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Potager improbable... mais pas avare !

Cette année ne fut pas pour nous une grosse année de jardinage. Non pas que nous n’avons pas du tout jardiné, mais c’est que nous avions une maison à construire, un déménagement, un aménagement. Bref, nous avons fait ce que nous avons pu, avec le temps que nous avions à y consacrer... Il reste encore beaucoup de Rumex à arracher, des haies à planter, des arbres fruitiers également. Et côté potager, nous ferons mieux et plus l’année prochaine. Cependant, l’arrivée des premières gelées nous incite à récolter les dernières courgettes, tomates, aubergines, et carottes, les derniers potimarrons et haricots.

Le fameux panier magique

Le basilic n’a jamais été aussi réussi que cette année, la ciboulette s’est très bien implantée, tout comme les fraisiers, les framboisiers, cassissiers et groseillers. Il ne restera plus que les poireaux et les choux de Bruxelles pour affronter le froid. Bref, malgré notre ingratitude, le potager nous a gâtés, nous offrant des vitamines fraîches et saines (c’est plus que du bio, c’est du brut de nature) régulièrement, sans nous obliger à faire des conserves, que nous n’avions pas le temps de préparer.

Je profite de cette brève pour informer certaines et certains sur ce qu’ils découvrent dans notre modeste potager incongru : les fleurs en camaïeu rose, dont beaucoup nous félicitent, sont des Cosmos. Nous n’avons aucun mérite à les réussir, elles sont absolument inratables. Et pour ce qui est des haricots, oubliez les classiques et optez pour des Purple Queen. Une seule ligne de 6 m de ces haricots violets ont suffi à nous approvisionner plusieurs fois par semaine (au moins 2 fois) du mois de juin à octobre. Et en plus, ils sont sans fils et délicieux. Bref, le bonheur version légumineuse.



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