Définition : (Larousse)
1. Caractère de ce qui est urgent, de ce qui ne souffre aucun retard.
2. Nécessité d’agir vite.
3. Situation nécessitant un geste ou un traitement médical ou chirurgical dans des délais brefs.
4. Série télévisée des Etats-Unis se déroulant dans le service d’urgence d’un hôpital public (ça existe encore, là -bas ?).
C’est la troisième définition qui nous concerne le plus par rapport à notre aventure de dimanche dernier.
Je crois donc que nous avions affaire à une urgence médicale concernant Mathias dimanche matin. En effet, à peine levés, Mathias a chuté de telle façon que sa tête a heurté une prise multiple ; ce qui a entaillé son cuir chevelu.
Avec ses cheveux, le sang qui ne cessait de couler, difficile de voir si c’était grave ou pas, si ça nécessitait des points ou pas. Bref, dans le doute, nous avons décidé d’encombrer les urgences de la clinique St Michel de Prades, histoire de donner à notre petit bout d’homme - très courageux, par ailleurs - les soins adéquates.
La démarche adoptée fut la suivante :
1) téléphoner à la clinique : pour cela, ouvrir le botin, composer le numéro indiqué...
mmmhhh... Premier problème, on tombe sur un répondeur, qui nous indique un second numéro de téléphone, avec un accent à couper au couteau (franchement trop prononcé, même pour nous, qui vivons ici depuis quelques années maintenant).
2) Recomposition du second numéro, qui n’aboutit pas au bon service. J’allais raccrocher, la personne me disant simplement que je n’étais pas aux urgences, et ne précisant pas si j’étais tout de même à la clinique ou chez un particulier, mais j’ai quand même demandé si j’étais à la clinique, et mon interlocuteur a répondu par l’affirmative. Je lui ai donc demandé si il pouvait me passer les urgences, ce qu’il a fini par faire... Faudrait leur faire des stages d’accueil téléphonique, aux employés de la clinique ! Parce que si nous ne leur tirons pas les vers du nez, on peut tout simplement raccrocher et se retrouver à la case départ.
3) J’ai enfin au bout du fil quelqu’un travaillant aux urgences, et à qui j’explique que nous allons arriver d’ici peu avec un enfant de 15 mois qui vient de faire une chute. Il nous attend, répond-il.
4) En route pour Prades, on se gare dans le parking 7 places de la clinique, et nous dirigeons vers les urgences, quand nous apercevons une affiche nous conseillant, en cas de « petite urgence  » (je cite), de rentrer dans le bâtiment par une autre entrée, et non par celle des urgences...
5) demi tour pour pénétrer dans l’autre entrée, un couloir, un autre, rien n’indiquant où passer, personne pour renseigner... Demi tour, pour revenir à l’entrée des urgences (pas les petites, cette fois, parce qu’elle est vraiment trop petite l’entrée des petites urgences, on ne l’a pas trouvée).
6) Arrivée aux urgences ! OUI !!! Nous sommes accueillis par un jeune homme habillé en vert et en baskets (je croyais qu’il fallait porter des chaussures particulières, en milieu hospitalisé ?), qui nous installe dans une pièce, nous questionne pour remplir un formulaire, puis les tâches administratives étant remplies, nous dit :
« J’appelle le médecin. De toute façon, il n’a pas de plaie ?  »
Là , Jérôme et moi échangeons un regard interrogateur, et lui répondaons que si, Mathias à une plaie ouverte, qu’il saigne. Il suffit de s’approcher et de regarder !!!
7) Le jeune homme appelle le médecin, et nous demande de patienter. Avec un petit de presque 15 mois, qui trotte partout, papotte, et décide de visiter la clinique, nous avons donc découvert par où nous aurions dà » passer en empruntant la seconde entrée (celle pour les petites urgences), mais bon, quelle importance ? Enfin, au moins 5 ou 10 minutes plus tard, un homme plus âgé, habillé en blanc, passe devant nous sans nous voir et rejoint le jeune homme distrait. Nous le suivons pensant qu’il vient peut-être pour examiner Mathias. En effet, c’est le médecin, et il explique à son collègue que son bipper n’a plus de batterie. Il faut le recharger. (Yes ! Bac plus 10 quand même !)
8) Le médecin examine la plaie de Mathias (et uniquement la plaie, aucun examen clinique de l’être humain qui a fait une chute sur le crâne, n’a que 15 mois et ne peut donc pas clairement dire si il a mal quelque part, si il a la tête embrouillée, ou quoi que ce soit), la désinfecte (on l’avait déjà fait à la maison, ça, on sait faire), nous rassure comme quoi il n’est pas nécessaire de faire des points de suture, qu’a priori tout va bien, et qu’i faut juste prêter attention au cours de la journée à ce qu’il n’a pas de perte d’appétit, et qu’il ne vomit pas (ça, merci, on sait, c’est valable pour toute chute sur la tête, et dieu sait que depuis quelques mois, il nous en a fait). Un petit coup de bombe pour mettre un « film plastique  » sur la plaie, ce qui plaque bien les cheveux de Mathias sur la plaie, c’est top pour bien cicatriser !
9) Ben voilà , ¾ d’heure plus tard nous repartons, rassurés que la chute n’était pas grave, et surtout désormais conscients que si un jour nous avons une véritable urgence médicale, nous n’irons pas aux urgences (petites ou grandes) de la clinique St Michel de Prades. Le 17 sera certainement plus rapide et efficace.
Finalement, en cas de doute sur la santé de Mathias après une chute un peu plus grave que les autres, mieux vaut aller chez sa pédiatre. L’examen sera fait correctement, et notre bout d’chou sera plus qu’une plaie. Ce sera un enfant, avec un crâne, un cou, un torse, des jambes et des bras, et plein de choses à l’intérieur, qu’il faut osculter sérieusement, parce que seule une bonne observation de certains critères (autres que la simple plaie) pourra apporter l’assurance qu’il va bien, qu’il n’y a aucun souci.
Conclusion : Mathias est très content : il a vu de nouvelles têtes, de nouveaux lieux, des lampes à 4 yeux, plein de bisous de papa et maman, des câlins, un gâteau de Lu... C’est pas bô la vie ?
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Publié: samedi 6 novembre 2004.
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- Rubrique : Des nouvelles de maman et bébé
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eh bien moi j’ai amené ma mére un dimanche soir à la clinique saint michel de la sous préfecture : prades
je suis ambulancier depuis 20 ans et d’aprés les signes exposés par ma mére, elle présentait soit un angor, angine de poitrine, soit un infarctus du myocarde
j’appelle les urgences depuis le domicile de ma mére situé à 12 kms pour annoncer à l’équipe, si on peut appeler ça une équipe, notre arrivée avec la suspicion de pathologie cardiaque
à notre arrivée, une gentille fille nous accueille mais avant de faire installer ma mére sur la brancard elle le nettoie et met un drap
bravo l’organisation des urgences
elle commence à mettre les électrodes et surprise l’électrocardiogramme ne fonctionne
pas grave on essaie l’autre machine
SURPRISE elle ne fonctionne pas
toujours pas de cardiologue et de médecin
devant mon refus d’hospitalisation de ma mére, un médecin arrive et nous dit que si nous souhaitons partir nous pouvons le faire
félicitations la conscience professionnelle
devant cette situation catastrophique, nous decidons de descendre à perpignan aux VRAIES urgences de la clinique saint pierre pole cardiaque trés efficace
ma mére est enfin examinée par un médecin puis pas le cardiologue de garde
diagnostic
ANGOR
elle est transférée en réanimation médicale pour surveillance
le lendemain elle subit une coronarographie qui bien sur confirme la pathologie
mesdames, messieurs habitants du CONFLENT
surtout ne vous arrétez pas à la cinique de PRADES sauf si vous souhaitez finir votre vie aux urgences, service appelé UPATOU
le directeur contacté par l’agence régionale de l’hospitaisation, site à une plainte de ma part a proféré un tissu de mensonges disant que :
l’établissement procéde réguliérement à la maintenance des appareils d’électro-cardiogramme que l’établissement a été victime d’un concours de circonstance au cours duquel deux appareils sont tombés en panne simultanément, les réparations nécessaires ayant été faites en temps opportun
par ailleurs, l’établissement a mis en oeuvre les moyens lui permettant de fare face aux signes présentés par la patiente par l’utilisation d’un troisiéme, FANTOME !!!! et par la sollicitation du cardiologue d’astreinte UN AUTRE FANTOME
décidément ce n’est pas une clnique mais un chateau hanté !!!!
quel malheur de laisser un service d’urgences ouvert face à ce laxisme
Ce témoignage m’afflige, bien entendu... Qu’ajouter de plus ? C’est catastrophique ! Surtout pour une réelle urgence médicale ! Le Conflent est vraiment une zone abandonnée des services publics de base, qui devraient obligatoirement répondre à des exigences de qualité importantes.
Quoi qu’il en soit, nous souhaitons un prompt rétablissement à votre maman. Elle a de la chance d’avoir un fils "axurit" et un peu du métier, qui ne s’est pas démonté et a eu la présence d’esprit de l’amener à Perpignan. Mais malheureusement, ce n’est pas le cas de toutes les personnes "âgées" du Conflent.