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Vacances à Beaune (3)

2008-08-27T15:40:11Z

En voici la preuve


En concurrence avec le Papounet !

Il va y avoir de la concurrence, Papounet !

Il y a eu également la sortie à la montagne (de Beaune) avec le parcours sportif ; j'étais en concurrence avec tata Sophie, Mémé et Pépé ; très vite la compétition a tourné à l'avantage de tata Sophie ; j'ai eu la médaille d'argent et la Mémé la médaille de bronze. Quant à PépéGuy, n'en parlons pas : il a terminé loin derrière...

épreuve des escaliers


Mémé aux escaliers (attention ! ce n'est pas prudent)

Attention Mémé, les escaliers ne te réussissent pas !

110m haies nouvelle version


..

Attention, prêts, ...

Enfin nous avons pu aller à Bouilland près de l'aire aménagée au bord de la rivière. J'ai pu y faire quelques parties de toboggan et de balançoire, jouer au ballon mais surtout aller à la pêche aux "chaiffeux" (1)(orthographe approximative non encore admise à l'Académie française) avec tata Sophie sous les regards bienveillants et étonnés de Mémé et de Pépé.
Mais oui il y a toujours des "chaiffeux" (traduisez chabots ou, pour les savants, Cottus gobio) dans la rivière ce qui (mon papa et ma maman vous le diront) est un gage de bonne santé de la rivière ; pas étonnant donc que mon arrière grand-père y prenne des truites il y a quelques années encore. En milieu d'après midi, nous avons pris notre goûter et nous avons cueillis quelques mûres

Quelles vacances !!

Avant d'arriver vers les jeux, on passe devant cette dernière maison

et cette cabane.

Les "chaiffeux"se cachent sous les pierres, c'est bien connu !

En voici deux !

Les mûres sont mûres

et pour terminer le séjour ..

à bientôt ; bisous à tous

Vacances à Beaune(2)

2008-08-18T09:34:55Z

Lundi

Il fait assez beau et je vais dehors pour me promener dans les allées du "petit bois" et pour découvrir les joies de la cueillette . Les noisettes et les framboises sont à portée de mains , alors j'en profite largement ; l'après midi je passe un bon moment avec Mémé et je commence, avec elle, ma première construction en "vrais" légos

Mardi
La pluie du matin m'empêche de sortir dans le "petit bois" ; je reste à la maison jouer dessiner et écrire (un tout petit peu)

Mercredi Jeudi et vendredi : 3 jours, 3 sorties

Mercredi : nous allons avec Pépé et Mémé à Dijon par le train ; nous allons au Jardin de l'Arquebuse et au musée où il y a des expositions : les Grands singes, la terre dans l'espace et des minéraux ; à vrai dire je suis plus intéressé par les jeux qui sont dans le Jardin et par le voyage en train que par les grands singes ou les minéraux

Jeudi : nous partons "tôt" le matin (vers 10h après le bain) pour aller au Parc de L'Auxois y voir des animaux et y pratiquer des activités très intéressantes (manèges divers et variés, petit train, calèche, cheval..) Les animaux m'ont plu mais là encore, j'ai préféré le petit train et les manèges ; j'ai même réussi à décider Pépé et Mémé à faire de la balançoire avec moi. A midi nous sommes allés à la cafétéria et nous avons mangé sur la terrasse tranquillement avant d'aller faire un grands circuit entre les différents enclos ; Difficile de me rappeler tous les animaux que j'ai vu : autruches, zèbre, nandous,chameau, porc épic et même des poules et des pintades sans oublier les alpagas, les capybaras, les lamas et autres watussis....Au retour j'étais fatigué et je me suis endormi dans la voiture.

vendredi : Nous partons vers 11 heures à Laperrière chez une "sorte" de Tonton et de Tata (Michel et Micheline) J'ai emporté mes Kaloo car je sais que je vais leur faire voir les engins qui sont rangés (c'est beaucoup dire) non loin de la maison ; j'irai avec mémé Pépé et ses cousins les voir au moins trois fois dans la journée.

J'allais oublier : Tata Sophie est arrivée depuis jeudi très tard (je dormais). Loune est avec elle, mais comme je vous l'avais dit l'an dernier, elle n'est pas "facile" ; alors j'évite de m'occuper d'elle

Vacances à Beaune

2008-08-13T18:57:01Z

Jeudi : il fait beau pour mon premier jour de vacances et, première surprise, Mémé et Pépé m'emmènent dans un magasin de jouets pour choisir un cadeau d'anniversaire ; je sais bien ce que je veux, mais trouvera-t-on ??
Un premier tour dans le magasin ne donne rien, mais au deuxième ou troisième passage j'arrive à trouver les panneaux routiers dont j'avais envie ; c'est Philémon qui va être surpris !
A midi, nous mangeons dehors sous les arbres de la "forêt" et , au dessert je découvre mon 3ème gâteau d'anniversaire avec ses cinq bougies ; c'est un gâteau marbré accompagné d'une excellente mousse au chocolat. Quel régal !
Je ne "traine" pas trop à table et je vais vite jouer avec mes panneaux ; un "stop" est placé devant la porte de la cuisine ; là, il faut s'arrêter à cause de possibles accidents ; j'en place aussi plusieurs dans les escaliers (défense de doubler ou bien limitation de vitesse à cause du virage) Il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas si longtemps la Mémé a eu un accident dans le virage ; elle avait bien dit que Loune (je vous rappelle que Loune est le chat parisien de Sophie) était responsable de la chute, mais comme personne n'a voulu entendre les explications du chat, on n'est sûr de rien.

Vendredi : grand déballage (commencé déjà la veille) avec une partie des “Playmobil,” des petites voitures et des "Majokit" (tout le monde connait ? je n'explique pas) Un appel cependant : les "Majokit" ne se fabriquent plus ; alors si quelqu'un trouve une boite à vendre dans un quelconque vide-grenier ... (pas la peine de "faire un dessin")
L'après midi je laisse mes maquettes en garde à Pépé et Mémé et je vais au cinéma (il fait gris) avec Papa qui est resté à Beaune

Samedi : marché le matin, Parc de la Bouzaize l'après midi, jardins éphémères et autres "curiosités" beaunoises

Dimanche : je continue mes activités préférées mais je fais aussi quelques dessins et même une page de "ponts"(des m pour ceux qui ne savent pas) , des ronds, des barres et des ponts à l'envers (des U) ; A vrai dire (mais à condition que Mémé sache me persuader et insiste "un peu") je ne me débrouille pas trop mal.Pépé dit que "quand je veux, je peux"
L'après midi nous allons faire un tour "en ville" ; moi j'en profite pour faire quelques tours de manège pendant que Mémé et Pépé tout en me surveillant écoutent de la musique (à Beaune, en juillet et août, tous les dimanches il y a un groupe de musiciens qui jouent pendant 1h et demie environ).

à suivre...

Scotland

2008-07-19T19:33:43Z

L'Ecosse (et non Les Causses) au mois de mai... Rapide panorama du pays des kilts, des cornemuses, du whisky et... de Sean Connery (tout ce que vous ne verrez pas en photo pour ne pas faire dans le cliché !).

Découvrir le Monde

2008-07-17T14:18:09Z

Cette conversation (ou une conversation semblable), vous l'avez sans aucun doute déjà entendue à la caisse de votre supermarché ou vous l'entendrez surement dans les jours ou les semaines qui viennent.

Et bien PépéGuy et Mémé Michèle, eux, ont "fait" Saint-Crépin-et-Carlucet puis Saint-Saud-Lacoussière. Ces destinations – disons-le - sont assez peu connues des "voyagistes".
Saint-Crépin et Carlucet : 372 habitants code INSEE 24392 ;
Saint-Saud- Lacoussière : 951 habitants code INSEE 24498(1).

Vous l'avez deviné : 24, c'est la Dordogne autrement dit le Périgord ; c'est donc là que s'est déroulé le séjour de PépéGuy et MéméMichèle avec, pour terminer, quelques visites plus au Sud : Collonges-la-Rouge, Rocamadour, Saint-Cirq-la-Popie, Toulouse et les Bastides au Nord-Est de Montauban.

Plus qu'un long compte-rendu de voyage voici quelques images.
A noter toutefois qu'à Saint-Crépin et Carlucet PépéGuy et MéméMichèle se sont liés d'amitié avec un couple d'Australiens (de Tasmanie exactement) : les premiers ne prononçant pas un seul mot d'anglais et les seconds pas beaucoup de français.
Alors, dans un futur plus ou moins proche, après de nombreuses leçons d'anglais, PépéGuy et MéméMichèle pourraient bien "faire" l'Australie (ou du moins un petit "bout")

(1) C'est à L'Hostellerie Saint-Jacques à Saint-Saud-Lacoussière près de Brantôme et Nontron (l'autre pays du couteau) que PépéGuy et MéméMichèle avaient choisi de passer leur nuitée aimablement offerte par leur "cousinerie" lors d'un récent anniversaire. (nuitée mais aussi dîner et petit déjeuner bien sûr ..et quel dîner !)

Week-end Relais et château en Bourgogne

2008-03-15T13:07:13Z

L'essentiel ayant été dit, il me semble inopportun d'y revenir ; On insistera seulement ici sur le fait que notre "miss" (je veux dire Emma) a du être particulièrement surprise par l'accueil que lui réserva la chatte parisienne de Sophie, puisqu'elle la gratifia d'une griffure exemplaire lorsqu'elle voulut faire connaissance d'un peu plus près - chat "parlant", n'est pas Sabou qui veut.

Nous ne reviendrons pas non plus sur le caractère particulièrement social et les réactions du dit Sabou vis à vis des enfants, qui en font une sorte de "champion du monde" (et peut-être même des environs), mais du menu que nous concocta un samedi de mars un certain Jacques Lameloise puisque l'auteur de l'article précédent semble recommander à votre serviteur le détail de ce qui restera probablement un souvenir d'exception gastronomiquement parlant.

Vous ne retrouvez, hélas, dans cette énumération ni les couleurs ni les odeurs, pas plus que les saveurs exceptionnelles qui s'y rattachent. Il vous suffira donc d'un peu d'imagination ou, à défaut, d'un essai chez le dit restaurateur - dépêchez-vous, des bruits courent que l'établissement serait prêt à être vendu.

Voici donc un aperçu du menu dégustation, après l'apéritif Bourguignon :

* * *

Mise en bouche : verrine fraîche de gelée et mousse d'asperges vertes et queues d'écrevisses

* * *

Huîtres en gelée d'eau de mer sur un chaud-froid, jeunes pousses de salade

ou

Damier de foie gras au naturel et pulpe de céleri boule truffée

* * *

Coquilles Saint-Jacques en ravioli transparent, pied de porc et bouillon façon pot-au-feu

* * *

Fricassée de homard et asperges vertes du Midi, jus extrait des carcasses

* * *

Poitrine de pigeon "Élevage Michon", risotto aux quatre céréales, roquette et crème légère à la moutarde en grains

ou

Côte et selle d'agneau de lait de Pauillac, mijotée de légumes à l'ancienne et gousse d'ail en chemise

* * *

Fromages frais et affinés

* * *

Dessert au choix

* * *

Café & Mignardises

* * *

Le menu a été servi accompagné d'un Chassagne Montrachet 1er cru en Remilly 2001 puis d'un Mercurey le Framboisière 2000.

Pour le dessert, nous avons opté pour un Millefeuille aux fruits rouges et ses deux sorbets, un Soufflé chaud aux fruits de la passion (pour 2 pers.), de Fines feuilles croquantes au caramel et chocolat
framboises, glace crème brûlée et un dessert du jour, un Sablé ganaché chocolat noir et mousse de marron, marron glacé et son sorbet poire.

Pâques à Fuilla, Noël à Plougastel ! Euh, non ! Plouhinec...

Anne — 2008-01-08T18:04:46Z

Pour Emma, la première nouveauté de ces vacances fut le voyage en avion direct de Montpellier à Nantes. Maman appréhendait le décollage et l'atterrissage, mais la Belle a apprécié le vol de A à Z. Même pas peur ! Pendant le vol, Nous avons reconnu "nos éoliennes" sur la commune voisine de St Bô, et à peine 1 h plus tard, nous étions accueillis par Papounet et Manou à l'aéroport nantais, puis direction Plouhinec, non loin de Gâvres, où nous avions passé des vacances estivales en 2006, et où nous avons retrouvé Pépé et Mémé.

Le lendemain, c'est la Tata Sophie qui rejoignait la troupe pour le réveillon de Noël. Les Rousseau nous ont concocté un repas 100 % breton, et pas des moins raffinés. D'ailleurs, toute la semaine fut l'occasion de déguster des produits locaux succulents et délicieusement cuisinés. On espère que les bretons voudront bien partager quelques-unes de leurs recettes sur ce site !!! Malheureusement, pauvres non-bretons que nous sommes, nous ne pourrons pas nous procurer toujours des produits d'égale qualité (je pense notamment au thon fumé de chez Lucas à Quiberon...). Et contrairement à Mathias qui pensait surtout à jouer, Emma a fait honneur aux cuisiniers, et goûtant de nombreux mets : coquilles St Jacques, foie gras, boudin blanc, poisson fumé, crevettes et langoustines.

Le coucher tardif (enfin, pour les enfants) n'empêcha pas un lever assez matinal (5h30 pour Emma...), où Mathias fila tout droit au pied du sapin pour découvrir des paquets nombreux et gigantesques pour lui et sa soeur. Mathias, fébrile, se rua sur les paquets, en commençant à les déballer par ordre décroissant de volume (quel esprit logique, ce petit homme !). Emma, absolument pas intéressée par cet amas de cadeaux et étonnée par tant de mouvement, observa le premier déballage. Quand elle aperçut le contenu (une cuisine équipée) comprit que ces gros objets pouvaient finalement être très intéressants, et se décida enfin à quitter les bras de Mémé pour participer au grand déballage, avec la précieuse aide de son grand frère. Au fur et à mesure de l'ouverture des paquets pour les enfants, les adultes se mettaient à l'ouvrage : avec les notices plus ou moins claires, chacun procéda au montage d'un jouet : Papounet se chargea du plus gros travail, avec la cuisine équipée des 2 petits bouts, d'autres choisirent des objets moins compliqués, comme le set de puériculture ou le landeau. A peine montés, les jouets furent utilisés tous azimuts.

Ensuite les grands purent enfin découvrirent ce que le Père Noël leur avaient apporté, puis Papa et maman s'attaquèrent au montage minutieux des engins et de la caserne de pompiers des légo city (les légo pour les grands, comme dit Mathias, en précisant qu'Emma ne doit surtout pas y toucher car c'est tout petit et qu'elle peut les avaler.

Le lendemain, nous avons eu la visite de Manon, avec sa maman et ses grands-parents maternels, oncle et tante de Maman ! Après le repas des retrouvailles (on ne s'étaient pas revu depuis des mois !) et de nouveaux cadeaux découverts, la tata Sophie est repartie pour Paris et le reste de la troupe est allée flâner à Lorient, où Emma a bien dormi dans sa poussette, alors que Manon et Mathias couraient et jouaient à cache-cache dans les rues. Leur course ne s'est arrêtée que pour faire quelques tours de manège, rallongés par la dextérité de nos loustics qui ont chacun réussi à attraper le pompon.

Jeudi matin, Pépé et mémé partirent retrouver leur Bourgogne, et nous sommes allés à Vannes chasser des bulles - en ce qui concerne Mathias - ou faire des photos - en ce qui concerne son Papa - ou acheter une paire de charentaises - en ce qui concerne Manou - ou juste flâner - pour les autres. Mathias est restée scotché par la forêt magique mise en place pour Noël, avec un arbre qui parle ! Il a fait 3 ou 4 fois le circuit...

Vendredi après-midi, Manou s'est chargée d'Emma pendant que Mathias allait au cinéma de Lorient avec Papa et Maman, voir "Bee". Décidément, la Bretagne est son lieu privilégié pour aller au ciné, puisque sa première fois était déjà ici, cet été, avec Manou !

Samedi, les Rousseau invitèrent les Rouss'Buss au Galiléo de Nicola et Patricia, où Mathias a de nouveau eu droit à une démonstration de fabrication de la pasta ! Emma s'intérressa plus à les dévorer ! Bravo, bravissimo, Nicola !

Tout le long de la semaine des balades en bord de mer ponctuèrent notre séjour breton, à Plouhinec mais aussi à Gâvres, Etel et Erdeven. Emma a découvert l'océan, le vrai, le grand, avec des grosses vagues et les marées ! Rien à voir avec la Méditerranée, même si parfois elle peut être agitée.

Dimanche arriva bien trop vite, avec le retour en avion vers nos causses... Mais comment allions-nous faire pour ramener tous ces cadeaux volumineux à la maison ? Nous ne disposons pas de la technologie du Père Noël, nous ! Heureusement, Papounet et manou avaient tout prévu, même le rapatriement des jouets en venant passer le jour de l'an en Aveyron !

Mali...magique

2008-01-02T12:47:29Z

Lundi 5 novembre 2007-J1
Le 1er jour est destiné à se mettre dans le bain : on commence donc par prendre un taxi pour être à Roissy à 4h00 ! 4H00, ça fait tôt, surtout quand on sait qu'on fera escale pendant 2h00 à... Marseille pour un ravitaillement, le changement d'équipage et la montée des passagers marseillais... L'arrivée au Mali se fait à l'aéroport de Mopti à 12h30 sous 37°C. Passés les formalités de douane et le gros choc thermique (dû à l'attente sous le soleil pour récupérer les bagages sur le tarmac et faire du change auprès d'une cahute en tôle posée au milieu de tout ça), nous faisons la connaissance d'Abraham (notre guide) et embarquons à bord du bus "Bonne Chance", sorte de camionnette reconstituée taille mouchoir de poche qui nous oblige à nous plier en 4 entre nos bagages. Rapide passage à Sévaré (banlieue de Mopti) par le bureau local de l'agence chargée de notre séjour (pour prendre le matos et embarquer avec nous notre cuisinier Daniel (c'est très précieux, un cuisinier !)), puis route vers Djenné. Nous faisons nos premiers kilomètres dans la poussière, brinquebalés sur les banquettes défoncées du "Bonne Chance", passons un bac sur le Bani (affluent du Niger) et arrivons dans la ville classée "patrimoine mondial de l'UNESCO". Le soir : resto un peu kitch et touristique, bière Castel de 60cl puis nuit à l'hôtel (dans la Suite (s'il vous plait !), sorte d'appartement sans fin avec clim', 2 salles de bain et tout plein de geckos qui se baladent sur les murs !).
Abraham, on fait quoi demain ?
Demain est un autre jour ! On s'en fiche...

Mardi 6 novembre 2007-J2
Le matin est consacré à la visite de Djenné, sa mosquée, ses maisons en banco, ses petits commerces et ateliers de teinture... Nous déambulons jusqu'à 11h00 dans le dédale des rues en espérant ne pas nous perdre au milieu d'une animation perpétuelle (ânes, poules, enfants, pileuses de mil, vendeurs). Nous rejoignons ensuite en bus le port de Kouakourou où une pinasse nous attend. Là c'est le pied : se laisser glisser sur les eaux tranquilles du Bani (oh !), profiter de l'horizon végétal (ah !), du passage des aigrettes (ouaah !) et des saluts des pêcheurs... jouer à l'équilibriste sur les bords de l'embarcation pour rejoindre les "toilettes" aménagées à l'arrière (hum !), lutter contre les rideaux en toile qui n'en finissent pas de voler au vent en claquant dans nos oreilles (grrrr !!). Arrêt en cours de route à Ounagara, village de pêcheurs un peu perdu où les enfants nous accueillent avec grande curiosité. Au coucher du soleil, nous débarquons au milieu de rien, sur les bords de la rivière. Là : rapide et sommaire installation du bivouac, déballage des sacs pour la nuit et... aspersion de lotion anti-moustiques (ça attaque sévère !) La nuit tombe vite, il faut le savoir et toujours garder la frontale à portée de main. Après, c'est dîner (couscous) sur le bateau et baptême de la bouteille de pastis qu'a apportée Pierre (que pour le moment on trouve sympa (because la bouteille !)). Le mélange pastis + eau tiède traitée aux pastilles purifiantes a un goût bizarre, mais bon, il va bien falloir s'y faire ! Nuit sous la moustiquaire à scruter les étoiles. Demain est un autre jour.

Mercredi 7 novembre 2007-J3
Lever 6h00, rangement du matériel et ré-embarquement sur notre pinasse. Nous arrivons vers 8h00 au port de Mopti où de nombreux pêcheurs (et vendeurs pour touristes qui vendent tous moins cher les uns que les autres !) s'affairent (le vendeur de chèches, justement, fait affaires !). Passé le transfert des bagages de la pinasse vers le bus, nous faisons route jusqu'à Sévaré pour y laisser du matériel. Vient ensuite le long et douloureux (!) trajet vers les Monts Hombori. La route est bien droite mais la conduite, pas trop ! Le parcours est jalonné d'embûches (passage de troupeaux (zébus, moutons, chèvres), postes de contrôle à la sortie des bourgs, nids de poule, cyclistes, piétons, ânes...), sans compter que la chaleur et la poussière se font d'heure en heure de plus en plus sentir. Nous sommes assez contents de faire une pause pour le déjeuner à Douentza où nous nous jetons sur les bières (c'est quand même vachement mieux que l'eau chaude qui dégage sa bonne odeur de chlore dès qu'on la porte à la bouche !). Nous repartons à 15h30 (le gros de la chaleur est passé, il ne fait désormais plus que 37°C !) et arrivons au "camping" de la Main de Fatma au coucher du soleil. Soirée : bière, installation des matelas sur le toit de la maison d'accueil du camping, douche à la frontale (installation sommaire raccordée à une citerne dont il faut bien prendre soin de partager l'eau), pastis-cacahouètes (achetées sur la route), dîner. Nuit sous les étoiles avec un petit vent frais bienvenu. Demain est un autre jour.

Jeudi 8 novembre 2007-J4
5h45 : lever de soleil sur la Main de Fatma. Petit déjeuner puis départ pour une "balade" autour de la monumentale Main de Fatma : petit vent "frais" pendant toute la montée, escarpée, au travers de gros rochers ; la redescente se corse, car passé 10h00, on atteint, puis dépasse, les 40°C et la roche rayonne de chaleur. Nous rentrons au camp vers 11h15, exténués par notre première sortie à pied (ça promet !). Les tongs, la bière et le déjeuner sont bienvenus, à l'ombre d'un petit abri de pisé. Le thermomètre indique maintenant 54°C au soleil, ce qui nous passe l'envie de mettre le nez "dehors". Nous remontons tout de même dans le "Bonne Chance" à 14h00, entassés comme à l'aller, avec les gourdes à portée de main. Le long de la route, le bus fait soudain un crochet pour emprunter une piste quelque peu chaotique ; les seuls véhicules que l'on croise sont des 4X4, ce qui nous laisse un peu perplexes au regard de notre moyen de transport à nous ! "C'est l'aventure" nous sort Abraham, ce qui ajoute un peu à la perplexité... du coup on n'est plus trop surpris quand on doit sortir du bus pour pousser le machin, ensablé, sous le regard impassible des dromadaires qui mâchouillent leur herbe. Après une bonne heure de piste et quelques 3 ou 4 sorties pour pousser, nous arrivons à Dianvéli pour passer la nuit chez des villageois. Installation des matelas sur le toit de la grande maison, rapide "douche" avec un seau et un gobelet, puis pastis, dîner à la lampe au pétrole et "sang de chameau" (le karkadé aux fleurs d'hibiscus). Il y a mariage ce soir au village et on est quelque peu surpris par les coups de fusil tiré à l'occasion. Après, pendant la nuit, il y a les ânes, les moustiques du trou d'eau d'à côté et... les ronfleurs. Moi, j'ai bien fait d'embarquer mes bouchons d'oreilles ! Demain est un autre jour.

Vendredi 9 novembre 2007-J5
Lever : 5h00. Petit déjeuner. Rangement des sacs. Remplissage des gourdes. On attend toujours les mêmes. Départ : 7h00. Traversée de Dianvéli, marche dans un terrain sableux au travers des cultures de mil qui occupent la moindre parcelle de terre ; Abraham nous montre tout un tas de plantes dont on oublie les noms aussi sec. Il commence à faire bien chaud et on attaque la montée sur un plateau quasi désertique où subsistent les traces de très anciennes cultures. Puis le grès devient sable, et la progression se fait de plus en plus difficile, sans compter que les courbatures de la veille se font sentir et que le soleil tape (40°C). On est assez contents d'arriver, à 11h30, au village d'Anda, où on trouve un bon emplacement ombragé sous un énorme manguier, au bord d'une rivière. Après 4h00 de pause pique-nique-sieste-aération de pieds à l'abri du soleil, nous repartons direction Perguessey. Nous visitons en cours de route les jardins maraîchers d'Anda, puis le village de Namakoro où nous découvrons les tissages locaux et teintures d'indigo. Nous arrivons à Perguessey à la tombée du jour et installons nos affaires sur le toit d'une maison du village, après le baptême de la montée d'échelle Dogon ! Rapide "douche" entre deux rochers puis dîner (Daniel nous a préparé une soupe à l'oignons, du mouton, et découpé la mangue désormais quotidienne). Ce soir c'est fête au village (un baptême) ! C'est rigolo les tams-tams... sauf quand ça dure jusqu'à 2h30 et quand les coqs et les chiens s'y mettent aussi et quand, après tout ça, le muezzin de la mosquée annonce le proche lever du soleil ! Demain est un autre jour. Ah non, on est déjà demain !!

Samedi 10 novembre 2007-J6
Nuit très très courte, tête dans le c... et yeux embrumés... nous manquons de tomber de l'échelle en descendant prendre le petit déjeuner qui a du mal à passer ! Il est 7h15 quand nous démarrons, sacs au dos... il fait déjà chaud ; on n'avait pas besoin de ça ! Marche et visite de quelques villages, puis arrêt pour midi au village de Sindé. Nous nous entassons sous un pauvre abri de 4m2 recouvert de paille pour échapper encore et toujours à la chaleur. Heureuse surprise : un vendeur de bière est venu rejoindre notre groupe de porteurs et nous propose à la vente ses bouteilles chaudes ! Rrrroooo !! Pas fou, le gars ! Sauf qu'il a pas de monnaie ; y'a pas de monnaie dans ce pays, les pièces sont plus chères que les billets ma parole !! Pendant 4h00, nous profitons des jeux des enfants qui tirent l'eau au puits du village et s'arrosent en rigolant. Nous repartons dans l'après-midi sans avoir trop pu dormir (trop chaud) et gagnons le village de Kassa qui s'étage en plusieurs quartiers. Nous grimpons jusqu'à l'école où nous devons passer la nuit : grande cour, grande terrasse en longueur pour aligner les couchages en rangs d'oignons (!). Aaahhh... "douche"... puis chouette dîner (patates douces frites-bananes plantain-poulet avec une petite sauce aux oignons, mangue, tisane de kinkéliba) qui nous permet -encore- de féliciter Daniel, Danieeeeeel... qui rougit (ou presque !). Nuit chaude sous le "préau" de l'école. Demain est un autre jour.

Dimanche 11 novembre 2007-J7
Ah tiens, c'est l'Armistice !!! La bonne affaire !! Aujourd'hui nous devons rejoindre Irébane. Nous commençons notre journée par un agréable cheminement le long d'une rivière sous une "forêt" de manguiers, papayers et autres bananiers bien rafraîchissants. Puis nous montons sur le plateau d'où nous avons une vue magnifique ; nous croisons ça et là quelques bergers avant de rallier le lieu où on va déjeuner : Bendé. C'est un hameau isolé et très venté ; comme toujours et malgré le vent, il fait très chaud et l'abri en pierre est tout juste assez grand pour prendre ses aises. Trouver à s'occuper pendant 4h00 devient difficile : on a épluché le VSD de Jackie en long en large et en travers, restent les mots fléchés qu'il va falloir économiser ! On en garde un peu pour demain et on va discuter avec les porteurs, pour la plupart paysans dans la région... Nous reprenons la route sur le plateau désertique et gagnons Irébane. Visite de la partie haute de la ville puis abrupte descente vers ses quartiers bas, à travers les roches agencées comme des escaliers. Nous nous installons dans un campement communautaire pour la nuit et rebelote... bière, douche, pastis, bonne bouffe de Daniel... dodo ! Demain est un autre jour.

Lundi 12 novembre 2007-J8
La nuit est interrompue par la pluie. Ploc ploc... quelques grosses gouttes... Pleuvra, pleuvra pas ?...ok, on se lève !! La pluie prend de l'intensité et j'ai que le temps de balancer mes affaires par dessus la terrasse (n'oublions pas que c'est sur le toit qu'on dort et que la descente d'échelle, sac au dos, à 4h30 du matin en tongs, je le sens pas trop !). C'est pas la peine de se recoucher, il est déjà l'heure de se lever ! Qui-qui nous a dit qu'il ne pleuvait jamais à cette période ? Abraham se ravise en nous disant que ça n'est pas de la pluie, mais juste des gouttes de mille-pattes !! Ah bon ! Toujours est-il que le temps s'est couvert aujourd'hui et ce n'est pas un mal : nous nous sentons tout légers sans le soleil !! Il nous faut remonter sur le plateau ; changement de couleur comme le caméléon ! : après une bonne dénivelée (ça met en jambes !), nous nous enfonçons dans l'intérieur du pays Dogon : traversée d'étranges paysages où les roches de grès, sculptées par l'érosion, prennent des formes d'animaux gigantesques et arrivée, inattendue, au village de Bédié où nous découvrons des vestiges d'habitations troglodytes Tellems (et où, accessoirement, nous pensons avoir perdu Christophe à la cabine téléphonique [1] !). Nous visitons Bédié, et grimpons dans la falaise pour découvrir les maisons perchées et l'hôpital local ! A 11h30, à la sortie du village, nous faisons notre halte quotidienne sous un grand porche rocheux. Bonne sieste. Pique-nique. Mots fléchés (trop faciles, ils sont déjà finis !). Relecture de VSD !! (même Abraham connait maintenant tous les potins français !! Ca craint !). Nous repartons vers 15h00 et enchaînons quelques montées / descentes de plateau en plateau avant d'arriver à Kamellou. Ce soir il y a du vent, il ferait presque frais dis donc et les douches dans les courants d'air sont vite prises ! Demain est un autre jour.

Mardi 13 novembre 2007-J9
Nous quittons Kamellou en saluant tous les enfants qui nous suivent jusqu'à la sortie du village avec leur "ça va ? ça va bien ?". Nous nous enfonçons ensuite dans une grande faille qui abrite de l'eau, de la végétation et des oiseaux colorés. Après la descente : la remontée... suante ! Nous marchons un peu pour découvrir sur le plateau d'Indelli, d'abord de gros baobabs et oh surprise !, une retenue d'eau couverte de nénuphars, aménagée pour l'irrigation d'une immense zone de cultures : tomates, oignons, melons, piments, aubergines... Nous achetons deux melons d'eau à un maraîcher pour midi et reprenons notre sentier. Nous nous arrêtons pas très loin d'Indelli sous un arbre qui fait bien peu d'ombre !
Quand même, Abraham, tu trouves pas qu'il fait chaud ?
Mais... c'est l'Afrique !
Ah oui, c'est vrai !
Daniel, y'a de la glace au dessert ?
(sourire)
Courte sieste, re-relecture de VSD (on va avoir passé nos vacances avec Sarko !!) et... oohh ! Christophe dégote un vieux Marianne au fond de son sac !! Mots croisés niveau 5 (on va pouvoir les faire durer !). Ce soir, nous devons retrouver deux "nouveaux" qui arrivent de France et rejoignent notre groupe pour passer la fin de semaine avec nous ! Nous délirons un peu en espérant qu'ils vont avoir pensé au saucisson et au fromage (tiens, ça fait penser à Jackie qu'il a des Babibel dans son sac, mais où exactement ???) ; peut-être même qu'ils sont martiniquais et qu'il vont avoir apporté du rhum et des boudins créoles ! Ou bien ils sont du Sud-Ouest... Bref, ils ont intérêt à avoir apporté quelque chose (parce que notre bouteille de pastis se termine) ! Nous menons l'enquête mais Abraham n'a pas d'info (lui, espère que ce sont des filles !!). Nous arrivons à Kaoli, comme d'hab' au coucher du soleil : nous avons le temps d'aller prendre la mesure de l'immensité de la plaine sous le soleil couchant, perchés sur la falaise de Bandiagara... L'hébergement est assez coquet : petit espace resserré, table, chaises... et pastis en vente ! On va pas faire les difficiles, même si on changerait bien d'apéro (les nouveaux n'ont rien apporté ! Boouuuhh). Jackie a retrouvé ses Babibel (!!) dans un triste état (la cire rouge a fondu avec la chaleur), mais... qu'est-ce que c'est bon avec le pastis ! Nous faisons ce soir la connaissance de Tranquille (qui a accompagné les "nouveaux" jusqu'ici depuis Mopti) ; Tranquille ne boit pas, il goûte (le pastis) ! Il goûte plusieurs fois d'ailleurs... et on a tout intérêt à discrètement retirer la bouteille parce qu'il nous faut économiser les vivres pour la suite du voyage ! Ce soir on entend des débuts de tam-tam et on a très peur (cf. le baptême) mais en fait, non !! Demain est un autre jour.

Mercredi 14 novembre 2007-J10
Au petit déjeuner, Jackie nous fait part de son analyse : après enquête, il s'avèrerait que les mouches qui noircissent nos tartines le matin sont les mêmes que celles croisées dans les chiottes. Ah tiens ?! c'est étonnant ! Nous démarrons très fort par la descente de la falaise qu'on a admiré la veille. C'est assez raide et Abraham nous détourne du sentier pour emprunter un chemin de traverse qui mène directement au village de Damassongo. Accompagnés par la flûte des bergers, nous traversons le village pour y rencontrer le Hogon (chef spirituel et aîné du village) et découvrir les greniers à mil typiques du pays Dogon. Nous gagnons ensuite Wéré sous une chaleur de plus en plus étouffante (45°C) et faisons halte dans un campement où nous nous liquéfions ! Pique-nique et... y'en a marre du café bouillant à la fin des repas !!Jackie relève 57°C en plein soleil avec sa montre à 13h00 ; après quelques minutes, le cadran n'indique plus rien, ce qui le fait stresser ! Nous n'arrivons bien sûr pas à dormir et partons plutôt dans des fous rire. Nous repartons sous 38°C (beaucoup mieux !) et gagnons le village perché d'Atô après une longue piste en sable et une raide montée. La journée fut longue ! La douche est bienvenue, la bière aussi (notre "barman" est toujours là, fidèle au rendez-vous ! Il fait des affaires, même si ça se termine souvent avec des comptes d'apothicaire (rapport à l'absence de monnaie !!). Mais les bons comptes font les bons amis et on arrive toujours à trouver une solution, quite à payer ou à récupérer sa monnaie le lendemain). Demain est un autre jour.

Jeudi 15 novembre 2007-J11
Réveil 5h45 : le soleil se lève sur la roche et le village en les éclairant d'une lumière rose assez surprenante. Nous faisons nos sacs et repartons pour une journée de marche. Abraham nous explique un peu les rites traditionnels qui ont lieu dans les villages, puis nous le suivons jusqu'à Yendouma Sogol (son village). Là, nous faisons un bref arrêt au collège, puis gagnons l'atelier de sculpture de Petit Tellem, auprès duquel, Pierre, un de nos porteurs, est apprenti. Nous prenons connaissance de leurs travaux et je me décide à leur passer commande d'une petite statue en bois d'acacia. Nous marchandons un peu nos achats et Petit Tellem nous assure que nos commandes seront livrées samedi à Koundou Dà. A midi, nous déjeunons chez l'habitant et goûtons au mil local (une sorte de couscous un peu "étouffe chrétien". "Ca boit beaucoup dis-donc !". On reprend trois fois de la sauce !). C'est à ce moment précis que nous perdons Pierre (pas le porteur, l'autre, celui du pastis (voir J2)) qui fait une chute dans les champs de mil en allant draguer la Dogonne (ça c'est l'interprétation d'Abraham), mais ça fait désordre devant Mireille (la femme de Pierre) qui pense un instant le laisser seul en convalescence. Car Pierre ne peut plus marcher, il lui faut passer la nuit ici et être transporté en charrette le lendemain jusqu'à l'étape d'après !! (Rires). Rrrrooo, c'est bête ! Bref, en attendant, Abraham est quand même bien embêté, mais on lui répète ce qu'il nous a appris jusqu'ici : "y'a pas de problème, que des solutions !" Nous repartons donc en laissant derrière nous Pierre et Mireille. Ne perdons pas de temps, il nous reste quelques bons kilomètres à parcourir : nous visitons d'abord rapidement le marché de Sogol qui grouille de monde (nous croisons à l'occasion Tranquille qui habite ici et nous offre... une bouteille de pastis !) puis nous nous engageons sur une longue piste de sable rouge qui nous ralentit terriblement, sans compter que les cram-cram sont féroces dans la région et s'accrochent à nos chaussettes et à nos bas de pantalon à tout va. Et gare à celui qui veut les enlever avec ses mains ! Aïeeee !! Nous avons une dernière montée -rude- dans la roche avant d'arriver à Youga Piri. Là : magie du lieu et des maisons creusées dans la roche, en haut, tout en haut... sous la lumière ocre du soleil qui se couche. Nous sommes hébergés dans un campement local bien aménagé et avons la chance, ce soir, de goûter à la bière de mil (spécial !), au pastis offert par Tranquille, ainsi qu'à un dîner de fête préparé par Daniel : brochettes de mouton grillées avec patates douces frites et mangue (ça fait tout de même 8 jours qu'on a repéré le grill en inox transporté par les porteurs !) Rrrrooo... Pierre va tout rater ! Nous pensons à lui et à la journée en charrette qui l'attend demain (Rires). Mais demain est un autre jour !

Vendredi 16 novembre 2007-J12
Nous décollons tôt et commençons par la montée escarpée du sentier qui mène à la source du village et que les femmes empruntent plusieurs fois par jour pour aller chercher l'eau. Nous arrivons sur un plateau rocheux désertique et rebelote... nous devons redescendre de l'autre côté ! cette fois en empruntant une échelle posée sur le bord d'une belle faille (sécurisée tout de même par quelques branchages !!!). L'échelle Dogon en grosse godasses, c'est pas chose très aisée (heureusement que Pierre est pas là !). Ca passe quand même et ça valait le coup car on débouche, dans la faille, sur un trou d'eau renvoyant par endroit une couleur bleue assez irréelle. Un peu plus loin, le village de Youga Dogorou nous présente ses maisons en terre, perchées et entassées entre les rochers. Dans ce village a lieu, tous les 60 ans, la traditionnelle fête du Sigui. Rendez-vous dans 20 ans ! Passé Youga Dogorou, nous redescendons jusque dans la plaine pour rallier Koundou Guina au bout d'une longue (très longue) piste de sable ! Nous rêvons à nos bières en traînant nos pieds dans le sable et croisons une charrette abandonnée sur le bas-côté de la piste (serait-ce celle de Pierre ?!). Au village, le repas est pris dans une pension assez cossue. Vers 15h00, nous repartons direct pour une montée encore plus ardue ! (ça doit être la fatigue qui rend les montées de plus en plus dures !! quoique là, Abraham nous a caché qu'il y avait des échelles ! Normal, sinon, y'en a qui auraient fait demi-tour !!). Le village de Koundou Dà nous attend, en haut, sur le plateau. Il domine toute la plaine. Nous le traversons et gagnons notre hébergement pour un repos bien mérité. Demain est un autre jour.

Samedi 17 novembre 2007-J13
Dernier jour au pays Dogon. Nous laissons ce matin nos affaires au campement pour partir faire un petit tour tranquille autour du village de Koundou Dà. Au programme : visite des jardins, des caïmans sacrés (bien planqués dans leur marigot), d'anciennes habitations troglodytes tellems, de peintures rupestres... nous rentrons au camp pour 11h00, l'apéro, le déjeuner et la sieste qui s'ensuit, interrompue finalement par les mouches. La journée est plutôt cool et se termine, en fin d'après-midi, par une dernière excursion au bord de la falaise pour admirer le paysage et le village, tout petit, de Koundou Guina, traversé la veille. La soirée est animée : Petit Tellem (le sculpteur de Yendouma Sogol) nous avait promis nos statues et nous les apporte en personne au moment de l'apéro (comme par hasard !) ; nous savourons le dernier repas préparé par Daniel et ne manquons pas de le féliciter pour la n-ième fois ; puis il y a fête au village, des danses, des chants et de la musique... ce qui plait beaucoup à Abraham ! Nous nous couchons un peu plus tard que d'accoutumée, après une veillée à la lampe à pétrole qui finit par faire tourner la tête. Demain est un autre jour, mais demain, nous quittons les Dogons et sommes un peu tristes.

Dimanche 18 novembre 2007-J14
Après une dernière nuit sur les toits à la belle étoile, nous nous levons à 5h45 et prenons notre petit déjeuner. Nous repartons à pied, direction Sangha où le "Bonne Chance" doit nous attendre pour rejoindre la ville. Nous profitons une dernière fois des "Ou Séo, Guinni Séo, Ounoum Séo..." d'Abraham (salutations à rallonge qu'il destine à tous les paysans qu'il croise), de l'ombre des baobabs, et des paysages infinis... L'aventure prend fin et nous quittons avec beaucoup de regret notre équipe de porteurs. Nous voilà partis pour 3h interminables de piste chaotique dans un bus à l'habitacle surchauffé par le soleil de midi ! Chèche mouillé sur le nez pour ne pas respirer la poussière et eau chaude chlorée à portée de main, nous gagnons Mopti où nous nous débarrassons de nos bagages à l'hôtel "Y'a Pas de Problème" puis déjeunons dans un resto, sur le port, une sorte de plat de restes de poissons qui nous fait regretter la cuisine de Daniel (et les mangues) ! Nous revenons à pied à l'hôtel en passant par le marché en effervescence. Vraie douche et repos-doigts de pieds en éventail au bord de la piscine ! Le dîner est servi à 19h30 à l'hôtel dans une ambiance musicale très malienne (chants puis djembé). Je m'endors bien difficilement : le confinement de la chambre me fait regretter les toits dogons et les étoiles. Demain est un autre jour.

Lundi 19 novembre 2007-J15
La sale journée du retour débute par un réveil matinal et un petit déjeuner qui a un goût de fin de séjour déprimant. S'ensuit une série de longues attentes jusqu'à l'heure du décollage (on ne sait encore pas trop à quelle heure. Mais comme le dit Abraham : "vous, vous avez l'heure ; nous, nous avons le temps !!"). Bref, cela signifie qu'il faut patienter. Après les adieux à nos hôtes maliens, l'enregistrement des bagages et le succinct contrôle aérien, nous montons dans l'avion, direction Marseille, puis Paris. Arrivée à 22h00 en sandales sur le tarmac de Roissy mouillé par la pluie, nuit froide, grèves nationales dans les transports, taxi. Fin de l'aventure.

Deuxième partie de mes vacances (en Bretagne)

2007-09-19T08:44:00Z

La Bretagne, arrivée par beau temps avec vue sur toute la côte, du ciel c'est super ! Mais vite à la maison de Manou et Papounet pour voir mon cadeau d'Anniversaire : 1 patinette, j'en ai déjà fait à l'école de Villefranche, donc tout va bien, mais je veux aussi redécouvrir tous mes camions de travaux, de pompiers et transports qui sont restés depuis l'an dernier très tranquilles au fond de mon coffre à jouets, tout de suite je sens qu'ils veulent se dégourdir les roues......, mais Manou veut tout de suite suivre les consignes de Maman pour quelques achats qui s'imposent - éh oui les pieds grandissent il faut de nouvelles chaussures.
Mais dès le lendemain matin c'est moi qui réveille Manou et Papounet en jouant avec mes véhicules.

Pendant ces vacances, nous sommes allés tous les jours pique-niquer soit sur le port de Lorient, Vannes, Quiberon, Erdeven, Gavres, La Trinité, avant de prendre la direction d'une plage proche de notre lieu de pique nique. Sur la plage avec Papounet je me baigne, nous affrontons de grosses vagues qui parfois me chavirent et me font boire la tasse, nous creusons des canaux, des barrages et autres ouvrages de sable, et quand Papounet se repose sous la tente (ah oui Manou a acheté 1 tente de plage car il y a beaucoup de vent...) je joue avec Manou au chat et à la souris, et l'on ramasse aussi beaucoup de coquillages pour faire des personnages.

Après la baignade, les jeux, tous mes goûters se sont faits par 1 pique-nique-collation - j'aime bien les pique-niques.

Je n'ai pas pu voir Jade, lorsque nous sommes allés au restaurant de Nicola et Patricia, elle n'était pas là, ni chez elle alors tant pis ce sera pour l'année prochaine, mais cela ne m'a pas empêché d'aller tous les jours après la plage et le goûter sur les manèges (ah ces voitures de pompiers, ces hélicoptères, ces avions, me font oublier le pompon qui me chatouille) pas de tour gratuit, mais pas d'importance j'ai remarqué que Manou avait pris plusieurs tickets.

Pendant ces vacances j'ai pu admirer et rêver devant de beaux bâteaux, j'aime bien aussi lorsqu'ils sont bien rangés dans le port. J'ai également fait pour la 1ère fois du trampoline à Quiberon. J'allais de plus en plus haut, mais je n'ai pas trop aimé lorsque la dame m'a fait faire la fusée, j'ai vraiment cru que je m'envolais sans aile ni parachute...l'angoisse, mais j'en referai c'est bien.

Je me suis bien amusé dans l'atelier de Papounet. Et oui il fallait bien que j'aide car comme je disais à Manou "il est bien gentil, mais il ne range rien" donc j'ai rangé de l'outillage, j'ai balayé, j'ai construit des caisses d'emballages et bricolé suivant mon humeur.

Nous sommes allés un soir au Festival Interceltique à Lorient, nous avons mangé des saucisses avec des frites et bu un jus de fruits, mais ces écossais en jupe me cassaient les oreilles avec leur musique, je préférais jouer avec mon ballon requin, qui malheureusement en arrivant chez Manou a eu un coup de blues, il a profité d'une seconde que je lache la ficelle pour s'envoler bien haut et retourner vers la mer retrouver sa Maman. Je l'ai appelé, je lui ai fait savoir que je l'aimais, mais rien n'y a fait il m'a laissé avec un gros chagrin ce soir là.

A la fin des vacances, nous avons repris l'avion avec Manou, qui s'est faite disputer par le Monsieur, car elle s'est détachée alors que la consigne était encore allumée. A l'arrivée à Perpignan nos valises n'étaient pas là ! Pourtant avec Manou, nous avions bien remis nos valises sur le tapis au départ de Lorient. Etaient-elles restées en vacances ? ou bien avaient-elles voulu poursuivre leurs vacances et aller vers d'autres cieux ? Non, alors que moi et Manou, nous avions couru pour avoir notre correspondance pour PERPIGNAN, elles, elles se sont promenées tranquillement sur leurs chariots et elles ont raté la correspondance, le soir un taxi nous a ammené les deux valises en bon état.

Je m'excuse du retard pris pour ce récit, mais vous le savez, nous avons déménagé, alors entre le déménagement, et la reprise des cours dans une nouvelle école, j'étais très occupé à aider, à prendre mes repères, et à me faire des amis(es).

Mais mieux vaut tard que jamais.

Mathias (P'tit poulain pendant ces vacances).

Vacances

2007-08-04T19:37:28Z

lundi 23 juillet :
De nouveau nous nous rendons à la piscine où je retrouve Manon et Pauline ainsi que leur cousine Juliette ; nouveaux jeux dans l'eau et ... petit goûter vers 11 heures. L'après midi se passe à la "maison de l'Enfance" où je me "fais" un copain

mardi 24 :
Pas de piscine aujourd'hui car Pépé reçoit un copain ; l'après midi je ne fais pas de sieste car nous allons marcher à la "montagne" (Pour ceux qui ne connaissent pas, la "montagne de Beaune" c'est "quelque chose" qui culmine à...396m c'est à dire 175m au dessus du niveau moyen de la ville)

mercredi 25 :
Après la piscine du matin et le repas (toujours sur la terrasse), je fais une petite sieste puis nous allons à Meursault dans le champ de la Mammy des chats (vous savez "qui c'est " !). Les mirabelliers sont pleins à craquer ; je secoue les branches et je ramasse les fruits à plein seaux ; demain la Mémé fera des confitures et moi une tarte . Pépé, lui, va faire une compote "à l'ancienne" ; on va se régaler.
Et qui voit-on arriver dans le champ ? La Mammy des chats avec une de ses nièces ; elle s'appelle Mireille et nous allons jouer à cache-cache dans les vignes. C'est mieux qu'avec Pépé et Mémé car Mireille est bien plus jeune (une cinquantaine d'années tout au plus ) et elle coure plus vite.

jeudi 26 :
Je joue à la maison et je fais à nouveau la sieste car, le soir, nous avons invité "les filles", leur maman qui est en vacances à Beaune et bien sûr Guy et Michelle ; Là vous vous vous dites : "Mathias commence à yoyoter". Mais non, Guy et Michelle (avec deux "l") sont les prénoms du Pépé et de la Mémé des "filles". Pépé a préparé un barbecue et nous mangeons dehors dans la "cour" derrière la maison. Jusqu'à la nuit, nous pouvons jouer à cache-cache dans le petit bois.

vendredi 27 :
Je vais chez le "Tonton" Pierrot et la "Tata" Marie Claude à Demigny (tout proche de Beaune) ; Là, après quelques activités sans importance, je découvre l'atelier du "Tonton" et je "bricole" un bon moment (sous la très haute surveillance et, je dois dire , un peu pesante du Pépé) ; je n'ai pas eu d'echos en ce qui concerne cette activité donc je suppose que le "Tonton" a retrouvé facilement l'outillage que je lui ai emprunté pendant quelques dizaines de minutes.

samedi 28 :
C'est le jour du marché ; nous y allons histoire de voir l'ambiance et les tomates bio de Monsieur Loubet ; elles sont de toutes sortes de couleurs et toutes "biscornues"
L'après midi je retourne au manège pour "user" les derniers tickets qui "trainent" au fond du sac de Mémé et à l'Athénaeum pour feuilleter les nombreux livres pour enfants

Dimanche 29 :
Retour à Fuilla ; nous démarrons vers 9 heures ; je suis prévenu : le voyage sera long, mais on s'arrêtera souvent et on fera deux pique-niques (c'est Pépé qui l'a dit) ; Pépé a dit aussi que nous allons prendre "le chemin des écoliers" pour éviter les bouchons de l'A6 et de l'A7 ; nous rentrerons donc à Fuilla par le Massif Central : Clermont Ferrand et Millau ; cela me convient parfaitement et effectivement nous nous arrêterons à l'aire de Volcans d'Auvergne (premier pique-nique vers midi) à l'aire de la Lozère (Pépé a envie de faire un petit somme) et à Béziers (2ème pique-nique pour le goûter)
Nous arrivons à Fuilla vers 8h (du soir) où je retrouve Emma, Papa et Maman. ( et déjà je pense à mes autres vacances en Bretagne...)

Allez, à bientôt... du côté de Botpohic !