blog.cardabelle.net http://blog.cardabelle.net/ fr Scotland http://blog.cardabelle.net/spip.php?article390 <p>L'Ecosse (et non Les Causses) au mois de mai... Rapide panorama du pays des kilts, des cornemuses, du whisky et... de Sean Connery (tout ce que vous ne verrez pas en photo pour ne pas faire dans le cliché !).</p> 2008-07-19T19:33:43Z text/html fr Mali...magique http://blog.cardabelle.net/spip.php?article361 <p><strong>Lundi 5 novembre 2007-J1</strong><br class='autobr' /> Le 1er jour est destiné à se mettre dans le bain : on commence donc par prendre un taxi pour être à Roissy à 4h00 ! 4H00, ça fait tôt, surtout quand on sait qu'on fera escale pendant 2h00 à... Marseille pour un ravitaillement, le changement d'équipage et la montée des passagers marseillais... L'arrivée au Mali se fait à l'aéroport de Mopti à 12h30 sous 37°C. Passés les formalités de douane et le gros choc thermique (dû à l'attente sous le soleil pour récupérer les bagages sur le tarmac et faire du change auprès d'une cahute en tôle posée au milieu de tout ça), nous faisons la connaissance d'Abraham (notre guide) et embarquons à bord du bus "Bonne Chance", sorte de camionnette reconstituée taille mouchoir de poche qui nous oblige à nous plier en 4 entre nos bagages. Rapide passage à Sévaré (banlieue de Mopti) par le bureau local de l'agence chargée de notre séjour (pour prendre le matos et embarquer avec nous notre cuisinier Daniel (c'est très précieux, un cuisinier !)), puis route vers Djenné. Nous faisons nos premiers kilomètres dans la poussière, brinquebalés sur les banquettes défoncées du "Bonne Chance", passons un bac sur le Bani (affluent du Niger) et arrivons dans la ville classée "patrimoine mondial de l'UNESCO". Le soir : resto un peu kitch et touristique, bière Castel de 60cl puis nuit à l'hôtel (dans la Suite (s'il vous plait !), sorte d'appartement sans fin avec clim', 2 salles de bain et tout plein de geckos qui se baladent sur les murs !). <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Abraham, on fait quoi demain ? <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Demain est un autre jour ! On s'en fiche...</p> <p><strong>Mardi 6 novembre 2007-J2</strong><br class='autobr' /> Le matin est consacré à la visite de Djenné, sa mosquée, ses maisons en banco, ses petits commerces et ateliers de teinture... Nous déambulons jusqu'à 11h00 dans le dédale des rues en espérant ne pas nous perdre au milieu d'une animation perpétuelle (ânes, poules, enfants, pileuses de mil, vendeurs). Nous rejoignons ensuite en bus le port de Kouakourou où une pinasse nous attend. Là c'est le pied : se laisser glisser sur les eaux tranquilles du Bani (oh !), profiter de l'horizon végétal (ah !), du passage des aigrettes (ouaah !) et des saluts des pêcheurs... jouer à l'équilibriste sur les bords de l'embarcation pour rejoindre les "toilettes" aménagées à l'arrière (hum !), lutter contre les rideaux en toile qui n'en finissent pas de voler au vent en claquant dans nos oreilles (grrrr !!). Arrêt en cours de route à Ounagara, village de pêcheurs un peu perdu où les enfants nous accueillent avec grande curiosité. Au coucher du soleil, nous débarquons au milieu de rien, sur les bords de la rivière. Là : rapide et sommaire installation du bivouac, déballage des sacs pour la nuit et... aspersion de lotion anti-moustiques (ça attaque sévère !) La nuit tombe vite, il faut le savoir et toujours garder la frontale à portée de main. Après, c'est dîner (couscous) sur le bateau et baptême de la bouteille de pastis qu'a apportée Pierre (que pour le moment on trouve sympa (because la bouteille !)). Le mélange pastis + eau tiède traitée aux pastilles purifiantes a un goût bizarre, mais bon, il va bien falloir s'y faire ! Nuit sous la moustiquaire à scruter les étoiles. <i>Demain est un autre jour.</i></p> <p><strong>Mercredi 7 novembre 2007-J3</strong><br class='autobr' /> Lever 6h00, rangement du matériel et ré-embarquement sur notre pinasse. Nous arrivons vers 8h00 au port de Mopti où de nombreux pêcheurs (et vendeurs pour touristes qui vendent tous moins cher les uns que les autres !) s'affairent (le vendeur de chèches, justement, fait affaires !). Passé le transfert des bagages de la pinasse vers le bus, nous faisons route jusqu'à Sévaré pour y laisser du matériel. Vient ensuite le long et douloureux (!) trajet vers les Monts Hombori. La route est bien droite mais la conduite, pas trop ! Le parcours est jalonné d'embûches (passage de troupeaux (zébus, moutons, chèvres), postes de contrôle à la sortie des bourgs, nids de poule, cyclistes, piétons, ânes...), sans compter que la chaleur et la poussière se font d'heure en heure de plus en plus sentir. Nous sommes assez contents de faire une pause pour le déjeuner à Douentza où nous nous jetons sur les bières (c'est quand même vachement mieux que l'eau chaude qui dégage sa bonne odeur de chlore dès qu'on la porte à la bouche !). Nous repartons à 15h30 (le gros de la chaleur est passé, il ne fait désormais plus que 37°C !) et arrivons au "camping" de la Main de Fatma au coucher du soleil. Soirée : bière, installation des matelas sur le toit de la maison d'accueil du camping, douche à la frontale (installation sommaire raccordée à une citerne dont il faut bien prendre soin de partager l'eau), pastis-cacahouètes (achetées sur la route), dîner. Nuit sous les étoiles avec un petit vent frais bienvenu. <i>Demain est un autre jour.</i></p> <p><strong>Jeudi 8 novembre 2007-J4</strong><br class='autobr' /> 5h45 : lever de soleil sur la Main de Fatma. Petit déjeuner puis départ pour une "balade" autour de la monumentale Main de Fatma : petit vent "frais" pendant toute la montée, escarpée, au travers de gros rochers ; la redescente se corse, car passé 10h00, on atteint, puis dépasse, les 40°C et la roche rayonne de chaleur. Nous rentrons au camp vers 11h15, exténués par notre première sortie à pied (ça promet !). Les tongs, la bière et le déjeuner sont bienvenus, à l'ombre d'un petit abri de pisé. Le thermomètre indique maintenant 54°C au soleil, ce qui nous passe l'envie de mettre le nez "dehors". Nous remontons tout de même dans le "Bonne Chance" à 14h00, entassés comme à l'aller, avec les gourdes à portée de main. Le long de la route, le bus fait soudain un crochet pour emprunter une piste quelque peu chaotique ; les seuls véhicules que l'on croise sont des 4X4, ce qui nous laisse un peu perplexes au regard de notre moyen de transport à nous ! "C'est l'aventure" nous sort Abraham, ce qui ajoute un peu à la perplexité... du coup on n'est plus trop surpris quand on doit sortir du bus pour pousser le machin, ensablé, sous le regard impassible des dromadaires qui mâchouillent leur herbe. Après une bonne heure de piste et quelques 3 ou 4 sorties pour pousser, nous arrivons à Dianvéli pour passer la nuit chez des villageois. Installation des matelas sur le toit de la grande maison, rapide "douche" avec un seau et un gobelet, puis pastis, dîner à la lampe au pétrole et "sang de chameau" (le karkadé aux fleurs d'hibiscus). Il y a mariage ce soir au village et on est quelque peu surpris par les coups de fusil tiré à l'occasion. Après, pendant la nuit, il y a les ânes, les moustiques du trou d'eau d'à côté et... les ronfleurs. Moi, j'ai bien fait d'embarquer mes bouchons d'oreilles ! <i>Demain est un autre jour.</i></p> <p><strong>Vendredi 9 novembre 2007-J5</strong><br class='autobr' /> Lever : 5h00. Petit déjeuner. Rangement des sacs. Remplissage des gourdes. On attend toujours les mêmes. Départ : 7h00. Traversée de Dianvéli, marche dans un terrain sableux au travers des cultures de mil qui occupent la moindre parcelle de terre ; Abraham nous montre tout un tas de plantes dont on oublie les noms aussi sec. Il commence à faire bien chaud et on attaque la montée sur un plateau quasi désertique où subsistent les traces de très anciennes cultures. Puis le grès devient sable, et la progression se fait de plus en plus difficile, sans compter que les courbatures de la veille se font sentir et que le soleil tape (40°C). On est assez contents d'arriver, à 11h30, au village d'Anda, où on trouve un bon emplacement ombragé sous un énorme manguier, au bord d'une rivière. Après 4h00 de pause pique-nique-sieste-aération de pieds à l'abri du soleil, nous repartons direction Perguessey. Nous visitons en cours de route les jardins maraîchers d'Anda, puis le village de Namakoro où nous découvrons les tissages locaux et teintures d'indigo. Nous arrivons à Perguessey à la tombée du jour et installons nos affaires sur le toit d'une maison du village, après le baptême de la montée d'échelle Dogon ! Rapide "douche" entre deux rochers puis dîner (Daniel nous a préparé une soupe à l'oignons, du mouton, et découpé la mangue désormais quotidienne). Ce soir c'est fête au village (un baptême) ! C'est rigolo les tams-tams... sauf quand ça dure jusqu'à 2h30 et quand les coqs et les chiens s'y mettent aussi et quand, après tout ça, le muezzin de la mosquée annonce le proche lever du soleil ! <i>Demain est un autre jour.</i> Ah non, on est déjà demain !!</p> <p><strong>Samedi 10 novembre 2007-J6</strong><br class='autobr' /> Nuit très très courte, tête dans le c... et yeux embrumés... nous manquons de tomber de l'échelle en descendant prendre le petit déjeuner qui a du mal à passer ! Il est 7h15 quand nous démarrons, sacs au dos... il fait déjà chaud ; on n'avait pas besoin de ça ! Marche et visite de quelques villages, puis arrêt pour midi au village de Sindé. Nous nous entassons sous un pauvre abri de 4m2 recouvert de paille pour échapper encore et toujours à la chaleur. Heureuse surprise : un vendeur de bière est venu rejoindre notre groupe de porteurs et nous propose à la vente ses bouteilles chaudes ! Rrrroooo !! Pas fou, le gars ! Sauf qu'il a pas de monnaie ; y'a pas de monnaie dans ce pays, les pièces sont plus chères que les billets ma parole !! Pendant 4h00, nous profitons des jeux des enfants qui tirent l'eau au puits du village et s'arrosent en rigolant. Nous repartons dans l'après-midi sans avoir trop pu dormir (trop chaud) et gagnons le village de Kassa qui s'étage en plusieurs quartiers. Nous grimpons jusqu'à l'école où nous devons passer la nuit : grande cour, grande terrasse en longueur pour aligner les couchages en rangs d'oignons (!). Aaahhh... "douche"... puis chouette dîner (patates douces frites-bananes plantain-poulet avec une petite sauce aux oignons, mangue, tisane de kinkéliba) qui nous permet -encore- de féliciter Daniel, Danieeeeeel... qui rougit (ou presque !). Nuit chaude sous le "préau" de l'école. <i>Demain est un autre jour.</i></p> <p><strong>Dimanche 11 novembre 2007-J7</strong><br class='autobr' /> Ah tiens, c'est l'Armistice !!! La bonne affaire !! Aujourd'hui nous devons rejoindre Irébane. Nous commençons notre journée par un agréable cheminement le long d'une rivière sous une "forêt" de manguiers, papayers et autres bananiers bien rafraîchissants. Puis nous montons sur le plateau d'où nous avons une vue magnifique ; nous croisons ça et là quelques bergers avant de rallier le lieu où on va déjeuner : Bendé. C'est un hameau isolé et très venté ; comme toujours et malgré le vent, il fait très chaud et l'abri en pierre est tout juste assez grand pour prendre ses aises. Trouver à s'occuper pendant 4h00 devient difficile : on a épluché le VSD de Jackie en long en large et en travers, restent les mots fléchés qu'il va falloir économiser ! On en garde un peu pour demain et on va discuter avec les porteurs, pour la plupart paysans dans la région... Nous reprenons la route sur le plateau désertique et gagnons Irébane. Visite de la partie haute de la ville puis abrupte descente vers ses quartiers bas, à travers les roches agencées comme des escaliers. Nous nous installons dans un campement communautaire pour la nuit et rebelote... bière, douche, pastis, bonne bouffe de Daniel... dodo ! <i>Demain est un autre jour.</i></p> <p><strong>Lundi 12 novembre 2007-J8</strong><br class='autobr' /> La nuit est interrompue par la pluie. Ploc ploc... quelques grosses gouttes... Pleuvra, pleuvra pas ?...ok, on se lève !! La pluie prend de l'intensité et j'ai que le temps de balancer mes affaires par dessus la terrasse (n'oublions pas que c'est sur le toit qu'on dort et que la descente d'échelle, sac au dos, à 4h30 du matin en tongs, je le sens pas trop !). C'est pas la peine de se recoucher, il est déjà l'heure de se lever ! Qui-qui nous a dit qu'il ne pleuvait jamais à cette période ? Abraham se ravise en nous disant que ça n'est pas de la pluie, mais juste des gouttes de mille-pattes !! Ah bon ! Toujours est-il que le temps s'est couvert aujourd'hui et ce n'est pas un mal : nous nous sentons tout légers sans le soleil !! Il nous faut remonter sur le plateau ; <i>changement de couleur comme le caméléon !</i> : après une bonne dénivelée (ça met en jambes !), nous nous enfonçons dans l'intérieur du pays Dogon : traversée d'étranges paysages où les roches de grès, sculptées par l'érosion, prennent des formes d'animaux gigantesques et arrivée, inattendue, au village de Bédié où nous découvrons des vestiges d'habitations troglodytes Tellems (et où, accessoirement, nous pensons avoir perdu Christophe à <i>la cabine téléphonique</i><span class="spip_note_ref"> [<a href='#nb1' class='spip_note' rel='footnote' title='toilettes' id='nh1'>1</a>]</span> !). Nous visitons Bédié, et grimpons dans la falaise pour découvrir les maisons perchées et l'hôpital local ! A 11h30, à la sortie du village, nous faisons notre halte quotidienne sous un grand porche rocheux. Bonne sieste. Pique-nique. Mots fléchés (trop faciles, ils sont déjà finis !). Relecture de VSD !! (même Abraham connait maintenant tous les potins français !! Ca craint !). Nous repartons vers 15h00 et enchaînons quelques montées / descentes de plateau en plateau avant d'arriver à Kamellou. Ce soir il y a du vent, il ferait presque frais dis donc et les douches dans les courants d'air sont vite prises !<i> Demain est un autre jour.</i></p> <p><strong>Mardi 13 novembre 2007-J9</strong><br class='autobr' /> Nous quittons Kamellou en saluant tous les enfants qui nous suivent jusqu'à la sortie du village avec leur "ça va ? ça va bien ?". Nous nous enfonçons ensuite dans une grande faille qui abrite de l'eau, de la végétation et des oiseaux colorés. Après la descente : la remontée... suante ! Nous marchons un peu pour découvrir sur le plateau d'Indelli, d'abord de gros baobabs et oh surprise !, une retenue d'eau couverte de nénuphars, aménagée pour l'irrigation d'une immense zone de cultures : tomates, oignons, melons, piments, aubergines... Nous achetons deux melons d'eau à un maraîcher pour midi et reprenons notre sentier. Nous nous arrêtons pas très loin d'Indelli sous un arbre qui fait bien peu d'ombre ! <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Quand même, Abraham, tu trouves pas qu'il fait chaud ? <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Mais... c'est l'Afrique ! <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Ah oui, c'est vrai ! <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Daniel, y'a de la glace au dessert ? <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> (sourire)<br class='autobr' /> Courte sieste, re-relecture de VSD (on va avoir passé nos vacances avec Sarko !!) et... oohh ! Christophe dégote un vieux Marianne au fond de son sac !! Mots croisés niveau 5 (on va pouvoir les faire durer !). Ce soir, nous devons retrouver deux "nouveaux" qui arrivent de France et rejoignent notre groupe pour passer la fin de semaine avec nous ! Nous délirons un peu en espérant qu'ils vont avoir pensé au saucisson et au fromage (tiens, ça fait penser à Jackie qu'il a des Babibel dans son sac, mais où exactement ???) ; peut-être même qu'ils sont martiniquais et qu'il vont avoir apporté du rhum et des boudins créoles ! Ou bien ils sont du Sud-Ouest... Bref, ils ont intérêt à avoir apporté quelque chose (parce que notre bouteille de pastis se termine) ! Nous menons l'enquête mais Abraham n'a pas d'info (lui, espère que ce sont des filles !!). Nous arrivons à Kaoli, comme d'hab' au coucher du soleil : nous avons le temps d'aller prendre la mesure de l'immensité de la plaine sous le soleil couchant, perchés sur la falaise de Bandiagara... L'hébergement est assez coquet : petit espace resserré, table, chaises... et pastis en vente ! On va pas faire les difficiles, même si on changerait bien d'apéro (les nouveaux n'ont rien apporté ! Boouuuhh). Jackie a retrouvé ses Babibel (!!) dans un triste état (la cire rouge a fondu avec la chaleur), mais... qu'est-ce que c'est bon avec le pastis ! Nous faisons ce soir la connaissance de Tranquille (qui a accompagné les "nouveaux" jusqu'ici depuis Mopti) ; Tranquille ne boit pas, il goûte (le pastis) ! Il goûte plusieurs fois d'ailleurs... et on a tout intérêt à discrètement retirer la bouteille parce qu'il nous faut économiser les vivres pour la suite du voyage ! Ce soir on entend des débuts de tam-tam et on a très peur (cf. le baptême) mais en fait, non !! <i>Demain est un autre jour.</i></p> <p><strong>Mercredi 14 novembre 2007-J10</strong><br class='autobr' /> Au petit déjeuner, Jackie nous fait part de son analyse : après enquête, il s'avèrerait que les mouches qui noircissent nos tartines le matin sont les mêmes que celles croisées dans les chiottes. Ah tiens ?! c'est étonnant ! Nous démarrons très fort par la descente de la falaise qu'on a admiré la veille. C'est assez raide et Abraham nous détourne du sentier pour emprunter un chemin de traverse qui mène directement au village de Damassongo. Accompagnés par la flûte des bergers, nous traversons le village pour y rencontrer le Hogon (chef spirituel et aîné du village) et découvrir les greniers à mil typiques du pays Dogon. Nous gagnons ensuite Wéré sous une chaleur de plus en plus étouffante (45°C) et faisons halte dans un campement où nous nous liquéfions ! Pique-nique et... y'en a marre du café bouillant à la fin des repas !!Jackie relève 57°C en plein soleil avec sa montre à 13h00 ; après quelques minutes, le cadran n'indique plus rien, ce qui le fait stresser ! Nous n'arrivons bien sûr pas à dormir et partons plutôt dans des fous rire. Nous repartons sous 38°C (beaucoup mieux !) et gagnons le village perché d'Atô après une longue piste en sable et une raide montée. La journée fut longue ! La douche est bienvenue, la bière aussi (notre "barman" est toujours là, fidèle au rendez-vous ! Il fait des affaires, même si ça se termine souvent avec des comptes d'apothicaire (rapport à l'absence de monnaie !!). Mais <i>les bons comptes font les bons amis</i> et on arrive toujours à trouver une solution, quite à payer ou à récupérer sa monnaie le lendemain). <i>Demain est un autre jour.</i></p> <p><strong>Jeudi 15 novembre 2007-J11</strong><br class='autobr' /> Réveil 5h45 : le soleil se lève sur la roche et le village en les éclairant d'une lumière rose assez surprenante. Nous faisons nos sacs et repartons pour une journée de marche. Abraham nous explique un peu les rites traditionnels qui ont lieu dans les villages, puis nous le suivons jusqu'à Yendouma Sogol (son village). Là, nous faisons un bref arrêt au collège, puis gagnons l'atelier de sculpture de Petit Tellem, auprès duquel, Pierre, un de nos porteurs, est apprenti. Nous prenons connaissance de leurs travaux et je me décide à leur passer commande d'une petite statue en bois d'acacia. Nous marchandons un peu nos achats et Petit Tellem nous assure que nos commandes seront livrées samedi à Koundou Dà. A midi, nous déjeunons chez l'habitant et goûtons au mil local (une sorte de couscous un peu "étouffe chrétien". "Ca boit beaucoup dis-donc !". On reprend trois fois de la sauce !). C'est à ce moment précis que nous perdons Pierre (pas le porteur, l'autre, celui du pastis (voir J2)) qui fait une chute dans les champs de mil en allant draguer la Dogonne (ça c'est l'interprétation d'Abraham), mais ça fait désordre devant Mireille (la femme de Pierre) qui pense un instant le laisser seul en convalescence. Car Pierre ne peut plus marcher, il lui faut passer la nuit ici et être transporté en charrette le lendemain jusqu'à l'étape d'après !! (Rires). Rrrrooo, c'est bête ! Bref, en attendant, Abraham est quand même bien embêté, mais on lui répète ce qu'il nous a appris jusqu'ici : "y'a pas de problème, que des solutions !" Nous repartons donc en laissant derrière nous Pierre et Mireille. Ne perdons pas de temps, il nous reste quelques bons kilomètres à parcourir : nous visitons d'abord rapidement le marché de Sogol qui grouille de monde (nous croisons à l'occasion Tranquille qui habite ici et nous offre... une bouteille de pastis !) puis nous nous engageons sur une longue piste de sable rouge qui nous ralentit terriblement, sans compter que les cram-cram sont féroces dans la région et s'accrochent à nos chaussettes et à nos bas de pantalon à tout va. Et gare à celui qui veut les enlever avec ses mains ! Aïeeee !! Nous avons une dernière montée -rude- dans la roche avant d'arriver à Youga Piri. Là : magie du lieu et des maisons creusées dans la roche, en haut, tout en haut... sous la lumière ocre du soleil qui se couche. Nous sommes hébergés dans un campement local bien aménagé et avons la chance, ce soir, de goûter à la bière de mil (spécial !), au pastis offert par Tranquille, ainsi qu'à un dîner de fête préparé par Daniel : brochettes de mouton grillées avec patates douces frites et mangue (ça fait tout de même 8 jours qu'on a repéré le grill en inox transporté par les porteurs !) Rrrrooo... Pierre va tout rater ! Nous pensons à lui et à la journée en charrette qui l'attend demain (Rires). Mais <i>demain est un autre jour !</i></p> <p><strong>Vendredi 16 novembre 2007-J12</strong><br class='autobr' /> Nous décollons tôt et commençons par la montée escarpée du sentier qui mène à la source du village et que les femmes empruntent plusieurs fois par jour pour aller chercher l'eau. Nous arrivons sur un plateau rocheux désertique et rebelote... nous devons redescendre de l'autre côté ! cette fois en empruntant une échelle posée sur le bord d'une belle faille (sécurisée tout de même par quelques branchages !!!). L'échelle Dogon en grosse godasses, c'est pas chose très aisée (heureusement que Pierre est pas là !). Ca passe quand même et ça valait le coup car on débouche, dans la faille, sur un trou d'eau renvoyant par endroit une couleur bleue assez irréelle. Un peu plus loin, le village de Youga Dogorou nous présente ses maisons en terre, perchées et entassées entre les rochers. Dans ce village a lieu, tous les 60 ans, la traditionnelle fête du Sigui. Rendez-vous dans 20 ans ! Passé Youga Dogorou, nous redescendons jusque dans la plaine pour rallier Koundou Guina au bout d'une longue (très longue) piste de sable ! Nous rêvons à nos bières en traînant nos pieds dans le sable et croisons une charrette abandonnée sur le bas-côté de la piste (serait-ce celle de Pierre ?!). Au village, le repas est pris dans une pension assez cossue. Vers 15h00, nous repartons direct pour une montée encore plus ardue ! (ça doit être la fatigue qui rend les montées de plus en plus dures !! quoique là, Abraham nous a caché qu'il y avait des échelles ! Normal, sinon, y'en a qui auraient fait demi-tour !!). Le village de Koundou Dà nous attend, en haut, sur le plateau. Il domine toute la plaine. Nous le traversons et gagnons notre hébergement pour un repos bien mérité. <i>Demain est un autre jour.</i></p> <p><strong>Samedi 17 novembre 2007-J13</strong><br class='autobr' /> Dernier jour au pays Dogon. Nous laissons ce matin nos affaires au campement pour partir faire un petit tour tranquille autour du village de Koundou Dà. Au programme : visite des jardins, des caïmans sacrés (bien planqués dans leur marigot), d'anciennes habitations troglodytes tellems, de peintures rupestres... nous rentrons au camp pour 11h00, l'apéro, le déjeuner et la sieste qui s'ensuit, interrompue finalement par les mouches. La journée est plutôt cool et se termine, en fin d'après-midi, par une dernière excursion au bord de la falaise pour admirer le paysage et le village, tout petit, de Koundou Guina, traversé la veille. La soirée est animée : Petit Tellem (le sculpteur de Yendouma Sogol) nous avait promis nos statues et nous les apporte en personne au moment de l'apéro (comme par hasard !) ; nous savourons le dernier repas préparé par Daniel et ne manquons pas de le féliciter pour la n-ième fois ; puis il y a fête au village, des danses, des chants et de la musique... ce qui plait beaucoup à Abraham ! Nous nous couchons un peu plus tard que d'accoutumée, après une veillée à la lampe à pétrole qui finit par faire tourner la tête. <i>Demain est un autre jour</i>, mais demain, nous quittons les Dogons et sommes un peu tristes.</p> <p><strong>Dimanche 18 novembre 2007-J14</strong><br class='autobr' /> Après une dernière nuit sur les toits à la belle étoile, nous nous levons à 5h45 et prenons notre petit déjeuner. Nous repartons à pied, direction Sangha où le "Bonne Chance" doit nous attendre pour rejoindre la ville. Nous profitons une dernière fois des "Ou Séo, Guinni Séo, Ounoum Séo..." d'Abraham (salutations à rallonge qu'il destine à tous les paysans qu'il croise), de l'ombre des baobabs, et des paysages infinis... L'aventure prend fin et nous quittons avec beaucoup de regret notre équipe de porteurs. Nous voilà partis pour 3h interminables de piste chaotique dans un bus à l'habitacle surchauffé par le soleil de midi ! Chèche mouillé sur le nez pour ne pas respirer la poussière et eau chaude chlorée à portée de main, nous gagnons Mopti où nous nous débarrassons de nos bagages à l'hôtel "Y'a Pas de Problème" puis déjeunons dans un resto, sur le port, une sorte de plat de restes de poissons qui nous fait regretter la cuisine de Daniel (et les mangues) ! Nous revenons à pied à l'hôtel en passant par le marché en effervescence. Vraie douche et repos-doigts de pieds en éventail au bord de la piscine ! Le dîner est servi à 19h30 à l'hôtel dans une ambiance musicale très malienne (chants puis djembé). Je m'endors bien difficilement : le confinement de la chambre me fait regretter les toits dogons et les étoiles. <i>Demain est un autre jour.</i></p> <p><strong>Lundi 19 novembre 2007-J15</strong><br class='autobr' /> La sale journée du retour débute par un réveil matinal et un petit déjeuner qui a un goût de fin de séjour déprimant. S'ensuit une série de longues attentes jusqu'à l'heure du décollage (on ne sait encore pas trop à quelle heure. Mais comme le dit Abraham : "vous, vous avez l'heure ; nous, nous avons le temps !!"). Bref, cela signifie qu'il faut patienter. Après les adieux à nos hôtes maliens, l'enregistrement des bagages et le succinct contrôle aérien, nous montons dans l'avion, direction Marseille, puis Paris. Arrivée à 22h00 en sandales sur le tarmac de Roissy mouillé par la pluie, nuit froide, grèves nationales dans les transports, taxi. Fin de l'aventure.</p> 2008-01-02T12:47:29Z text/html fr Good Morning Vietnam http://blog.cardabelle.net/spip.php?article288 <p>12 août- Derniers préparatifs avant départ. Comme d'hab' : l'éternel défi du "quoi emmener" / "comment tout faire tenir dans deux sacs à dos". Défi difficile, pas toujours réussi, mais ça on s'en rend compte après !</p> <p>13 août- Départ de Roissy à 14h00. Ou plutôt 16 ; y'a des bombes partout dans les aéroports, c'est bien connu ! La correspondance prévue à Hong Kong est ratée, forcément ! Pour rejoindre en vitesse un avion de remplacement, on nous dispense des contrôles habituels !!</p> <p>14 août- Arrivée au petit matin à l'aéroport d'Hanoi. Nous sommes un peu largués en constatant qu'il nous faut remplir tout plein de paperasse pour déclarer qu'on arrive (c'est vrai quoi, on déclare pas assez souvent qu'on arrive !). "Welcome to Vietnam (...) please print in black or green ink" - "Bienvenue au Vietnam (...) veuillez, s'il vous plait écrire à l'encre noire ou verte". Zut, j'ai écrit en bleu ! Tant pis, on verra si ça passe comme ça. Même si les douaniers ont pas l'air commode !<br class='autobr' /> Nous faisons dans le même temps la connaissance de notre guide, Hiên, venu en renfort (nécessaire) pour nous obtenir nos visas.<br class='autobr' /> L'encre bleue ne me vaut pas un retour en France ! C'est tant mieux parce qu'on est les derniers dans l'aéroport et qu'il y a nos sacs qui tournent depuis ½ heure sur le tapis à bagages !<br class='autobr' /> Sortie de l'aéroport et grand bol d'air chaud dans la figure. Vite, le bus climatisé.<br class='autobr' /> Après déchargement de nos bagages à l'hôtel, une 1ère douche et le change de nos euros en dongs, nous effectuons notre première vraie sortie dans la capitale vietnamienne : choc des cultures, bruit, agitation, "motorbike, motorbike" criés par les motos-taxis, encombrement des trottoirs, fumets des bouis-bouis locaux...et toujours, la chaleur... on comprend vite que prendre des douches ne sert à rien !<br class='autobr' /> Bref, je goûte à un premier jus de mangue frais (délicieux) et j'apprends tant bien que mal à marcher dans les rues et à slalomer entre les motos, les vélos et les vendeurs ambulants. Epuisant.</p> <dl class='spip_document_919 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/Hanoi.jpg' width='354' height='472' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Dans les rues d'Hanoi</strong></dt> </dl> <p>15 août- Départ en bus pour Viet Quang. Nous apprenons quelques mots de vietnamien. Arrêt à midi à Doan Hung. Petit bled, petit resto. Premier arrêt toilettes avec les cochons ! Repas copieux comme tous ceux qui suivront et Hanoi Bia (bière locale). Arrêt en pleine cambrousse avant l'arrivée pour voir de près des plantations et récoltes de thé. L'hôtel de Viet Quang en jette ; mais je comprends vite le truc (il y a un truc), les hôtels vietnamiens (comme les maisons d'ailleurs) misent sur le gros oeuvre et la façade principale, pas sur les finitions ni sur les façades latérales ! Du moment que la clim' fonctionne !<br class='autobr' /> Bon, ce soir on visite rapidement la ville (il n'y a qu'une rue) et on file manger au resto du coin, des nems, et du riz, et des boulettes, et du riz, et du bambou, et du riz, et de la couenne de cochon poilue, et du riz. C'est bon (sauf la couenne).</p> <p>16 août- Courte transition en bus jusqu'au village où nous faisons la connaissance de nos porteurs. C'est la grande sortie des villageoises venues voir les préparatifs du départ. Rude marche à travers la campagne et les rizières en raison de notre manque d'acclimatation à la moiteur ambiante. En 10 minutes de montée, nous sommes trempés ; les feuilles de bananier en guise d'éventail n'arrangent pas grand chose, mais c'est toujours un léger mieux. Le pied, c'est qu'il y a de l'eau partout et que les "douches" se multiplient au fur et à mesure de l'avancée.<br class='autobr' /> Nous faisons escale à midi dans le village de Pa Then où une famille nous attend pour le déjeuner et nous prépare du thé frais. L'après-midi est encore plein de rencontres. Des paysans, toujours. Et puis un gars bizarre qui nous fait le salut militaire avec une grosse machette dans le dos. Et qui finalement nous vend des bières ! <br class='autobr' /> Etude de végétation : bananiers, bambous, goyaves, palmiers, canneliers, thé... et p'tites graminées (grrr) qui laissent tout plein de graines sur les bas de pantalon et dans les chaussettes (la merde les chaussettes à bouclettes). J'envoie un courrier à Décathlon en rentrant !<br class='autobr' /> Arrivée à travers les rizières à notre lieu d'hébergement, dans une famille Tay : une ferme perdue au milieu du riz. Etat des lieux : grande maison en bois construite sur pilotis, pièce unique et foyer central pour la cuisine, natte de bambou en guise de plancher (est-ce bien solide ?) Toilettes au fond du jardin, plus loin que les cochons et les canards. Salle de bain... euh... puits dans le jardin. Et puis le coassement des grenouilles dans les rizières !<br class='autobr' /> Repas excellent : nems, boulettes de viande au sézame, légumes sautés, soupe de bouillon à la viande et aux légumes et... riz. On ne sait pas toujours ce qu'on a dans nos bol, mais vu que tout est très bon, on ne se pose pas trop de questions. On finit la soirée à la table (ou plutôt à la natte) de nos porteurs lesquels ont de l'avance sur nous sur la consommation traditionnelle d'alcool de riz, fabriqué dans la ferme même et stocké dans un bidon dont je ne dévoilerai pas les dimensions !<br class='autobr' /> Nous nous initions à ce qui va devenir quotidien : le "mot hai ba yo"de rigueur qui consiste (comme son nom ne l'indique peut-être pas) à compter jusqu'à trois et à boire son verre cul sec. Une fois c'est rigolo, après ça l'est un peu moins... surtout quand au bout du dixième, la bouteille d'alcool a une drôle de couleur. Dis-moi Hiên, c'est quoi qui flotte dans la bouteille ? - C'est rien, c'est pour "la force" - Ah OK ! Sauvage (des guêpes) !! Finalement, le plancher souple et ajouré est bien pratique pour éclipser quelques verres !<br class='autobr' /> Nuit sous la moustiquaire (bien pratique, il n'y a que les gros insectes qui passent en dessous, comme les blattes géantes !!)</p> <dl class='spip_document_920 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/Rizieres.jpg' width='472' height='354' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong> Paysages du Nord Vietnam</strong></dt> </dl> <p>17 août- Réveil coq vers 5h00 (et toujours, les grenouilles). Nous démarrons notre rando sous la pluie, le temps d'arriver au marché de Tan Nam. Je ne sais pas si c'est nous ou les villageois les plus emprunts de curiosité. Toujours est-il que tout le monde s'observe. Le marché est très animé et peuplé de bêtes bizarres que les paysans viennent mettre en vente : têtes et abats de buffles posés sur des tables, rats musqués, volailles, cochons noirs... Ravitaillement pour ce soir et départ pour 7h00 de marche. On commence à se faire à la chaleur (sans pour autant perdre nos habitudes de trois arrosages à l'heure ; les canalisations d'eau en bambous qui parcourent les campagnes sont bien pratiques !) Arrêt déjeuner dans une famille Tay. Bol de nouilles au boeuf. Et sieste !<br class='autobr' /> Nous terminons notre rando dans une ferme plus que rustique, où des femmes aux dents noires laquées nous accueillent. Hiên nous explique que ce sont des voisines venues pour les potins. Le lendemain matin, elles seront là avant notre réveil !<br class='autobr' /> La "douche" (dans la cour) devient folklorique quand les propriétaires décident de tuer le cochon (dans la cour) sans se soucier de quoi que ce soit. Bref, je me prends la fumée des poils de cochon grillés dans la gueule pendant que j'essaie tant bien que mal à m'arroser les cheveux avec une casserole ! (Bouilland, c'est du luxe !!) Je rends la casserole pour le nettoyage du cochon.<br class='autobr' /> Apéro chips de crevettes, dîner "cochon", "mot hai ba yo", dodo.</p> <dl class='spip_document_921 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/Pont_campagne.jpg' width='472' height='354' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>En route pour le marché...</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_922 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/Chemin.jpg' width='354' height='472' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Rando pour tous</strong></dt> </dl> <p>18 août- Réveil coq enroué vers 4h00, chiens vers 5h00, cheval vers 6h00 ! Matinée de marche de Phieng Lang à Quang Nguyen à travers la forêt et plusieurs rivières. La dernière nous vaut un arrêt baignade prolongé, juste avant une belle averse qui nous fait sortir nos capes de pluies et nous mouiller de l'intérieur ! Nous arrivons au village pour le déjeuner.<br class='autobr' /> Nous passons l'après-midi dans notre maison d'accueil, un peu à l'écart du village. Détente. Ou plutôt douche et lessive. Dans la rivière. Hiên essaie de refourguer la sienne, mais personne n'en veut ! Sa sentence est terrible : il refuse de nous trouver des fils à linge pour le séchage. Mais c'est sans compter sur notre imagination débordante et nous finissons par installer des tiges de bambou entre les poutres extérieures de la maison. Ca sert à tout le bambou !<br class='autobr' /> Soirée en forme. Dîner fameux. "Mot hai ba yo" en trop pour certains. Et nuit agitée !</p> <dl class='spip_document_923 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/Maison_traditionnelle.jpg' width='472' height='354' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Maison traditionnelle</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_924 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/Repas.jpg' width='354' height='472' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Miam !</strong></dt> </dl> <p>19 août- Coq à 5h00. Cochons à 5h30. Grosse blatte. Premier petit déj' local (bol de nouilles), avant c'était Vache qui Rit. La journée la plus longue... au coeur de la forêt tropicale. Je remercie les porteurs de nous avoir taillé des bâtons de marche en bambou avec leur machette, car ça grimpe dur dans des enrochements où il faut faire des pas de géant. C'est qu'il y en a des bêtes là dedans, non ? Oui, peut-être... des sangsues, sûr ; des gros vers en forme de tuyau d'arrosage aussi ! Si, si !! Même qu'on aurait bien pu marcher dessus ! Sûr aussi qu'il y a des oiseaux qui font de bien jolis bruits dans les feuilles, mais qui ne montreront pas le bout de leur bec. Est-ce qu'il y a des serpents au Vietnam ? (on demande) - oui, oui, répond Hiên, même qu'il y en a des rouges - Ah bon, ça doit être joli, des serpents rouges !!<br class='autobr' /> Pause de midi en plein soleil (les porteurs ont trouvé le seul buisson qui fait de l'ombre et se sont amassés là-dessous à 15 !!) Coup de soleil pour moi, ça va de soi. La crème ne tient plus sur la peau tellement on sue !! L'orage menace, on repart vite après avoir mangé notre pique-nique au riz (pour changer).<br class='autobr' /> Dure rando et beaucoup de dénivelée pour atteindre, en fin d'après midi, Coc Dong et ses deux fermes Hmongs perdues dans la nature. Dîner de canard (on s'initie à la fabrication des nems), "mot hai ba yo" (pas pour tout le monde !!) et chants patriotiques (nos porteurs, pas nous ! Les Français ne savent pas chanter. On connait que Petit Papa Noël en entier !!) Dodo.</p> <p>20 août- Je ne me souviens plus du coq, mais du radio cassettes des porteurs allumé à 6h00. Programme : redescendre des montagnes et retrouver "la ville". Nous sommes un peu nostalgiques (déjà) et atteignons le village de Coc Re pour midi après avoir croisé plusieurs paysans Hmongs et l'institutrice itinérante du canton.<br class='autobr' /> Dure après-midi : en descendant, nous retrouvons la chaleur et le soleil, ce jour là, tape fort. Nous traversons des champs de maïs avant d'atteindre le pont suspendu de Xin Nam où notre hôtel nous attend.<br class='autobr' /> Soirée dans une "cantoche" du coin, à deux pas de l'hôtel pour fêter le départ de nos porteurs et les remercier de leur aide si précieuse et de leur cuisine délicieuse. Dodo.</p> <p>21 août- Coq !! (ils sont partout !) Après un petit déj' aux crêpes de riz, nous partons jusqu'à Bac Ha dans une jeep plus qu'incertaine sur un chemin plus qu'incertain. Visite de la ville, son petit marché, ses commerces de tissages, son bureau de poste. Et un peu de repos.<br class='autobr' /> Dîner dans un boui boui proche de l'hôtel. Petite blague de Hiên qui nous fait un "mot hai ba yo" à l'alcool de maïs (lequel est deux fois plus fort) sans nous prévenir. Gros orage. On termine notre soirée aux chandelles, puis à la frontale. Dodo.</p> <dl class='spip_document_925 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/Village.jpg' width='472' height='354' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Rencontres</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_926 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/Marche.jpg' width='354' height='472' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Jour de marché</strong></dt> </dl> <p>22 août- Réveil coq et sorte de gros canari dans une cage qui fait un boucan insensé, là-bas, dehors ! Départ matinal pour le marché coloré de Coc Ly. Les villageoises Hmongs, très élégantes, s'y retrouvent pour leurs achats de tissus et de vêtements. Les hommes achètent chevaux, buffles et tabac. Nous on achète des tissages et des tentures en négociant des prix déjà très bas !<br class='autobr' /> L'après-midi : descente en bateau sur la rivière Chay. Après un départ mouvementé lié au courant, nous profitons d'un paysage tropical luxuriant et de quelques belles cascades. Nous finissons la journée à Lao Cai, à la frontière chinoise et observons le va et vient des vélos, surchargés, sur l'unique pont qui rejoint les deux pays.<br class='autobr' /> Notre retour à la vraie ville est marqué par un jus de mangue frais et l'achat d'une bouteille de vodka vietnamienne (alcool de riz), histoire de pas perdre nos bonnes habitudes dans le train de nuit qu'on s'apprête à prendre.<br class='autobr' /> La gare est bondée et nous avons bien du mal à nous frayer un chemin au milieu de cette foule avec tous nos sacs. Mais où sont les porteurs ? Nous atteignons enfin notre voiture et prenons connaissance de notre cabine. Hiên nous laisse entendre que c'est son anniversaire, mais sa carte d'identité indique le 10 mai !! Au moins on sait l'année. Vu les mystères qu'il nous a fait depuis 9 jours sur sa date de naissance, on est devenu très méfiants. Et pour cause... "Mot hai ba yo" quand même, au cas où ! Ca laisse perplexe les contrôleurs.<br class='autobr' /> Demi sommeil pendant les 10h00 de train.</p> <p>23 août- arrivée à Hanoi vers 5h00. C'est déjà l'effervescence dans les rues et le marché de gros est en pleine activité. Ce sont des centaines de vélos qui vont et viennent dans les rues qui longent la voie ferrée. Un peu vaseux, on rejoint notre hôtel pour un peu de repos et un petit déjeuner complet (avec du BEURRE !)<br class='autobr' /> La visite de Hanoi commence avec la visite du mausolée de Ho Chi Minh (où le père de l'indépendance du pays est embaumé), ses anciens appartements et le Temple de la Littérature à la mémoire de Confucius et des grands Lettrés du pays... expliqués par un Hiên très sérieux. C'est que, quand il s'agit du père de la patrie, on ne rigole plus. On salue donc "Oncle Ho" sans rigoler en avançant au pas et en rang s'il vous plaît dans sa dernière demeure...<br class='autobr' /> On se dégote un resto très authentique pour midi, dans le centre de Hanoi. Et on goûte au plat traditionnel de poisson grillé (je ne me souviens plus du nom) : bref, c'est du poisson qu'on fait cuire nous même au-dessus d'un butagaz et qu'on assaisonne avec des légumes, des herbes, des cacahuètes, des oignons et de cette petite sauce à la saveur indéfinissable que l'on apprendra plus tard être faite à base de bélostome (voir "google" image). Délicieux !!<br class='autobr' /> L'après midi est consacré à la visite du musée d'ethnologie de Hanoi qui présente l'ensemble des 54 ethnies qui composent le Vietnam et de leurs us et coutumes. On reconnaît là quelques unes de nos rencontres faites dans les montagnes et on fait un saut dans le temps.</p> <p>24 août- Départ en bus pour la baie d'Along. Déjeuner de crabes, crevettes et autres calamars... sur notre sampan qui a pris la mer, direction les gros rochers posés sur l'eau. Miam. Arrêt en route pour visiter une grotte que j'ai rien compris si c'était des chinois ou des singes qui l'avaient découverte. Visite aussi d'un point de vue sur la baie depuis l'île de Titop. Et puis et puis... nuit sur le bateau après une longue baignade nocturne dans les eaux chaudes de la baie et un toast spécial porté à Hiên (en retard) pour son anniversaire. Nos investigations poussées nous apprennent que c'était bien le 22 (les naissances, dans les campagnes ne sont pas déclarées le jour même mais parfois plusieurs mois après). Dodo après expulsion de deux énormes blattes qui traînaient au-dessus des lits (mais sont-elles vraiment parties ?)</p> <dl class='spip_document_927 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/Along.jpg' width='472' height='354' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Baie d'Along</strong></dt> </dl> <p>25 août- Ahh, la baignade matinale de 6h30 ! L'eau est toujours aussi chaude, les bactéries sans doute aussi, mais bon ! Petit déjeuner puis visite d'un village de pêcheur flottant. Retour sur terre en fin de matinée et route en direction de Ninh Binh et la baie d'Along terrestre. A Tam Coc, rapide visite d'une boutique de broderie puisque c'est la spécialité du coin, dîner dans la cour de l'hôtel, "mot hai ba yo", proposition de "mot hai ba yo" aux ...ouilles de bouc (voir 16 août), mais refus de notre part. Dodo.</p> <p>26 août- Journée vélo (ça aurait manqué). Nous parcourons la campagne entre Tam Coc et Truong Yen à travers des paysages magnifiques. Rochers calcaires posés au milieu d'une campagne humide où les nénuphars et les fleurs de lotus sont partout. Nous terminons notre matinée par une heure de bateau sur les méandres d'eau qui inondent la région pour accéder aux villages de pêcheurs.<br class='autobr' /> Retour sur Hanoi dans l'après-midi, soirée au théâtre de marionnettes sur l'eau (art traditionnel) et dans les rues d'Hanoi toujours en ébullition.</p> <dl class='spip_document_928 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/Ninh_Binh.jpg' width='472' height='354' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Along terrestre (pas tant que ça !)</strong></dt> </dl> <p>27 août- Hanoi toujours. Dernier jour, derniers achats et dernière virée dans la capitale vietnamienne. Je me prends un dernier bol de riz avec viande et légumes sur le trottoir pour 50 centimes. Et puis je me perds dans les rues de la vieille ville avant de reconnaître (ouf !) la rue des jouets où se trouve notre hôtel. Quelques photos et nous avons rendez-vous avec Hiên à l'hôtel pour un au revoir avant de reprendre l'avion.</p> <dl class='spip_document_929 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/Hanoi_Sophie.jpg' width='472' height='354' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Hanoi</strong></dt> </dl> <p>28 août- Arrivée tôt à Paris. Mauvais temps. Fin.</p> 2006-09-12T07:01:03Z text/html fr Les vacances de Tata (version 2005) http://blog.cardabelle.net/spip.php?article233 <p><strong>Vendredi 12 août</strong><br class='autobr' /> Je ne suis pas encore partie, mais les 1ers problèmes surgissent : comment tout faire rentrer dans les 2 sacs à dos en sachant qu'il faudra se les trimballer pendant 15 jours ? Questions existentielles : le pull en laine est-il vraiment nécessaire ? Combien d'épaisseurs de sacs poubelles mettre à l'intérieur du sac à dos ? Faut-il emporter de la crème solaire ? Y a-t-il des moustiques en Islande ?</p> <p><strong>Samedi 13 août</strong><br class='autobr' /> Départ de Roissy à 14h00. Tout se passe normalement jusqu'à l'interruption des embarquements suite à la découverte d'un bagage suspect. L'aéroport peut sauter 15 fois avant l'arrivée des démineurs, 1h15 plus tard. Course sur les tapis roulant pour rattraper le retard et atteindre la porte d'embarcation. "Ah ! vous devez être les derniers" nous assène nonchalamment un contrôleur au portique de sécurité !!<br class='autobr' /> Vol de 3 heures puis arrivée au pays des Trolls. 14°C. Rapide visite de Reykjavik. Achat de cartes postales (des fois qu'on n'en retrouve pas ailleurs). Petit resto "abordable" dégoté après 1h00 de déambulation dans les rues de la capitale Islandaise. Nuit en guesthouse toute nullos où un Chinois ne parlant ni l'islandais ni l'anglais nous accueille et est incapable de comprendre l'heure à laquelle on souhaite prendre notre petit déjeuner !</p> <p><strong>Dimanche 14 août</strong><br class='autobr' /> Nous faisons la connaissance de Thora, notre guide, au petit matin. Sous la pluie et 12°C nous rejoignons à pied la gare routière pour y prendre un des bus de ligne qui desservent tout le pays. Direction, la vallée de Thorsmörk. Nombreux passages à gué un peu olé olé (rapport aux coups de volants du chauffeur pour contrer le courant de l'eau et les rochers), avant d'atteindre un camping du bout du monde où nous déchargeons tout le matériel et montons la tente commune et les tentes individuelles. Déjeuner rapide façon "buffet" : harengs, truite fumée, viande de mouton fumée, Kaviar (purée d'œufs de poissons en tube).<br class='autobr' /> Balade dans l'après-midi sous une pluie qui finit par l'emporter sur le soleil.</p> <p><strong>Lundi 15 août</strong><br class='autobr' /> Grande randonnée dans des paysages impressionnants et, point d'orgue de la journée, ascension de la montagnes des Lagopèdes avec vue à 360° sur les trois glaciers des environs. Pas de pluie, même si quelques nuages ont parfois déclenché quelques sorties de Gore-tex intempestives.<br class='autobr' /> Retour au camp à 17h00. Bataille acharnée avec les gérants du camping qui donnent la clé des douches à qui ils veulent bien la donner, malgré la présentation des 300 couronnes requises (4€ !) La douche est en bonne voie 2h00 plus tard, mais c'est sans compter sur la maladresse d'un ouvrier du camping qui fait sauter les canalisations en installant la toute nouvelle arrivée d'eau, une source chaude ayant été découverte quelques semaines plus tôt en amont du camping.</p> <p><strong>Mardi 16 août</strong><br class='autobr' /> Départ à 10 heures pour la faille de Stakkholtsgjà où se déversent les eaux d'un glacier. Passage d'acrobates au-dessus des rivières formées par les fontes glaciaires. Finalement, passage à pied dans la flotte, car il y en a trop.<br class='autobr' /> Pluie toute la journée + vent<br class='autobr' /> Journée "flotte", donc !<br class='autobr' /> ...sauf pour la vaisselle. La canalisation a re-pété ! (après la douche, heureusement !)</p> <p><strong>Mercredi 17 août</strong><br class='autobr' /> Lever 6 heures. Démontages des tentes et départ en bus pour Vik (300 habitants), au bord de l'océan.<br class='autobr' /> Après-midi consacrée à la visite des falaises et des quelques macareux encore présents sur le site avant leur grand voyage migratoire. Journée sous le soleil (ce qui, aux dires de notre guide, est exceptionnel pour la région !) et douche froide pour finir (problèmes de chaudière - ça ne s'invente pas !)<br class='autobr' /> Au dîner : 2 saumons entiers en papillote au barbecue et découverte du skyr, excellent fromage blanc épais islandais.</p> <p><strong>Jeudi 18 août</strong><br class='autobr' /> Douche chaude pour ceux qui ne l'ont pas prise la veille !<br class='autobr' /> Rangement du matos et quartier libre dans Vik : plage de sable noir, fabrique de vêtements en laine islandaise, supermarché, et banque (pour changer nos euros toujours en poche et boire un café offert par les employés !)<br class='autobr' /> Départ en bus à 12h30 pour le Parc National de Skaftafell. Nous arrivons vers 15h00 au pied du point culminant d'Islande, le Hvannadalshnükur (2 119 m) recouvert de neige et de glace.<br class='autobr' /> Soleil, soleil. C'est qu'il ferait presque trop chaud ! Sauf à l'approche des glaces du Skaftaffelsjökull auprès desquelles nous allons faire un tour avant le dîner patates / boulettes de viande (de mouton, cela va sans dire). C'est bon la boulette, mais moins que la toupette, quand même.</p> <p><strong>Vendredi 19 août</strong><br class='autobr' /> Après un bref passage à la chute de Svartifoss caractérisée par ses orgues basaltiques, ascension du Mont Kristine (dénivelée 800 m), du moins, début d'ascension car le sommet est dans un brouillard qui nous nargue en faisant du yo-yo au-dessus de nos têtes. Retour le long des langues glaciaires du Vatnajökull.<br class='autobr' /> Retour au campement vers 16h00 et douche chaude (bouillante !) à 100 couronnes (1,2€), limitée à 5min. Eglefin salé au dîner, et crème caramel magique qui se fabrique toute seule (ne me demandez pas la recette, c'est dégueulasse). La nuit tombe de plus en plus tôt.</p> <p><strong>Samedi 20 août</strong><br class='autobr' /> Réveil sous un crachin qui durera toute la journée. Début de balade pour le glacier de Morsàrdalur, mais retour anticipé en raison du mauvais temps. Journée repos, donc, passée à la boutique de souvenirs du camping et dans la salle vidéo qui passe en boucle un film sur les éruptions volcaniques de la région.<br class='autobr' /> Cuisson d'une centaine de côtelettes de mouton au barbecue, ce qui correspond à 6 côtelettes par personnes !! (Il n'en restera pas !)</p> <p><strong>Dimanche 21 août</strong><br class='autobr' /> Départ en bus à 9h00 pour le lac glaciaire de Jökulsarlön atteint vers midi, après 2 heures de marche sous un ciel pluvieux. Pique-nique mouillé (et rapide !) dans un cadre grandiose marqué par les icebergs du glacier de Breithamerkurjökull qui dérivent jusque sur la plage de sable noir et les phoques qui n'ont pas l'air de souffrir du froid !<br class='autobr' /> Dégustation d'un chocolat chaud dix fois trop sucré avant de reprendre le bus pour le camping.<br class='autobr' /> Système D : séchage des gants et des chaussettes sur les radiateurs du bus (il ne faut pas compter sur le camping pour pouvoir sécher ses vêtements !)</p> <p><strong>Lundi 22 août</strong><br class='autobr' /> Lever 6h00 sous un temps toujours pluvieux. Démontage des tentes et rangement. Départ par le bus de 8h00. Arrêt en route pour aller admirer une splendide cascade double avec son arche cassée. Pistes de terre noire. Paysages exceptionnels. Beau temps.<br class='autobr' /> Arrivée au camping du Landmannalaugar vers 12h00. Montage des tentes dans les cailloux et sous un petit vent sympathique qui sèche notre matériel.<br class='autobr' /> Balade de 2h00 dans l'après-midi avec ascension (raide) du sommet le plus proche. Vue magique sur l'ensemble du site et de ses couleurs si caractéristiques.<br class='autobr' /> De retour au campement rapide investigation auprès de la rivière d'eau chaude (35 à 45°C) qui circule derrière le camping. Conclusion : avec une température extérieure de 5°C, on va remettre la baignade à plus tard !</p> <p><strong>Mardi 23 août</strong><br class='autobr' /> Randonnée jusqu'aux solfatars puis ascensions et passages sur crêtes avec bonnets, gants et capuches (rapport au vent qui souffle de plus en plus fort). Paysages magnifiques et tourmentés. <br class='autobr' /> Retour au camping. Douche froide à 300 couronnes ! C'est la douche froide en trop et on exige remboursement de nos 4€.<br class='autobr' /> Au dîner : 5 kg d'omble-chevalier pêchés dans la journée dans le lac que nous visiterons demain avec une sauce à la crème et aux poireaux.</p> <p><strong>Mercredi 24 août</strong><br class='autobr' /> 3 à 5°C. Vent très fort. Ciel dégagé.<br class='autobr' /> Confection de sandwiches au saumon fumé et à l'omble-chevalier. Ca fait très chic !<br class='autobr' /> Grande randonnée vers le (beau) lac Mosche de cratère, en luttant sur tout son pourtour contre un vent très violent. Un endroit abrité pour la pause n'est trouvé qu'à 13h30.<br class='autobr' /> Café/thé de retour au camping et douche... chaude. C'est pas du luxe par cette température (De la neige est annoncée pour la nuit)<br class='autobr' /> Repas de fête pour le dernier soir au camping : deux gigots de 3 kg chacun à l'ail et en papillote au barbecue.</p> <p><strong>Jeudi 25 août</strong><br class='autobr' /> 2°C. Vent très fort (la météo annonce de 120 à 130 km/heure). A notre grande déception, il n'a pas neigé ! Démontage très périlleux des tentes sur lesquelles on fini par s'asseoir pour ne pas les voir s'envoler !<br class='autobr' /> Départ en bus (ah ! le bus !!) à 14h30. Arrêt en cours de route au pied du volcan Ekla récemment enneigé. Le bus met un quart d'heure pour doubler un troupeau d'une trentaine de chevaux islandais qui ne veulent pas quitter la route.<br class='autobr' /> Arrivée à Reykjavik à 19h00 par grand soleil et sans trop de vent. Guesthouse... lit, couette, douche !!!<br class='autobr' /> Dîner dans le resto branché où notre guide travaille comme barmaid les week-end. Thora nous y a fait préparer un menu spécial viande/poisson à 22 € (soit l'équivalent de 5 douches ½, pas cher du tout pour un plat au resto en Islande !!)</p> <p><strong>Vendredi 26 août</strong><br class='autobr' /> Lever 4h45 pour rejoindre l'aéroport à 40 km de Reykjavik. Il fait déjà jour... et 5°C.<br class='autobr' /> L'arrivée à Paris se fait (forcément) dans la chaleur et la cohue avec une remise de bagages quelque peu cafouilleuse (on se demande encore si le monsieur de Tel-Aviv a pu récupérer les siens !)</p> 2005-08-31T19:59:18Z text/html fr Les vacances de Tata http://blog.cardabelle.net/spip.php?article160 <p><strong>J1</strong> : vol Paris / Montréal via Zurich (oui, je sais ! c'est idiot). C'est long... Heureusement, la compagnie Swiss a concocté à ses passagers toute une série d'occupations : outre la télé et ses programmes très "culturels" (ah, non, j'oubliais, la mienne était cassée !), nous sommes conviés à (dans l'ordre) apéritiver, déjeuner, prendre le café, goûter, apéritiver, dîner et déguster, en sus, un petit cadeau aux couleurs de la compagnie : du chocolat suisse ! Je sais pas ce qui m'a pris d'acheter des bonbons Ricola avant de partir ! Arrivée à Montréal : 15h00, heure locale. Réception par notre guide -Dominique- qui nous accueille chaleureusement avec (coutume locale ??) trois Vesses-de-Loup de la taille d'un ballon de foot (si, si... big... c'est l'Amérique !) Il a couru les bois avant de venir nous chercher ! Dépôt à l'hôtel au centre de Montréal, déchargement, extinction de la clim' (!!), douche... dodo ?! Non, pas dodo. Restaurant. "Le P'tit Plateau", ça s'appelle. C'est pas mauvais. C'est même bon. Sauf qu'on a aucune idée des prix ! 32,60$, c'est cher ça, non ? (retour en France : 21,24€ : Ah non, finalement !). Point positif, l'addition est personnalisée ; pas besoin de faire ses comptes sur le coin de la nappe. Dodo : 21h00 !! (3h00 heure française).</p> <p><strong>J2</strong> : petit déjeuner avec tout plein d'Américains qui ont investi l'hôtel et ont d'ailleurs fait plein de boucan dans les couloirs durant la nuit ! Départ pour le Parc de la Jacques Cartier à 8h15 (je précise, vu qu'ici tout s'appelle "Jacques Cartier" que la Jacques Cartier est une rivière). Route, et encore route. Des routes toutes droites au milieu des bois, et des lacs, et des bois, et des lacs...!</p> <p>Bifurcation. Entrée dans le Parc. "Salut copine" (Dominique à la garde du Parc !) Routes plus petites et plus tordues. Mais où kon va ? C'est pas un camping ça ? Si, si. On est juste à 6 km des douches et des éviers à vaisselle, c'est tout. Les toilettes sont à 20 m car sèches et sans électricité ! Nous considérerons ça comme un luxe. Déjeuner et premiers contacts avec la nature canadienne. Installation et première balade interrompue par un castor qui a inondé le chemin avec son barrage ! Le soir, Dominique cuisine. On ne dérange pas un guide qui cuisine ! On peut lui éplucher les légumes, mais c'est tout ! Soirée autour d'un feu, bienvenu, car la nuit tombée, fait plutôt <i>frette</i> dans les bois. Le feu remplacera la TV pendant 15 jours !</p> <p><strong>J3</strong> : petit déjeuner 7h30. <i>"Versez le contenu de votre sachet de chocolat dans une tasse. Ajoutez de l'eau chaude. Pour une véritable gâterie, mettez du lait à la place de l'eau"</i> ! Ah tiens, je vais faire ça !! Aujourd'hui : randonnée au-dessus de la rivière Sautauriski. Première rencontre avec un orignal broutant au milieu de la rivière et ne rechignant pas à une séance photo prolongée. Retour au campement dans l'après-midi. Raid aux douches. 2x25 cents les 4 minutes (elles vont devenir précieuses désormais les pièces de 25 cents !)</p> <p><strong>J4</strong> : démontage des tentes et route vers le Parc des Grands Jardins. Dominique trouve bonne l'idée d'emprunter un raccourci au milieu d'une forêt incendiée, sur des chemins quelque peu chaotiques !! On manque de se manger une voiture arrivant en sens inverse : notre chauffeur est occupé aux champignons et aux oiseaux dans le ciel ! Bon, passons. Direction le camping. 1er constat encourageant : les douches sont à côté ! Déchargement, montage des tentes... Ca va devenir une habitude ! Cet après-midi : glandouille les pieds dans la rivière, puis très vite hors de la rivière, lecture, apéro, cuisine, douche, dîner, feu...</p> <p><strong>J5</strong> : préparation des sandwiches pour la journée. Sandwiches au thon ("le thon, c'est bon, le thon blanc c'est excellent". Ils sont cons ces Français ! les Québécois font pire avec le lait "Québon" !). Départ pour la randonnée du jour : le sentier du Mont du Lac des Cygnes (sans tutu). C'est bôôô... Points de vue superbes, un peu venteux. Découverte de la taïga. C'est <i>ben l'fun</i>. En plus c'est plein de myrtilles. Pardon, des bleuets. Un petit saut chez le <i>dépanneur</i> pour réapprovisionner nos vivres et allez... ce soir, c'est fête, je me fais 8 minutes de douche !!!</p> <p><strong>J6</strong> : pluie matinale. D'abord gentille, puis un peu moins ! Petit déjeuner sous abri puis rangement des tentes en profitant d'une accalmie. Route vers le Parc du Saguenay (lequel est jumelé, pour l'anecdote, avec celui des Cévennes). Pluie. Accalmie : pique-nique. Pluie. Accalmie : balade en forêt. Pluie. Fin des averses : retour au camping. Lessive : sportif ! C'est qu'il en faut des pièces de 25 cents pour le lave-linge et le sèche-linge !! Mise à contribution de toute l'équipe. Mauvaise gestion du temps de séchage. Le linge finit sur un fil ! Bonne vieille méthode.</p> <p><strong>J7</strong> : route jusqu'au départ de la randonnée. Arrêt à l'Anse Saint-Jean pour voir le pont couvert et accessoirement aussi, le pont de Florac. Randonnée le long du fjord du Saguenay et de l'anse Saint-Jean. Beaux points de vue sur fjord et cascades.</p> <p><strong>J8</strong> : sentier des Caps. Point de vue sur la Baie Eternité, puis pique-nique au bord d'un lac avant de redescendre à notre véhicule de location "Légaré" ! (ça ne s'invente pas). Nous manquons de devoir abandonner Dominique en forêt, charmé par le chant des chanterelles. Nous en ramenons un plein sac pour le dîner de ce soir. Arrêt minute de Dominique au <i>dépanneur</i>. On en profite pour lui dérober son appareil photo numérique et faire plein de photos idiotes.</p> <p><strong>J9</strong> : départ pour la région de Grande Bergeronne, le long du Saint-Laurent. Traversée du fjord du Saguenay en bac et arrêt à Tadoussac. Une ville ! Une poste ! Des touristes. Pique-nique à l'écart de l'agitation sur un promontoire au-dessus du Saint-Laurent. Arrivée au camping en milieu d'après-midi. Dominique a encore eu la bonne idée de prendre un raccourci !</p> <p><strong>J10</strong> : pluie, pluie, pluie. Petit déjeuner comme on peut sous une bâche. Et pas d'eau chaude pour la vaisselle. Gore-tex de rigueur ! Visite du centre d'interprétation du cap Bon Désir où l'équivalent d'un "Jérôme" québécois nous explique les baleines et les plantes sauvages. Descente vers Tadoussac où on préfère le resto au pique-nique, histoire de changer des chips et des sandwiches au cheddar. Nous savons que nous embarquons en Zodiac pour aller voir les baleines "de près". Ce qu'on sait moins, c'est qu'on doit faire la queue avant pour prendre notre paquetage (un peu comme au ski) : en moins de deux, on est gônnés comme des pêcheurs de gros. Nous serons donc l'équipe "rouge". Dominique se fout de notre gueule. Lui, il ne vient pas. L'a dû repérer une <i>pitoune</i> dans la région... (je ne traduirai pas !) Embarquement sur le Zodiac ; choix du siège capital (mais ça, on ne le sait pas encore !!!). Accélérations, décélérations, arrêt, tangage, re-accélération, observation. C'est un rorqual commun. Ah bon ! C'est pas très stable, quand même ! ...3h00 sur l'eau avec, en prime une petite remontée sur les eaux du fjord avant de rentrer, histoire de voir une belle cascade et de beaux rochers qui tombent dans l'eau. Voilà qui va laisser de bons souvenirs à mes petits genoux qui n'ont pas très bien supporté les soubresauts du bateau lors d'un moment d'observation intense. Le conducteur dudit navire avait dû faire un pari avec ses <i>chums</i> avant le départ ! genre, je vais bien arroser ceux de l'arrière et bien secouer ceux de l'avant ! Mission accomplie. Choix du siège capital, j'avais dit ! On a même pu photographier un beau vomi parmi nos troupes à l'arrivée. Non, ce n'était pas moi. Qu'est-ce qu'ils sont cons ces Français ! <i>Criss</i> de Français !! Epuisant !</p> <p><strong>J11</strong> : Démontage du campement et route vers la Parc des Hautes Gorges de la Rivière Malbaie. Arrêt en route à Port-au-Persil petit village rustique. Très rustique. Et à la Malbaie pour le pique-nique et le réapprovisionnement. Je crois bien qu'on termine par le plus top des campings ! Premier <i>dépanneur</i> à 40km. Pas d'eau potable. Pas d'électricité. Un quart d'heure de marche à pied pour aller aux douches, interdiction de circuler en véhicule en dehors des accès au camping. Bon, on n'est plus à ça près. De toutes façons dans deux jours, on est au motel, bonne nouvelle... Francis Cabrel à la radio !! Vaisselle improvisée à la lampe torche et sans eau chaude à un pauvre robinet de jardin ! Pour faire passer la crise, Dominique prévoit des guimauves sur le feu. C'est rigolo, mais c'est pas top bon.</p> <p><strong>J12</strong> : Fait <i>ben frette</i> ce matin ! Polaire et pantalon. Petit déjeuner : œufs, bacon + toasts au sirop d'érable. Aujourd'hui : l'Acropole des Draveurs. 820m de dénivelée sur 5 km. Dominique nous fait peur avant de partir, <i>faque du coup c'est pas si pire</i> ! Point de vue vertigineux sur la rivière Malbaie, les gorges et les lacs d'altitude, à l'horizon.</p> <p><strong>J13</strong> : départ matinal pour fuir les moucherons qui ont envahi le camping avec le petit réchauffement de l'air. Route pour Québec et arrêt à Baie-Saint-Paul, village d'art et d'artisanat. Visite de la vieille ville de Québec : vieilles rues, remparts, château de Frontenac et... <i>magasinage</i>. Transfert au motel !!! Bonne nouvelle !!! Douche !! 20h30 : resto, "Le Lapin Sauté". Dominique <i>cruise</i> encore la serveuse ! Je me laisse tenter par les "Deux Cuisses en l'Air" (jamais à court d'idées ces Québécois !!). Trop mangé moi !</p> <p><strong>J14</strong> : route vers Montréal. Traversée des faubourgs de Montréal. Quartier portugais, quartier grec... Visite du vieux Montréal au pas de course, ambiance américaine, tours, banques, sorties de bureaux... Achat de sirop d'érable au supermarché et visite des toilettes de l'Hôtel de Ville. Aéroport à 16h00. Le plus dur s'en vient : 16h00 de pérégrination d'avion en avion, d'aéroport en aéroport, navettes, RER, métro... Montréal-Paris via Zurich ! (encore !) Et encore : dîner (19h00 heure canadienne), petit déjeuner (5h00 heure française / 23h00 heure canadienne !!!), chocolat suisse, télé merdique)</p> <p><strong>J15</strong> : arrivée à Roissy. Epuisant mais épatant.</p> <p>Au terme de ce voyage, il me reste à décerner quelques bons et mauvais points aux principaux acteurs locaux :</p> <p><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Mauvaise note pour les castors qui n'ont pas montré le bout de leur museau, mais seulement leur maison tout en bois et leur sale travail de déforestation (laissent que les sapins ; mauvais les sapins, pas bon !) <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Mauvaise note également pour les caribous. Mais mieux valait, car comme dirait un certain G.B. (que je ne nommerai pas) : "quand le caribou, le carpette". <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Se font recaler, les ours, qui ont nargué leurs observateurs en ne montrant que leur caca ! Non mais ! <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Un avertissement aux <i>p'tits suisses</i> (qui ne sont pas des fromages blancs comme tout un chacun pourrait le penser, mais des écureuils rayés) qui préviendront leur monde quand ils auront fini de chaparder dans les assiettes au p'tit déjeuner et qu'ils arrêteront de bombarder les tentes de pommes de pin à 6h00 du mat' ! Sales bestiaux !! <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Mauvais points attribués aux moustiques (big moustiques), aux moucherons carnivores et aux araignées des douches ! <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Bonne note à "Epic Porc", le porc-épic que nous pardonnerons de nous avoir réveillé à 4h00 du matin pour venir fouiller dans la caisse à bois devant les tentes. <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Mention particulière aux rorquals qui ont accepté de partager plusieurs de nos apéros en dévoilant leur dos à l'horizon du camping, dans le Saint-Laurent et qui nous ont salué de manière plus approfondie lors du rapprochement en Zodiac <br /><img src='http://blog.cardabelle.net/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Bons points attribués en vrac aux bélugas, aux bernaches du Canada, aux chauves-souris, aux cormorans, aux phoques, aux vautours, aux faucons, aux crapauds, aux marmottes... à bien y réfléchir, je crois que nous n'avons pas vu de chien !</p> <dl class='spip_document_447 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/soph_taiga.jpg' title='Taïga - Mont du Lac des Cygnes' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/soph_taiga-s.jpg' width='100' height='150' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Taïga - Mont du Lac des Cygnes</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_449 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/soph_hautes-gorges.jpg' title='Les Hautes-Gorges de la rivière Malbaie' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/soph_hautes-gorges-s.jpg' width='100' height='150' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Les Hautes-Gorges de la rivière Malbaie</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_451 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/soph_orignal.jpg' title='Orignal' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/soph_orignal-s.jpg' width='100' height='150' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Orignal</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_453 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/soph_quebec.jpg' title='Québec' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/soph_quebec-s.jpg' width='150' height='100' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:150px;'><strong>Québec</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_455 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/soph_canards.jpg' title='Attention, canard !' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/soph_canards-s.jpg' width='150' height='100' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:150px;'><strong>Attention, canard !</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_457 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/soph_bac.jpg' title='Sur la route des baleine...' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/soph_bac-s.jpg' width='150' height='75' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:150px;'><strong>Sur la route des baleine...</strong></dt> </dl> <p>Voilà qui en somme devrait vous <i>donner l'goût</i> d'une petite virée outre Atlantique.</i> </strong></p> 2004-09-21T07:38:19Z text/html fr