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Déboires saboutesques, ou le baby blues du chat

Voilà que le ventre de ma maîtresse s’est déjà bien arrondi, et bien plus que pour son premier petit diable !

Alors maintenant que je suis à nouveau accepté - parce qu’au tout début de la grossesse, elle ne me supportait plus du tout : je lui donnais la nausée, soit-disant ! Faut dire qu’il fallait plutôt savoir ce qui ne lui donnait pas envie de vomir... C’était plus facile à retenir dans ce sens que dans l’autre : du thon ou des maquereaux... Y’avait que ça qui passait. Et bien sûr, j’avais le droit de me lécher les babines de l’odeur, parce que bien entendu, elle mangeait tout. Nada pour le chat ! Enfin bref, désormais les nausées sont du passé, et je peux à nouveau profiter de ses genoux.

Mais dorénavant, c’est son trop gros ventre qui me cause des soucis : pas facile de trouver une place digne de ce nom, avec ce ballon imposant. J’essaye bien de câler ma tête dessus, mais c’est trop abrupt comme pente. En plus, je n’ai pas le droit de le pétrir, sinon la sanction tombe : je dois déguerpir illico !

Vraiment une vie de chien, quand elle est enceinte... Mais bon, j’aime encore mieux ça qu’un deuxième loustic comme le Mathias, qui me tire la queue, me porte dans tous les sens, me crie dans les oreilles, et me pique mes doudous.



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