"Un jour sans fin", vous connaissez ? Mais si, c’est l’histoire d’un gars qui revit toujours la même journée, et qui, en changeant de comportement, tente de changer la fin de la journée, et ainsi de rompre le coquin de sort qui s’acharne à lui faire revivre toujours cette même journée ! Et bien ce week-end, on a eu l’impression qu’on nous avait jeté le même genre de sort, pour nous faire revivre, à quelques différences près, des péripéties de l’été 2003.
Après le malaise de Jérôme, rappelant étrangement ses malaises aux alentours de la naissance de Mathias, les réminiscences de 2003 continuent encore avec les mésaventures de Sabou. Vous vous souvenez peut-être qu’il avait dà » se faire opérer après un accident (collision avec un véhicule). Et bien ce week-end, Sabou nous est revenu méchamment amoché, certainement suite à une bagarre entre matous ! Et bien sà »r, week-end oblige, il a fallu attendre lundi matin pour pouvoir téléphoner à la clinique vétérinaire de Prades, qui n’a pu le recevoir qu’à 15h30 !
Bref, les urgences vétérinaires n’existent guère plus qu’en 2003. Enfin, heureusement la très jeune et sympathique vétérinaire qui nous a accueillis a su amadouer notre félin préféré, qui n’a pas fait d’histoire et s’est laissé soigner. Il faut dire qu’il était vraiment en piteux état : affamé depuis 3 jours, incapable de se toiletter (une vilaine blessure à la gueule l’empêchait de se lécher réellement, ou de se nourrir correctement), et après 15 minutes de voyage en voiture surchauffée, il dégageait une odeur nauséabonde, et perdait ses poils par poignées. L’opération annoncée initialement ne s’est finalement concrétisée que par une anesthésie, qui a permis de repérer tranquillement toutes les plaies, de les nettoyer correctement, afin de favoriser une cicatrisation naturelle. Un simple traitement antibiotique pendant quelques jours, et tout devrait rentrer dans l’ordre. Finalement, il nous revient ce matin en pleine forme, presque beau (il est rasé deci-delà , au niveau de toutes ses blessures), ravigoté par une perfusion pendant 15 h pleine de bons nutriments.
Bon, les nutriments ne lui ayant pas concrètement rempli le ventre, il a fallu le nourrir copieusement à son retour de patée, mousse, et autres délices pour chats de luxe. On oublie les croquettes pour quelques temps, histoire que sa gueule se répare en douceur... Et sitôt rassasié, le matou a repris son activité préférée de l’été : courir les minettes. Quel ingrat !
Que voulez-vous c’est que c’est du “lozérien” pure souche, ce chat. Tout bonnement in-cre-va-ble !
Ca a le cuir épais le chat lozérien ! C’est pas bien beau, mais c’est du solide.
Effectivement, il s’est auto-réparé tout seul. On devait l’opérer, mais finalement, ça s’est bien remis, et l’opération ne valait pas la peine. Economique, le chat lozérien !