blog.cardabelle.net http://blog.cardabelle.net/ fr Un sapin de Noël ? http://blog.cardabelle.net/spip.php?article466 <p>Renseignement pris, des copains avaient effectivement bel et bien leur sapin fin novembre, mais évidemment, il s'agit de <strong>sapins artificiels</strong>... Aussi beaux soient-ils, nous n'étions pas prêts à acheter pareil arbre. On n'a pas construit une maison en bois vrai de vrai pour avoir un faux sapin de Noël. On veut du vrai aussi pour Noël ! Même notre couronne est en vrai végétal, alors il serait vraiment déplacé d'avoir le reste en plastique.</p> <p>Certes, on a bien des boules en plastique, histoire qu'elles résistent à nos chérubins un peu turbulents et brutasses, mais nous ne sommes pas du tout prêts à passer au sapin en plastique. Il nous manquerait l'odeur, le toucher, tout ça...</p> <p>Nous avons donc reluqué les <strong>sapins coupés</strong>. Après tout, après avoir construit une maison en bois, on est responsable de tant d'arbres exploités, qu'on peut bien en couper un de plus, ça ne prêtera pas à conséquence ? Et puis d'abord, il faut soutenir la filière bois, l'économie française, etc... Bref, achetons un sapin coupé ! Quoi ?!? plus de 20 euros ?!? Ils sont fous au quoi ? On veut bien soutenir l'économie, mais quand même... il faut aussi soutenir notre porte-monnaie ! Et charité bien ordonnée commence par soi-même.</p> <p>Et pourquoi pas un <strong>sapin bien vivant</strong>, alors ? Oui, mais là, il y a un petit blocage psychologique. Peut-être aurions-nous l'esprit un peu trop pastoraliste. On veut bien soutenir la filière bois ou les pépiniéristes, mais, on n'a pas combattu l'avancée des conifères sur les Causses ou les Pyrénées afin de maintenir des espaces ouverts, pour maintenant planter un conifère chez nous... On ne va jamais s'en sortir ! Le vrai dilemne, cette histoire de sapin de Noël !</p> <p>Pourtant, les enfants insistent. On grapille du temps en expliquant que si on l'achète trop tôt, il va perdre ses aiguilles, et ne tiendra même pas jusqu'au 25 décembre. Mais le temps passe, et l'excuse ne tient plus longtemps. Finalement, on se résout à aller chez un pépiniériste, qui semble de loin avoir des arbres coniques qui pourraient faire l'affaire. De plus près, il s'agit de buis magnifiques, mais au prix rébarbatif - quelle idée de pousser aussi lentement, aussi ! - d'ifs - le prix et les baies poison nous freinent encore - de thuyas - rien que le nom nous hérissent le poil... - ou de sapin. Et là, miracle, un <strong> <i>Picea aurea conica</i> </strong> qui coûte à peine deux fois plus cher qu'un sapin coupé, qui pousse très lentement, ne mesurera dans quelques décennies même pas 2 m de haut, et qui gardera toujours sa forme parfaitement conique sans jamais avoir à le tailler. Le rêve ! Et en plus, on n'aura même plus la mort du moindre sapin sur la conscience. Alleluia !</p> <dl class='spip_document_1852 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/noel2009-1-3.jpg' title='Tadaaahhh !' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/local/cache-vignettes/L240xH320/noel2009-1-3-32f3c.jpg' width='240' height='320' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:240px;'><strong>Tadaaahhh !</strong></dt> </dl> <p>Et voilà notre sapin pour la vie, définitivement à l'extérieur, ce qui permet aux voisins et automobilistes d'en profiter quand il brille dans la nuit. Inutile de préciser qu'à peine installer sur la terrasse, les enfants se sont mis à la tâche, le décorer à outrance. Leur père est passé derrière eux pour refaire un peu la déco, histoire qu'on voit encore quelques aiguilles. Si ça, ce n'est pas Noël ?!? Les enfants sont ravis, les parents aussi. Il ne reste plus qu'à demander au <strong>Père Noël</strong> un joli et grand pot, pour remplacer après les fêtes son pot noir en plastique façon poubelle.</p> 2009-12-12T06:05:00Z text/html fr Anne Des papillons et des étoiles http://blog.cardabelle.net/spip.php?article455 <p>Il était une fois une petite maison faite rien que pour nous, sur mesure, tout juste ajustée à nos rêves, et qui fleure bon le bois et raisonne du bruit de notre vie : les cris, les rires ou les pleurs des enfants, les miaulements du chat, le ronronnement du poêle parfois, la quincaille de la cuisine... Elle nous va comme un gant, et nous dorlote. Elle nous promet plein de bonheur, on en est certain.</p> <p>Cela fait maintenant 3 mois que nous habitons dans notre cabane en bois, le bazar est encore omniprésent, l'aménagement pas totalement terminé, et pourtant on s'y sent bien, dans cette petite maison. Forcément, c'est la nôtre !</p> <p>Mais ce n'est pas la seule explication à notre sourire et notre grand soupir du soir au moment du coucher ou du matin juste avant de petit-déjeuner et de démarrer une nouvelle journée... Des petits détails nous ravissent au quotidien, des petits trucs insignifiants, comme la myriade de papillons qui forment autant d'étoiles filantes scintillantes sur nos vitres dans la nuit noire, le chant strident d'un criquet domestique, qui parfois se retrouve piéger entre une fenêtre et son volet, et qu'on s'empresse de libérer, ou bien une chauve-souris qui nous rase quand on sort sur la terrasse fermer les volets.</p> <p>Tous les matins, la surprise renouvelée de redécouvrir le séjour en descendant l'escalier, et de réaliser qu'en quelques mois, tout ça est sorti de terre, et qu'on y vit, tout simplement, nous enchante. Il y a des défauts, ici l'enduit n'a pas été resserré à temps, là, le carrelage est franchement ondulant... Ce carton devrait être éliminé le plus tôt possible, depuis quelques semaines... Il manque encore un quart de rond dans cet angle, un petit morceau de plinthe dans ce coin... Et quand on ouvre les volets, le jardin des Rumex est toujours là. Et pourtant, on se sent bien, alors les urgences, bien qu'évidentes, sont moins urgentes qu'avant. Serions-nous pris d'une soudaine paresse, d'une grosse fatigue voire même d'une totale négligence de notre cadre de vie ?</p> <p>Ou bien est-ce simplement le plaisir de profiter des enfants, nos petits écoliers énergiques, insatiables d'histoires, de jeux, de découvertes, ou de jouir du calme, de la fraîcheur à l'abri du soleil, de la chaleur quand la fraîcheur tombe avec la nuit, de nos éclats de lumière réfléchie dans le mica des enduits, des nœuds bruns qui se baladent dans le lambris clair et mat, du paysage qui chaque jour change, et nous a offert de magnifiques couleurs automnales ?</p> <p>Alors pour cet automne, on a laissé tomber les outils. On a oublié dans un coin les scies, marteaux, ponceuse, et tout au plus on s'est occupés du potager, qui nous a permis de concocter des petits plats bien goûtus. Quel bonheur de voir les enfants se précipiter dans le jardin pour cueillir fraises et framboises dès qu'ils rentraient de l'école il y a encore peu de temps.</p> <p>Quoi qu'il en soit, ça fait du bien de prendre le temps d'être chez soi, avec les siens, de faire des choses ensemble, sans horaire, à volonté, comme le bébé allaité qui a l'assurance de disposer du téton de sa mère dès qu'il en ressent le besoin, à satiété. Quelle volupté ! Quelle liberté ! Bref, c'est la dolce vita : on s'amuse avec les enfants à trouver des formes dans le bois du parquet - Mathias a découvert une murène énorme à l'entrée de sa chambre et moi une tête d'ours - on ramasse les dernières noix, on scrute les enduits terre à la recherche de constellations de mica nouvelles, et on se souvient de nos toutes premières nuits dans cette petite maison, à dévorer des yeux le ciel qui nous offrait des étoiles filantes dans nos fenêtres grandes ouvertes. Quelle plus belle maison que celle qui nous permet de dormir à la belle étoile ?</p> 2009-11-27T06:27:00Z text/html fr Anne L'été des premières fois http://blog.cardabelle.net/spip.php?article452 <p>Bien sûr, la vie est emplie de premières fois, plus ou moins importantes, plus ou moins marquantes et plus ou moins fréquentes. Mais ces dernières semaines, nos premières fois ont une nouvelle saveur, même quand il s'agit de choses futiles ou anodines, comme un bain, une lessive, une toile sur le sol... C'est qu'on en a fait des déménagements, mais jamais chargé d'autant de <strong>symbolique</strong>. C'est qu'on entre et on apprend à vivre dans notre maisonnette, dans laquelle on a consacré tant d'énergie, de temps, et de rêves, que ça fait quelque chose, la première fois qu'on appuie sur le bouton de la machine à laver le linge ou la vaisselle ! Et toutes les semaines, nous allons voir comment se porte notre <strong>bassin d'épuration</strong>, qu'on admire de toute façon tous les jours quand on fait une petite vaisselle ou qu'on se lave les mains à l'évier de la cuisine. Les plantes se portent à merveille, la Menthe fleurit, prenant la relève du Plantain et de la Salicaire.</p> <p>Une première fois aussi intéressante, et pourtant simplissimme voire basique puisqu'il s'agit d'un besoin naturel incontournable : aller au <strong>petit coin</strong>. Et bien c'est fou comme c'est agréable de faire ses besoins dans des toilettes sèches. L'odeur de la sciure, les murs enduits de terre ou de chaux, qui offrent un confort thermique à mon petit ventre sensible au froid de la faïence, et puis simplement pas de bruit de chasse d'eau... Du calme pour cette opération primaire, quelle sérénité ! C'est le luxe suprême, je vous assure. Aucun 4 étoiles au monde ne me soulagerait de cette façon ! Dans ces conditions, le compost obtenu ne pourra être que bon pour le jardin.</p> <p>Le<strong> potager</strong>, qui offre de la route un piètre spectacle, fouillis végétal sans intérêt, plus proche de la friche pleine de mauvaises herbes que de la culture, nous apporte tous les jours des petits plaisirs pour les yeux, les narines, et les papilles. Que demander de plus ? Des tomates (Cornue des Andes, Noire de Crimée, Coeur de boeuf, Rose de Berne), du basilic ou de la ciboulette, des cucurbitacées en folie, des haricots bigarrés, des fraises, et peut-être même bientôt des framboises. Les Cosmos ponctuent de rose et blanc le potager, alors que la Tanaisie offre le couvert à de nombreux insectes, et que notre premier Tournesol déploie enfin ses pétales, et approvisionnera quelques piafs en graines cet automne.</p> <dl class='spip_document_1810 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/jardin_03.jpg' width='300' height='200' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:300px;'><strong>Des tomates tous les jours</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_1811 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/jardin_02.jpg' width='300' height='200' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:300px;'><strong>Courgettes, concombres et potimarrons à volonté</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_1812 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/jardin_01.jpg' width='300' height='200' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:300px;'><strong>Les fraises attendent patiemment le retour des enfants</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_1813 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/jardin_05.jpg' width='300' height='200' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:300px;'><strong>Apéritif dînatoire pour abeilles et papillons</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_1814 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/jardin_04.jpg' width='200' height='300' alt='' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:200px;'><strong>Le géant du jardin</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_1815 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/jardin_06.jpg' width='200' height='300' alt='' /></dt> </dl> <p>Mais surtout, première fois très très importante cet été, avec Emma, qui a suivi son grand frère pour passer <strong>2 semaines en Bretagne</strong> avec ses grands-parents maternels. Ca fait tout bizarre pour les parents, de se retrouver "seuls comme autrefois", sans les bambins. Cela dit, c'est bien pratique de pouvoir faire des finitions (étagères, couture) sans avoir à gérer nos petits monstres préférés, qui jouissent des plaisirs de l'océan ou de la piscine. Tous les cartons n'ont pas encore disparu, et il y a toujours quelques choses à bricoler dans une maison ou un jardin. Nous allons donc retrouver Emma et Mathias dimanche, et pourrons jouir du bonheur de nos <strong>retrouvailles</strong> dans notre bazar familial préféré. Vivement demain !</p> 2009-08-29T10:31:39Z text/html fr Anne Elle est pas belle ma MOB ? http://blog.cardabelle.net/spip.php?article377 <p>Et on n'est vraiment pas peu fiers de notre cocon ligneux mais douillet à souhait pour notre petite famille. Un grand <strong>grand merci</strong> à tous ceux qui nous ont permis de réaliser ce doux rêve que l'on a longtemps cru impossible.</p> <p>Tout d'abord, un grand merci à nos <strong>parents</strong>, qui ont aidé à l'achat du lopin de terre qui allait accueillir notre MOB, et bien sûr une mention spéciale au Papounet, qui s'est montré indispensable pour de nombreux postes, ainsi qu'aux Mémé et Manou qui ont veillé sur les chérubins coquins pendant les travaux des parents ! Ce soutien était essentiel pour ne pas trop galérer et ne pas trop culpabiliser de délaisser nos bout'choux pour notre maison en travaux.</p> <p>Ensuite, naturellement, un grand merci aux <strong>artisans, fournisseurs, formateurs</strong> (professionnels ou improvisés) qui ont concrétisé ce projet ambitieux - ambitieux pour nous ! - et qui se sont montrés de surcroît très sympathiques et de bons conseils. Vu ce que l'on entend de certains chantiers, ce n'est pas donné à tout le monde de bénéficier de professionnels aussi bons tant techniquement qu'humainement.</p> <p>Enfin, un grand merci <strong>aux voisins, aux copains</strong>, aux autres membres de nos <strong>familles</strong> respectives, d'avoir supporté notre humeur maussade quand le chantier traînait, que le mauvais temps s'acharnait à nous bloquer, ou quand on stressait pour tel ou tel poste, ou tout simplement pour notre nombrilisme aigu - et oui, attendre sa maison, c'est beaucoup penser à soi et moins aux autres... pour un temps - et notre manque de disponibilité. Une mention spéciale encore, pour Céline, Pierre et Alexandre, sans l'aide de qui le déménagement aurait été mission impossible.</p> <p>Mais c'est vrai que poser du parquet, des cloisons, du carrelage, des enduits, faire des cartons, ça demande du temps et de l'énergie. Espérons que désormais nous allons retrouver un <strong>rythme de vie</strong> plus calme, propice à une vie sociale et familiale plus ouverte et plus riche (enfin, pas en gouennecs, parce que de ce côté-là, ces derniers mois ont été difficiles... et nous n'avons pas terminé totalement nos dépenses, je le crains).</p> <p>Voilà, on emménage chez nous, enfin : 80 m2 de bonheur, perdus dans 4000 m2 de terrain, de nature si ce n'est franchement hostile du moins difficile, qu'il reste encore à aménager, histoire de ne pas vivre dans une jungle trop longtemps - ça pique, ça accroche, ça grattouille, les <i>Rumex</i> ! Cependant, la nature aime prendre son temps, et cet aménagement-là se fera à une allure plus sereine que la maison.</p> <p>Bon, là, certains se disent que c'est bête de construire pour seulement 80 m2 de surface... Ce à quoi je réponds que finalement, pour des non-bricoleux, c'est déjà beaucoup, croyez-moi ! On n'aurait eu que de la peinture ou des étagères à installer, plus grand n'aurait pas dérangé, mais quand on doit transformer une structure en bois avec un toit en maison habitable digne de ce nom, cela augmente considérablement le travail. Et puis, finalement, 80 m2 pour 4 occupants, ça suffit largement, puisque mes grands-parents ont vécu dans 100 m2 à 16. En outre, plus il y a de surface, plus il y a de ménage à faire, alors autant se montrer <strong>raisonnable</strong>, car il y a des activités plus intéressantes, non ? Personnellement, je préfère le jardinage, la rando, les musées, la musique, la bière et le kouign amann, et plus que tout les p'tits moments de bonheur avec les miens, et je compte bien désormais en profiter à fond.</p> <p>Nous allons donc<strong> nous poser</strong>, planter nos racines bien profondément pour nous épanouir paisiblement. Rassurez-vous, cela ne signifie pas que nous n'allons plus sortir de chez nous ! Loin de là, juste que nous allons découvrir le monde de façon plus sereine, car rassurés d'avoir un chez nous, une place au port quelles que soient les circonstances. C'est important pour partir le cœur léger à l'aventure.</p> <p>Et si vous passez par là, que les lieux semblent habités, n'hésitez pas à faire une halte !</p> 2009-08-17T18:35:00Z text/html fr Anne MERCIIII http://blog.cardabelle.net/spip.php?article440 <p>Donc, avant de quitter Azinières - enfin, on ne part pas bien loin ! - il nous semble important de remercier certaines personnes qui nous ont bien aidés, l'air de rien...</p> <p>Tout d'abord, merci à celles et ceux qui nous ont <strong>accueillis chaleureusement</strong> quand nous avons débarqué ici, en Aveyron. Ca semble peut-être bête, mais si nous n'avions pas ressenti autant de bonne volonté et de gentillesse autour de nous, nous n'aurions certainement pas eu plus envie que cela de construire notre avenir ici. Et oui ! Finalement, c'est évident. Alors merci à Monique pour ses ventes privées défiant toutes concurrences, aux membres de la Caminade qui nous ont acceptés d'emblée dans la vie du village, à la maman de Lolita, qui nous a bien souvent permis de rester bien à l'abri des intempéries Emma et moi en attendant le retour de Mathias de l'école, à la maman de Georges ou la "dame de Millau" charmantes et avenantes. Un sourire, c'est beaucoup quand on débarque de nulle part sans connaître personne dans le coin.</p> <p>Merci à François et Armel pour le prêt de la bétonnière, indispensable pour la chape. Sans un gros gabarit, nous n'aurions pas pu la faire en un jour ! Merci également à Nadine et Alain, Laurence et Jean-Charles, qui nous ont <strong>prêté du matériel</strong> peut-être sans importance pour eux, mais qui nous était bien utile ! Merci également pour les visites des curieux connus ou non sur le chantier ou sur le site internet, car ça donne du baume au cœur et du cœur à l'ouvrage quand les autres s'intéressent à votre projet.</p> <p>Merci encore à Laurence et Dominique, et les Boissière et Fils, pour le <strong>prêt de véhicules</strong> pour le déménagement, et bien sûr le prêt d'outils aussi. Ca nous a vraiment facilité la vie !</p> <p>Merci à nos nouveaux voisins de St Bô, qui ont supporté les embarras du chantier (le bruit, la boue, etc...).</p> <p>Et pour finir, un dernier MERCI pour Clo et Kako pour leur<strong> cochonnaille</strong> absolument nécessaire pour donner la pêche et assurer tous ces travaux.</p> <p>Bon, forcément, nous avons dû oublier certaines personnes bienveillantes, alors "désolés pour notre indélicatesse et MERCIII !".</p> <p>Pour ce qui est de nos parents respectifs, il va sans dire que sans leur aide, leurs encouragements, leur participation active, nous n'en serions pas là... Alors évidemment nous ne les oublions pas !</p> 2009-08-01T15:50:00Z text/html fr Anne Viva Fédou http://blog.cardabelle.net/spip.php?article443 <p>Avant toute chose, je dois rappeler ce qu'est la recuite, car les internautes non caussenards risquent de ne pas connaître ce produit typique de la filière de production de lait de brebis. Il s'agit d'une sorte de brousse, issue de la cuisson du <strong>petit lait</strong>. Riche en protéines, c'est un délicieux dessert, accompagné d'un coulis de mûre, sureau (fleurs ou fruits) ou de confiture de châtaigne ou de gratte-cul. On utilise aussi la recuite pour la préparation de la flaune - autre spécialité culinaire aveyronnaise, qui ressemble à une tarte - flan, à la recuite et à la fleur d'oranger, délicieux !</p> <p>Quel rapport avec notre maison bois, me direz-vous ??? Et bien, c'est simple, cette fameuse recuite, c'est celle de la <strong>fromagerie du Fédou</strong>*, basée à Hyelzas, sur le causse Méjan, que je préfère le plus. Et oui, quand on est compliqué, on l'est jusqu'au bout. Je n'achète donc pas n'importe quelle recuite en vrac, mais exclusivement celle de Fédou, en pot de 1 kg - et c'est dense, la recuite - dans un hypermarché millavois. Depuis 1 an et demi que nous habitons à Saint Beauzély, nous en avons consommé, de la recuite... et accumulé, des <strong>pots</strong> vides. Idéaux pour les jeux des enfants, pour contenir nos récoltes de mûres (leur petite taille évitant d'écraser les fruits et leurs couvercles réduisant le risque de perte de la récolte sur le chemin du retour), pour mettre à bassiner mes orchidées, pour servir de poubelle d'épluchures, ces pots ont acquis un nouvel usage depuis quelques temps : ils sont devenus <strong>LA mesure</strong> indispensable pour non seulement préparer la <strong>barbotine</strong> - au dosage bien précis - mais aussi pour utiliser cette barbotine lors de la pose des terres cuites chez nous. Un seau à peine rempli correspond en général à la dose de barbotine nécessaire au scellement d'une carreau. Génial ! Impossible de trouver meilleur contenant chez le moindre marchand de bricoles du coin.</p> <p>C'est la <strong>quadrature du cercle</strong> : le pot de recuite qui convient à la perfection à nos besoins lors des travaux de notre maison dans les Grands Causses ! Ca ne peut pas être un hasard, ça... Ah, longue vie au Fédou !</p> 2009-05-18T05:01:00Z text/html fr Anne Personne ne nous reconnaît dans l'camion-benne Locsud http://blog.cardabelle.net/spip.php?article435 <p>Le matin, nous avons récupéré le dit camion chez Locsud, habitué à nous louer d'ordinaire une pelleteuse. De loin, ce camion-benne semble plutôt petit... Mais finalement de près, ça paraît un peu plus grand... Et dedans, ça paraît encore vraiment <strong>plus grand</strong>. L'air de rien, c'est bien large, assez haut, et question conduite, c'est loin d'être aussi souple qu'une automobile, tant au niveau de la direction que du maniement du levier de vitesse.</p> <p>Bref, d'office, j'ai annoncé à mon chéri que je lui laissais le privilège de piloter l'engin pour la journée ! Il a donc dû se faire la main à cette <strong>conduite "spéciale"</strong>. Et nous avons pu admirer les paysages pourtant souvent arpentés d'un peu plus haut, et découvrir des détails jusqu'alors passés inaperçus.</p> <p>Le premier voyage fut court, puisqu'il s'agissait de ramener du carrelage de Millau à St Bô, en essayant de limiter la casse. Lors de ce premier petit trajet, nous avons croisé des voisins (d'Azinières ou de St Bô) qui ne nous remarquèrent pas malgré nos signes. C'était marrant de constater que finalement il suffit de changer de véhicule pour voyager <strong> <i>incognito</i> </strong> chez nous ! Du coup, à chaque fois que nous croisions un petit camion-benne du même genre que le nôtre, Jérôme klaxonnait "le collègue", histoire de se reconnaître entre copains. C'est vrai, c'est frustrant de conduire pareil engin sans se faire remarquer.</p> <p>Après avoir déchargé nos 2 palettes de carrelage, nous avons mangé sur le pouce puis avons repris la route direction Lodève, pour ramener du Fermacell (immenses plaques de plus de 3 m2, épaisses de 12,5 mm et pesant plus de 40 kg chacune - bref, que du bonheur à manipuler), des sacs de chaux, des plaques de liège et divers petits autres matériaux. Là-bas, pas de souci, le chargement se fait avec un Manitou... et plein de bonnes volontés pour nous prêter main forte pour arnacher tout ça et couvrir le tout avec une bâche. Reste plus qu'à remonter sur le flanc du Larzac chargé à bloc, traverser le Causse sous un vent de côté peu encourageant, et croiser les doigts pour passer entre les gouttes de pluie menaçant, car finalement la bâche est bien chahutée par les bourrasques.</p> <p>On n'en mène pas large dans la montée, d'autant plus que comme par hasard ce jour-là la voie de droite pour véhicules lents était fermée. Après cette montée laborieuse, nous surveillions sans cesse la bâche, qui s'agitait bruyamment. La<strong> traversée du Larzac</strong> ne nous a jamais paru aussi longue, alors que nous devions impérativement rendre le camion à 18 h 30 au plus tard à Millau. En partant de Lodève à 16 h, le timing était serré, car arrivé à St Bô, le déchargement se faisait sans Manitou, 100 % manuel. Nous avons donc opté pour le passage du viaduc, afin de gagner notre bercail plus rapidement. C'est fou comme le péage de St Germain nous a paru près de St Bô, du coup !</p> <p>Arrivés à St Bô, les hommes se sont chargés de décharger les 38 plaques de Fermacell, et la plupart des autres paquets. Après tout, je ne suis qu'une faible femme (quand ça m'arrange !). Les hommes de la famille ont cependant reçu un coup de main bienvenu de la part de l'équipe MOB. Il était déjà 18h quand on partait pour Millau ! Le retour fut toutefois plus rapide que prévu, car Jérôme avait enfin pris l'habitude du passage de vitesse délicat. On n'a jamais fait un plein de carburant aussi vite, puis nous avons rendu tout fiers le véhicule en bon état. <strong>Mission accomplie</strong> dans les temps <i>in extremis</i>.</p> 2009-04-01T17:38:53Z text/html fr Anne Complètement marteaux http://blog.cardabelle.net/spip.php?article434 <p>Samedi matin, 8 h, nous débarquions à St Bô où les Boissière (le papa et le fiston spécialisé dans la MOB) déchargeait déjà le parquet en nous attendant. Il ne restait plus que quelques lattes, mais à quelle heure sont-ils arrivés ?</p> <p>Pendant une heure, nous avons eu droit à un cours de pose de parquet massif pour les nuls - nuls en parquet et en bricolage en général... Ils nous prêtent tout le matériel nécessaire : marteaux, chasses-clous, scie, pied de biche, rallonge électrique sécurisée. Bref, que ferions-nous sans eux ? Fred a posé la première ligne (attention, il faut laisser une petite marge) puis son papa nous a aidé pour quelques rangées suivantes, histoire de nous montrer quelques trucs et astuces en cas de problème dans l'exercice.</p> <p>A 9 h, pendant que le papa nous aidait, Fred accueillait de futurs clients pour montrer le chantier. La visite terminée, nous nous sommes retrouvés seuls devant le vide à combler - pas l'absence des Boissière, encore que..., mais le vide entre les poutres. Et nous voilà tapant plus ou moins en rythme sur nos pointes, Jérôme se charge en plus des découpes à la scie, des manipulations musclées avec le pied de biche pour resserrer les lames disjointes (toute une technique) alors que moi je ne fais que placer et marteler. A chacun ses positions préférées : en canard pour Madame, assis les jambes dans le vide pour Monsieur. Peu importe le style, ce qui compte c'est l'efficacité et le résultat.</p> <p>J'ai de temps en temps abandonné le poste pour des obligations deci-delà (Bébés Dauphins, association de l'école pour la soirée soupe), mais Jérôme y a travaillé jusqu'à 19 h, avec pour seul divertissement la visite de voisins d'Azinières, curieux de voir un tel chantier. Le lendemain, après une soirée soupe au Château qui ne s'est pas terminée trop tard, nous sommes retournés au turbin, mais seulement à 9 h. Et re-marteau, chasse-clou, pied de biche, tout ça. On commence à avoir la main, l'assurance prend le dessus, les courbatures aussi d'ailleurs. Cependant, malgré la fatigue accumulée, nous avons dépassé notre objectif qui était d'atteindre l'arrivée du futur escalier, qui se trouve au 2/3 de la longueur à couvrir. Et toc !</p> <p>La fois d'après, nous avons quasiment terminer dans la journée, si tout va bien. Sauf que de nouveau nous avons eu besoin des lumières et de l'expérience de Fred pour achever la dernière ligne de parquet. Et oui, c'est le pro qui commence et qui finit l'ouvrage. Mais entre temps, j'ai commencé l'isolation des murs. Et là encore, Fred a donné quelques conseils pour la découpe et la pose. C'est qu'il veille au grain, le chef ! Il n'a pas envie que nous prenions du retard...</p> 2009-03-21T20:35:32Z text/html fr Anne Les experts Azinières http://blog.cardabelle.net/spip.php?article433 <p>Notre projet a pris du<strong> retard</strong> par rapport au planning initial, la faute à la météo - et oui, on avait oublié ce qu'est l'hiver - et à un accès au chantier calamiteux. Du coup, 2 mois de retard ! Mais c'est sans compter sur la dextérité des spécialistes de la MOB...</p> <p>Non, nous n'avons pas opté pour habiter dans une mobylette, ni dans un mobil home, mais bien dans une MOB, c'est à dire en décrypté une <strong>Maison Ossature Bois</strong>. C'est comme cela que ça se dit, chez les spécialistes.</p> <p>Déjà, pour ce qui est du terrassement, on avait été gâtés, car Nicolas Pons a travaillé sur <strong>LE chantier du siècle</strong> : celui DU Viaduc de Millau, plus précisément les fondations des piles 1 et 2 (si je me souviens bien de ce dernier détail). Et depuis lundi, c'est une équipe de l'entreprise Boissière & Fils, basée à Azinières, qui travaille d'arrache-pied et fait avancer d'un pas de géant le chantier. Et autant vous dire qu'ils ont bien plus de mérite que ces experts de Miami qui portent des lunettes noires à longueur d'enquêtes pour se protéger les yeux du soleil de Floride. Nos experts supportent nos flashs sans broncher, résistent aux conditions météorologiques du Lévezou bien plus difficiles qu'à Miami Beach, et nos nombreuses visites impromptues sur le chantier ne les perturbent pas le moins du monde.</p> <p>Il faut dire que pour leur première semaine, les équipes (il y en a deux différentes) se sont trouvées un peu chamboulées du fait que les apprentis ont repris le chemin de l'école. Du coup, nous bénéficions d'une <strong>équipe super-qualifiée</strong>, composée des deux chefs d'équipe (qui en temps normal ne travaillent pas ensemble) et d'un compagnon (un vrai de vrai, qui fait le tour de France sans vélo). Et à trois - sans compter l'encadrement des chefs d'entreprise - ils travaillent à une vitesse fulgurante. Tous les panneaux-murs ont été montés en 2 jours (rez-de chaussée et étage), la charpente en 1 jour. Et en plus, la semaine suivante, les apprentis seront de retour, et nous aurons les <strong>2 équipes</strong> en même temps ! L'une se chargera de la pose des fenêtres, et l'autre du bardage extérieur.</p> <p>Bref, les 2 mois de retard se métamorphosent en maison en un temps qui nous laisse sans voix. Finalement, on commence à se dire que nous allons paraître bien lents quand nous allons prendre la relève pour les finitions. Mais nous assumerons notre <strong>perte de vitesse</strong> la tête haute, en argumentant que nous sommes en partie bourguignon, et qu'il n'y a pas de honte à être un mollusque quand on sait la valeur d'un bon escargot de Bourgogne.</p> <p>Dans tous les cas, on est déjà très fiers de notre MOB et des artisans qui concrétisent notre rêve. Et comme nous ne sommes pas experts en MOB, mais plus performants en cuisine, nous espérons inviter tous ces pros pour une <strong>pendaison de crémaillère</strong> digne de ce nom dans l'année. Mais n'emménageons pas avant d'avoir fini cette maison, ne mettons pas la charrue avant les bœufs, encore un peu de patience, et admirons les experts à l'œuvre, avec leurs outils ultra-performants, leur aisance et leur dextérité.</p> 2009-03-04T20:56:32Z text/html fr Anne Notre maison en 3D http://blog.cardabelle.net/spip.php?article419 <p>Nous nous sommes mis à trois adultes pour faire la maison, et il nous a fallu 3 heures ! Bref, pas si facile que ça les légos...</p> <p>Je sais, vous me direz que maintenant, il existe des logiciels pour visualiser les maisons en 3 dimensions. Pas besoin de petites briques en plastique pour ça ! Certes, mais avec les légos, on a le <strong>3D en concret</strong>, on peut toucher ! Et puis, il nous fallait bien une bonne raison pour monopoliser les briquettes de Mathias tout un après-midi.</p> <p>Pour plus d'efficacité, nous avons réparti les tâches : les uns au tri des pièces par formes, tailles et couleur, les autres au montage des murs ou du toit. Comme quoi, le <strong>taylorisme</strong> arrive à s'imposer jusque dans le jeu !</p> <dl class='spip_document_1734 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/maison_lego-1.jpg' title='Papounet au tri des pièces' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/local/cache-vignettes/L214xH320/maison_lego-1-6e8c0.jpg' width='214' height='320' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:214px;'><strong>Papounet au tri des pièces</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_1735 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/maison_lego-2.jpg' title='Manou itou' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/local/cache-vignettes/L214xH320/maison_lego-2-f34ea.jpg' width='214' height='320' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:214px;'><strong>Manou itou</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_1736 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/maison_lego-3.jpg' title='Anne au montage des murs' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/local/cache-vignettes/L214xH320/maison_lego-3-13f31.jpg' width='214' height='320' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:214px;'><strong>Anne au montage des murs</strong></dt> </dl> <p>Nous avons connu quelques difficultés, car en voulant respecter les proportions de la maison d'après les plans de l'architecte, nous avons eu un problème dans la fabrication du toit (décalage de 1 brique). Il est vrai que nous n'avions pas spécifié à l'architecte que notre maison devait être adaptable aux légos... Toutefois, après 3 heures de labeur en continu et de concentration intense, nous avons pu admirer les volumes de notre future habitation. Regardez !</p> <dl class='spip_document_1737 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/maison_lego-4.jpg' title='Résultat final' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/local/cache-vignettes/L320xH214/maison_lego-4-03f03.jpg' width='320' height='214' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Résultat final</strong></dt> </dl><dl class='spip_document_1738 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/maison_lego-5.jpg' title='Une autre vue' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/local/cache-vignettes/L320xH214/maison_lego-5-e5592.jpg' width='320' height='214' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Une autre vue</strong></dt> </dl> <p>D'accord, il y a un <strong>petit bémol</strong> à l'usage des légos : nous n'avons pas les bonnes couleurs et pas suffisamment de briques - notamment pour le toit. Donc il faut tout de même imaginer les murs couleur bois, et le toit couleur noire (ardoises). Les fenêtres sont disparates, les volets n'apparaissent pas (ils sont verts chez légos, alors que les nôtres seront encore couleur bois nature). Enfin, la pente du toit ne sera pas aussi importante, mais là encore, nous n'avons pas le choix avec les légos.</p> <p>Cependant, cela nous a donné une meilleure idée des façades et des volumes intérieurs, et nous étions assez satisfaits du résultat. Malheureusement, Mathias a rapidement démoli notre œuvre... Voyant notre air dépité, Jérôme a lui aussi décidé de construire la maison en légo, mais cette fois de façon virtuelle, grâce à un <strong>logiciel légo</strong> - ça existe, si si ! il suffit d'aller sur le site officiel de LEGO - et là il s'est aperçu de la difficulté de la tâche. Il a mis quelques heures à réaliser notre habitation, mais là voici !</p> <dl class='spip_document_1739 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://blog.cardabelle.net/IMG/jpg/ecran_lego2.jpg' title='Merci lego.fr' type="image/jpeg"><img src='http://blog.cardabelle.net/local/cache-vignettes/L320xH240/ecran_lego2-d2e3d.jpg' width='320' height='240' alt='' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Merci lego.fr</strong></dt> </dl> <p>Là encore, les couleurs ne sont pas les bonnes : tout est gris foncé, alors que même avec le temps, la patine sera plutôt gris clair. Et le toit sera noir, non rouge... Mais Jérôme a pu bâtir l'appenti côté ouest, et nous pouvons vraiment visiter l'intérieur. Des petits plus par rapport à notre version concrète, que nous ne pouvions pas faire, faute de matériel suffisant. Il manque cependant dans les 2 versions la pergola qui ombragera la terrasse (façade sud). Maintenant Jérôme hésite : est-ce qu'il commande les pièces nécessaires à Légo, pour la fabriquer réellement avec les couleurs exactes ?</p> <p>Voilà comment occuper notre temps les jours de neige et de froid. Nous sommes ravis de nos vacances !</p> 2008-12-29T06:00:00Z text/html fr Anne