Mathias maîtrise les encastrements et ne s’en lasse pas. Même les plus sophistiqués ne lui résistent plus, et quelle fierté de nous montrer qu’il sait bien faire : si on oublie de le féliciter, il s’applaudit lui-même...

Et les progrès en vocabulaire sont également significatifs : "bibi", "pot", "saut", "tchou", font désormais partie de son vocable. Concernant le pot, malheureusement c’est nous qui n’assurons pas : nous n’avons pas encore le réflexe de l’habiller de façon à le déshabiller rapidement. Du coup, en général, la commission est déjà dans la couche... pourtant, Mathias se dirige vers les toilettes en courant.

Sinon, l’entraînement en gymnastique continue. Quotidiennement, Mathias assure des séances de tir de ballon à la main (le pied, c’est trop fastoche, mais avec les mains, c’est beaucoup plus technique qu’il n’y paraît), ainsi que des séquences de sauts à répétition. Quelle discipline ! Mais bon, "un esprit sain dans un corps sain !", ça s’mérite ! Et là, on s’aperçoit que la coordination de mouvements qui nous paraissent simples n’est pas si évidente. Quel apprentissage ! Mathias n’a pas fini de nous en apprendre.

Enfin, question persévérance, Mathias n’en manque pas, parce qu’avec ses quelques 100 balles (du cube pop-up défouloir), il peut tirer jusqu’à épuisement ! Et pour les sauts en hauteur, il prévoit le coup : avant de monter sur le canapé, il déploie le tapis de réception (son siège-lit d’appoint), comme ça, la sécurité de la chute lui permet de se donner à fond sans aucune peur... sauf pour les parents.