blog.cardabelle.net http://blog.cardabelle.net/ fr Recette de la tarte au citron http://blog.cardabelle.net/spip.php?article471 <dl class='spip_document_1856 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/20100314_tarte_au_citron.jpg' title='Tarte au citron' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/local/cache-vignettes/L320xH214/20100314_tarte_au_citron-87d34.jpg' width='320' height='214' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Tarte au citron</strong></dt> </dl> <p><strong>Pour la pâte à tarte</strong></p> <p>Mélangez avec les doigts la farine, le sucre et le beurre coupé en petites parcelles pour obtenir une consistance sableuse ajouté le jaune d'oeuf le cas échéant. Ajouter l'eau froide pour obtenir la consistance voulue. Etaler la pâte et foncez un plat à tarte de 25 cm de diamètre. Laissez reposer au réfrigérateur.</p> <p>Disposez des harictos secs sur un papier sulfurisé placé sur la pâte. Faites cuire ensuite à blanc 20 à 25 min, à 180°C (Th 6-7) .</p> <p><strong>Crème au citron</strong></p> <p>Lavez les citrons et en "zester" 2. Ajoutez les zestes très fins au jus des quatre citron dans une casserole. Faites chauffez et retirez les zests. Versez le sucre et la Maïzena. Remuez en faisant chauffer à feux doux.<br class='autobr' /> Battre les oeufs dans un récipients séparé.</p> <p>Une fois les oeufs battus, incorporez-les tout en remuant le jus de citron, le sucre, la Maïzena et les zestes. Mettez à feu fort et continuer à remuer à l'aide d'un fouet. Ajoutez les oeufs lorsque le le mélange commence à épaissir. Attention de toujours remuer lorsque les oeufs sont ajoutés, car la crème de citron pourrait brà »ler.</p> <p>Otez du feux et versez l'appareil sur le fond de tarte cuit.</p> <p><strong>Meringue</strong></p> <p>Montez les blancs en neige avec une pincée de sel. Quand ils commencent à être fermes, ajouter le sucre puis la levure. Battez jusqu'à ce que la neige soit ferme.</p> <p>Recouvrir avec les blancs en neige et napper. Cuire à four doux (120°C/150°C) juqu'à ce que la meringue dore (10 min).</p> 2009-09-18T18:36:00Z text/html fr Jérôme De la cocotte http://blog.cardabelle.net/spip.php?article432 <p>Et oui, comme tous les couples s'installant dans la vie, la famille nous a offert lors de l'un de nos premiers noë ls ensemble une superbe cocotte minute toute rutilante de la marque française S.B - j'ai ôté la lettre du milieu pour ne pas faire de pub, mais je suis sà »re et certaine que vous l'aurez tous reconnue. Cela remonte désormais à quelques années ! Et comme mon chéri est un homme qui cuisine - même après toutes ces années de vie commune... Il faudrait peut-être que je m'inquiète quant à mes capacités de cuisinière... - je l'ai toujours connu avec un <strong>livre de recettes</strong> spécialement conçu par Françoise Bernard pour la même marque. En bon vieux garçon célibataire qu'il était, il avait récupéré ce petit guide auprès de sa maman, voire de sa mémé. Bref, le livre date passablement, et inutile de vous dire que la cocotte que nous possédons ne ressemble plus guère aux modèles présentés dans le vieux bouquin ! Fini aujourd'hui les soupapes amovibles, les couvercles à visser / dévisser infernaux. Non... Maintenant, la soupape est insérée bizarrement, et quand elle commence à vieillir, impossible de la changer... Et pour fermer le fait-tout, il suffit de "clipper", traduire appuyer simplement sur le bouton. Cependant, nous avons visiblement un problème de fermeture de notre magnifique engin de cuisson vapeur. D'où vient le problème ? Et comment se passer de cet ustensile devenu indispensable à la cuisine de la vie moderne ???</p> <p>De deux choses l'une : soit le joint est à changer (c'est fort possible vu son âge et vu sa perte d'élasticité), soit la soupape est à changer (elle montre des signes de faiblesse). Peut-être même les deux ! Mais avant de diagnostiquer quoi que ce soit, je décide d'ouvrir la fameuse édition, espérant malgré son âge avancé trouver un indice quant à cette <strong>panne</strong>. Et là , j'avoue que ce que j'y trouve m'a beaucoup divertie ! Voici un aperçu des photographies illustrant un texte tout aussi décalé. Oh et puis zut ! Vous allez voir clairement la marque, tant pis.</p> <p>Détail d'importance : chaque photo des plats illustrant des recettes du recueil contient un rappel au temps : une horloge, un réveil, tout ce qui peut rappeler le <strong>leitmotiv</strong> de la marque : "gagnez du temps pour vous grâce à nous", à la manière d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Dieu merci les publicistes ont évolué en finesse (enfin, certains). En outre, toutes les photos arborent les <strong>couleurs "Derrick"</strong> - vous savez ce vert-gris-marron inimitable, dont seuls les allemands ont le secret - enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à présent vu que ce livre a été imprimé en Italie et réalisé en France par des Français, finalement, force est de constater que cette prouesse est européenne et non uniquement allemande. Bref, ouvrir ce livret, c'est faire un <strong>flash-back</strong> vers les années 60 - 70. Ca rappelle également qu'autrefois on savait s'habiller avec plus d'élégance, un peu comme en Afrique. C'est vrai, c'est toujours impressionnant de voir des sénégalaises sortir de leur case - réduite à la plus simple expression de ce que peut être une habitation : des murs et un toit - habillées de robes superbes en wax, aux couleurs chatoyantes, pas froissées, avec classe, et très soigneusement coiffées. Ces femmes n'ont pas besoin de marques de prêt-à -porter pour se faire remarquer ! Et là , inévitablement, on réalise que la plupart des européens sont toujours "mal froqués" (désolée de l'expression, mais il faut bien appeler un chat un chat), que ce soit avec leurs tenues de touristes ou avec leur tenue habituelle. On ne sait plus se vêtir ni se coiffer avec distinction. Toutefois, le coup du homard, c'est vraiment <i>too much</i>, on n'y croit plus du tout, même pour les années 60 !</p> <p>J'ai vainement cherché une date de publication. Mais vu les coiffures, le style des photographies, ça date de quelques décennies. J'ose espérer que c'était avant 1968 ! Sinon, la <strong>libération de la femme</strong> n'a pas été aussi flagrante que cela après "les évènements", ou du moins le phénomène n'a pas touché la Côte-d'Or, département d'origine de la marque au triangle rouge.</p> <p>Après avoir bien rigolé des textes et des photos, j'ai voulu en savoir plus sur les auteurs, les éditeurs, etc... Et bien sà »r, avec un contenu qui évoque la femme soumise au fourneau du début des années 60, je n'ai pas été étonnée de voir que malgré la signature des recettes par cette chère Françoise Bernard, tout le reste de la clique qui a réalisé ce livre est exclusivement<strong> masculin</strong>... Que des bonshommes ! A la photographie, la direction artistique, technique, et sous la responsabilité d'un homme encore et toujours. Ceci explique peut-être cela.</p> <p>Enfin, tout cela ne m'explique pas pourquoi cette fichue cocotte ne fonctionne plus. Je m'en vais acheter un joint de rechange, en croisant les doigts pour que cet achat aboutisse au sifflement souhaité, sinon, un achat bien plus conséquent s'avèrera nécessaire ! Mais comme nous n'avons pas prévu de nous remarier d'ici notre retraite (si un jour on en a une), l'espoir d'un cadeau miraculeux s'évanouit, ça risque d'attendre un petit moment. Combien elle coà »tait la Super-Cocotte S.B en 1960 ? 25 000 francs ? L'investissement d'une <strong>vie entière</strong> pour la popote d'un couple , quoi. C'était quand même avant la crise du pétrole de 1973... Combien de temps a duré notre cocotte Clipso ? 10 ans... Et la prochaine ? Et en plus de nos jours, fini le petit livret de 300 recettes offert gracieusement pour tout achat d'un auto-cuiseur. On n'a vraiment pas intérêt à abîmer ce vieux livre de recettes de Françoise, c'est un <i>collector</i> qui n'a pas de prix.</p> <p>J'espère que ce problème sera résolu avant la soirée soupe / crêpes / carnaval de l'école de St Bô ! Sinon, que vais-je pouvoir préparer ??? Non, j'plaisante, rassurez-vous : on sait encore cuisiner sans cocotte minute, même si nos mamans et nos grands-mamans ont utilisé cet ustensile de cuisine et nous en ont donc montré l'usage. Notre enfance a été bercé par le sifflement de la cocotte, puis par l'appel de la femme en détresse face à ce couvercle qui s'obstinait à ne pas s'ouvrir, puis par le "alors, heureuse ?" du mâle qui réussissait là où la ménagère échouait à dévisser. Si si, on sait utiliser une cocotte pas minute, pour faire des petits plats mijotés. Alors ça mijote, ça chaudronne, ça mitonne. Et finalement, on a un vrai regret : pourquoi on n'a pas récupéré la <strong>cuisinière à bois</strong> de nos grands-mères, pour cuisiner et nous chauffer à pas cher ?</p> 2009-03-02T05:00:00Z text/html fr Anne Fondue aveyronnaise http://blog.cardabelle.net/spip.php?article431 <p><i> <strong>Ingrédients pour 5 personnes</strong> :</p> <p>400 g de tome fraîche pour Aligot,<br class='autobr' /> 100 g de vieux Salers,<br class='autobr' /> 150 g de Roquefort préalablement sorti du réfrigérateur 2 h avant la préparation,<br class='autobr' /> 15 cl de vin blanc sec,<br class='autobr' /> 5 cl d'eau-de-vie de poire,<br class='autobr' /> pain de campagne coupé en dés,<br class='autobr' /> 3 gousses d'ail</i></p> <p>Faire fondre dans un caquelon les morceaux de tome fraîche d'aligot, puis le Salers émietté, en touillant avec une spatule en bois, puis le roquefort émietté également.<br class='autobr' /> Ajouter le vin blanc et l'eau-de-vie lentement en continuant de touiller, ainsi que l'ail (entier).<br class='autobr' /> Quand le mélange est homogène, déguster en trempant au bout d'une pique ses dés de pain dans la fondue.</p> <p>On aurait pu accompagner ce plat d'un vin blanc "pur terroir" mais, en fait, un Château Chalon ou un simple Savagnin d'Arbois (Jura) fait merveilleusement l'affaire.</p> 2009-02-26T20:14:52Z text/html fr Anne La fouace http://blog.cardabelle.net/spip.php?article389 <p>Délayer la levure et laisser reposer 15 minutes dans le lait tiède. Ensuite pétrir tous les ingrédients (sauf le jaune d'œuf), laisser reposer dans un endroit chaud couvert d'une serviette.</p> <p>Le lendemain (enfin, quand la pâte a suffisamment gonflé, en fonction de la température), pétrir de nouveau et mettre en forme ; faire un cercle et mettre un bol au centre afin que la brioche ne se referme pas complètement pendant la seconde levée. Mettre donc au repos à couvert.</p> <p>Quand la pâte a bien gonflé, enlever délicatement le torchon, badigeonner avec 1 jaune d'œuf et agrémenter selon son goà »t de sucre en poudre, de noix, etc... Cuire au four à 150°C pendant 25 minutes.</p> <p>Laisser refroidir avant d'ôter le bol du centre, et déguster. Un grand merci à Nadine pour la transmission de sa recette, facile et excellente !</p> 2008-07-28T07:55:17Z text/html fr Anne Noix de St Jacques aux poireaux http://blog.cardabelle.net/spip.php?article365 <p>Dans le sens de l'épaisseur, escaloper chaque noix de St Jacques en 5 fines lamelles. Eplucher et laver soigneusement les poireaux (éliminer les feuilles trop vertes), émincer la partie la plus tendre (le blanc) en 30 rondelles de 3mm d'épaisseur et réserver.</p> <p>Couper le reste des poireaux en petites dés. Dans 40 g de beurre, les faire étuver 5 minutes à petite feu et à couvert. Mettre de côté 3 cuillères à soupe d'étuvée de poireau. Mouiller le reste avec le bouillon et le crème. Faire cuire 10 minutes. Mixer, filtrer et rectifier l'assaisonnement.</p> <p>Faire blondir les 30 rondelles de poireaux dans le beurre, les égoutter sur du papier absorbant.</p> <p>Huiler légèrement le fond des assiettes puis y déposer sur chacune d'elles 5 lamelles de St Jacques assaisonnées, et au centre une noix d'étuvée de poireau mélangée à la truffe écrasée. Recouvrir d'une tranche de Noix de St Jacques. Poursuivre le montage comme un millefeuille.</p> <p>Passer les assiettes 2 minutes au four à 260°C (th 8/9). Au moment de servir, émulsionner le bouillon de poireaux au mixeur, et verser cette sauce au milieu de chaque assiette. Décorer avec une rondelle de poireau.</p> 2008-01-24T21:58:50Z text/html fr Anne Moules à la Poulette http://blog.cardabelle.net/spip.php?article364 <p>Eplucher et couper en fines rondelles la carotte, l'oignon et l'échalotte. Hacher l'ail. Faire revenir tous ces légumes dans un faitout avec une noix de beurre, y ajouter un peu de thym, de laurier, du sel et du poivre.</p> <p>Une fois les légumes colorés, verser le verre de vin blanc, porter à ébullition et y jeter les moules (préalablement nettoyées, évidemment !). Remuer puis couvrir quelques instants, le temps que les coquillages s'ouvrent, puis ôter du feu.</p> <p>Faire fondre 25 g de beurre dans une casserole, mélanger la farine jusqu'à coloration puis ajouter 2 verres du jus de cuisson des moules passé au tamis fin. Laisser cuire doucement 1 minute puis retirer du feu.</p> <p>Dans un bol, battre les 2 jaunes d'œufs avec le jus d'un demi citron, ajouter 25 g de beurre fondu et verser le tout dans la préparation précédente. Travailler au fouet en incorporant peu à peu le reste du beurre puis une bonne cuillerée de crème fraîche. Mettre cette sauce à réchauffer au bain-marie.</p> <p>Placer les moules dans le plat de service (gros saladier, soupière...), les arroser de la sauce poulette chaude, parsemer de persil hacher et servir immédiatement.</p> 2008-01-15T12:45:39Z text/html fr Anne Le coing dans tous ses états http://blog.cardabelle.net/spip.php?article355 <dl class='spip_document_1350 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/coing-2-1.jpg' width='320' height='213' alt='' /></dt> </dl> <p>En fait, il s'agit tout d'abord de la recette de la gelée de coing, dont les restes servent à la confection de la pâte de fruit.</p> <p>Ainsi, tout d'abord, éplucher les coings, les couper en quartiers, sans les épépiner (afin de conserver la pectine, précieuse pour la prise de la gelée et de la pâte de coing). Les mettre dans un <strong>extracteur de jus</strong> (si possible) et récupérer le jus.</p> <dl class='spip_document_1353 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/coing-1-1.jpg' width='320' height='213' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Corvée des pluches</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_1351 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/coing-3.jpg' width='320' height='213' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Faut que ça chauffe</strong></dt> </dl> <p>Peser le jus. Pour 1 kg de jus (maximum 2 kg), ajouter 750 g de sucre dans une bassine à confiture. Chauffer à feu moyen et tourner longtemps, longtemps, jusqu'à ce qu'une goutte tombée sur une assiette gélifie rapidement. Alors mettre en pots préalablement ébouillantés, et une fois remplis, les fermer avec une feuille de film plastique tenue par un élastique. Ne fermer les pots avec un couvercle que le lendemain au plus tôt (cette opération facilite la prise de la gelée).</p> <p>Ensuite, épépiner les morceaux de coings cuits de l'extracteur (c'est plus facile à faire quand ils sont cuits que crus), les peser. Ajouter dans une bassine à confiture 750 g de sucre pour 1 kg de ces morceaux de fruits, et cuire à feu doux. Les fruits s'écrasent à la cuillère en bois, mais pour aller plus vite, on peut utiliser un presse-purée. Quand le mélange a une texture de compote assez dense, éteindre le feu et étaler le tout dans n'importe quel contenant (en verre ou avec une feuille de papier sulfurisé dans le fond). Laisser refroidir et sécher quelques jours. Une fois sèche, la pâte de fruits peut être découpée en dés et ceux-ci remis à sécher de nouveau pour être stockés et consommés tels quels, ou mettre du sucre dans une assiette et appliquer chaque côté des morceaux de pâte de fruits dans le sucre, et les stocker ainsi. Avec ou sans sucre dessus, ces pâtes de coing se conservent facilement 1 an, si vous y résister aussi longtemps.</p> <dl class='spip_document_1352 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/coing-1-2.jpg' width='213' height='320' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:213px;'><strong>Le temps de la déghustation est enfin arrivé !</strong></dt> </dl> <p>Mais avec le même jus de fruit, vous pouvez aussi préparer une eau de coing. Dans ce cas, mélanger en quantité égale du jus de coing et de l'alcool de fruit (60°), y ajouter 150 g de sucre, 1 clou de girofle et 1 bâton de cannelle par bouteille de 75 cl. Laisser macérer 2 mois, puis filtrer et mettre en bouteille. A consommer avec modération, naturellement !</p> <dl class='spip_document_1354 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/coing-1-3.jpg' width='213' height='320' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:213px;'><strong>Patience, patience... Laissons le temps oeuvrer !</strong></dt> </dl> 2007-11-16T11:18:06Z text/html fr Anne Gâteau marbré riche http://blog.cardabelle.net/spip.php?article342 <p>Préchauffer le four à 200°C (th. 6-7).</p> <p>Pour la pâte blanche, tout mélanger et réserver.</p> <p>Pour la pâte chocolatée, mélanger farine, poudre de noisettes, rapadura, crème fraîche, oeufs et levure. D'un autre côté faire fondre le chocolat pâtissier avec le beurre (si possible au bain-marie), puis incorporer le chocolat fondu à la pâte.</p> <p>Beurrer et fariner un moule à cake et verser les deux préparations en alternance. Enfourner et laisser cuire 40 minutes. Sortir le gâteau du four quand la pointe d'un couteau ressort nette et sèche du gâteau.</p> 2007-08-05T12:06:06Z text/html fr Anne Les p'tits bonheurs du matin http://blog.cardabelle.net/spip.php?article321 <p>Après une nuit entrecoupée de tétées (enfin désormais, Emma daigne parfois ne nous réveiller qu'une seule fois. Je sais, pourrait mieux faire, mais c'est déjà une grande victoire pour nous !), et une grasse matinée tant espérée et qui malheureusement prend fin bien trop tôt (au plus tard 7 h...), ma motivation à me lever du bon pied, c'est que je vais me préparer mon café rien que pour moi, attendu toute la semaine.</p> <p>C'est tout un<strong> rituel</strong> :</p> <p>1. Allumer la radio, histoire de ne pas retomber dans les bras de Morphée.</p> <p>2. Préparer le biberon de chocolat au lait de Mathias (ben oui, si je suis debout à 7 h, c'est parce qu'il est debout à 6h50 et vient me chercher au lit).</p> <p>3. Si la miss est également réveillée, la changer, et l'installer à jouer dans la cuisine.</p> <p>Ces premières missions maternelles accomplies, on passe aux choses sérieuses et jubilatoires :</p> <p>4. Sortir la <strong>cafetière italienne</strong> du buffet, le paquet de café (en général du <i>Moka Sidamo</i> de la Cafetière Catalane rue des Anges à Perpi). Démonter la cafetière, mettre de l'eau dans la base, puis déposer la seconde pièce de la cafetière, y mettre la bonne dose de café (mouture spéciale), déposer le joint et le filtre (attention, dans le bon ordre, sinon catastrophe assurée), et enfin visser la dernière pièce, prête à accueillir le précieux breuvage !<br class='autobr' /> Cette délicate opération, très cérémonieuse, réalisée avec amour et silencieusement, est suivie par une opération très délicate : l'allumage du gaz. Après avoir bataillé parfois quelques dizaines de secondes avec la gazinère hyper moderne, la cafetière peut enfin chauffer !</p> <p>5. Sortir les <strong>confitures</strong> diversifiées, trancher des <strong>tartines</strong> de pain au levain, les mettre à griller, et sortir la bonne tasse (on ne boit pas le café du dimanche dans n'importe quelle tasse !), avec la bonne cuillère (on ne tartine pas ces délicieuses confitures sur du si bon pain avec n'importe quelle cuillère, vous comprenez bien !).</p> <p>6. Commencer à tendre l'oreille pour écouter la radio (jusqu'à présent, la préparation du café occultait les propos des journalistes...), et la magie opère : un <strong>doux bruit</strong> s'élève de la cafetière. On imagine la pression, le café qui monte, qui monte, et qui enfin atteint la partie haute de l'engin, jusqu'à gronder fort, comme un orage au loin, avertissant que la totalité du café est prête. Cette phase ne peut pas, ne doit pas être perturber par le moindre dérangement intempestif, alors basta le chat, Mathias ou Emma, durant ces quelques secondes musicales, je ne suis absolument pas disponible !</p> <p>7. Se lever alors, ouvrir le couvercle pour vérifier que la <strong>physique</strong> a bien fait les choses : ah oui, le café mousse et crache ses dernières bulles. J'éteins le gaz, saisis la poignée en bois de la cafetière, et verse religieusement le liquide brulant dans la tasse. Là , un autre plaisir est d'observer la <strong>mousse</strong>, qui danse un instant en toute liberté, puis termine sa course attirée inéluctablement contre les rebords de la tasse : tout s'arrête, stoppé. Ca y est, je peux déguster ma première <strong>gorgée</strong> ! Je prépare ensuite une tartine, la consomme en buvant de temps en temps du café. Surtout, ne pas tremper la tartine dans la tasse, sacrilège ! Je me prépare ainsi en général 3 tartines, et termine ma tasse pour clore mon petit-déjeuner.</p> <p>Ca c'est royal. Alors à celui qui me pique ces instants, et me prépare mon café ! Pour bien apprécier mon café du dimanche, je dois faire le rituel du début à la fin, sinon la magie n'opère pas. Capicce ?</p> <p><span class='spip_document_1083 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/caf_italienne.jpg' width="213" height="320" alt="Ma cafetière" title="Ma cafetière" /></span></p> 2007-05-06T18:31:18Z text/html fr Anne Zarzuela à la Jérôme http://blog.cardabelle.net/spip.php?article318 <p>Faire revenir dans une cocotte l'oignon haché dans de l'huile d'olive. Dès qu'il commence à dorer, ajouter l'ail coupé grossièrement, et les tomates pelées coupée en morceaux. Laisser mijoter à feu doux quelques minutes. Réserver.</p> <p>Tailler les filets de poisson en morceaux et les encornets en fines lamelles, ouvrir les moules en réservant leur fumet de cuisson.</p> <p>Pendant ce temps dorer les gambas, les flamber au cognac. Ajouter les encornets détaillés en bandes fines. Laisser cuire quelques minutes. Saler, poivrer.<br class='autobr' /> Ajouter les quartiers de poisson, les moules et couvrir aussitôt à l'aide du Maury et du bouillon de poisson (de l'eau convient si vous n'avez pas de bouillon de poisson) et le fumet des moules. Laisser mijoter 1à à 15 minutes.</p> <p>Incorporer la sauce picada et le safran 5 minutes avant de servir.</p> <p>On peut accompagner ce plat de riz, de pommes de terre vapeur ou de boulgour.</p> 2007-03-24T15:37:07Z text/html fr Anne