou ! Et donc, gros caca nerveux de la part de chachat : pisses et crottes tous les matins dans l’entrée, et cumule de bêtises à gogo tout le temps, partout. On finissait par craquer.

Heureusement, lors d’une Xième visite chez le vétérinaire (cette fois pour retirer à nouveau les fils de la dernière opération de Sabou), la question de la cohabitation bébé / chat a été évoquée, et une solution apporter : "il faut que la maîtresse de ce chat accepte de le prendre sur ses genoux en même temps que le bébé". GLOUPS ! Facile à dire, moins facile à faire...

J’ai franchi le pas à l’occasion d’une tétée, ce qui a eu pour effet immédiat l’arrêt des pisses, crottes et miaulements intempestifs de Sabou. Bon, d’accord, toutes les bêtises n’ont pas disparu, mais la situation est à nouveau gérable, et ça fait du bien !

En conclusion, Sabou n’est plus le "fils unique" de la maison, mais est passé au statut de "grand frère" de Mathias, et il en est très fier. D’ailleurs, dès que Mathias pleure, il pointe son nez, histoire de nous faire comprendre qu’il veille à ce qu’on ne lui fasse aucun mal. Non parce qu’on a beau être gentil, il ne faudrait pas faire de mal à ce petit bout de chou !