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La nouvelle maman de Sabou

Sabou affiche 12 ans au compteur des anniversaires des chats, ce qui fait déjàpas mal en âge humain : 84 ans ! Un âge avancé, où paraît-il on retombe en enfance...

En ce qui concerne notre chat lozérien préféré, ce n’est pas tant son âge que son entourage qui le fait retomber dans l’enfance. Effectivement, Emma prend très àcoeur de s’occuper de lui, àtout moment de la journée, malgré sa marmaille déjàbien nombreuse : 3 bébés, en plus de Sabou, c’est beaucoup. Quel courage elle a, cette petite maman !

Dès son lever, elle s’active : il faut lui donner àmanger dès qu’il s’approche de sa gamelle, elle se dirige donc vers le réfrigérateur immédiatement, mais la poignée étant trop haute, Emma a besoin d’un grand pour ouvrir le garde-manger. Gare aux plaintes combinées du félin et de sa petite maîtresse si nous ne nous mettons pas àleur service dans la seconde ! Une fois ouverte, Emma saisit la boîte de pâtée, et nourrit son chat maladroitement. Certes nous pourrions lui donner des croquettes, ce qui éviterait bien des mouches et quelques odeurs (et non, ce n’est pas du SHEB., donc l’odeur est peu ragoutante), mais notre pauvre et vieux chat a quelques dents cassées, alors on lui épargne celles qui lui restent avec de la nourriture molle.

Une fois le matou rassasié, il a tendance àvomir le matin... Ben oui, on oublie de lui faire faire son rôt... Emma est très douée pour nous alerter dès que cette régurgitation a lieu. Sa petite taille lui permet de se faufiler partout, et de repérer plus facilement les dégâts.

Le ventre encore àmoitié plein, Sabou réclame àsortir, pour faire des trucs de chats, ou pas, selon son humeur. A peine se dirige-t-il vers la sortie qu’Emma s’empresse d’ouvrir la porte. En pacha, Sabou sort. En général, il ne va pas bien loin, et si par hasard le fond de l’air est un peu trop frais àson goà»t, il miaule vite àla même porte qui vient de se refermer... Heureusement qu’une oreille plus fine et surtout plus attentionnée se précipite encore vers la porte pour le laisser entrer.

Après cette petite bouffée d’air frais éreintante, Sabou apprécie de se reposer sur le lit d’un de ses petits maîtres, pendant que ces derniers partent àl’école. Emma monte donc les escaliers peu de temps après son retour, pour vérifier qu’il dort àpoings fermés. Le pauvre, il a eu une matinée si épuisante.

Réveillé par les caresses parfois un peu trop énergiques de la Belle, Sabou redescend, profitant du déjeuner pour grappiller quelques morceaux tombés au sol. Ensuite, Mathias reprend le chemin de l’école, et Emma part àla sieste. A son réveil, elle va chercher son grand frère, mais sitôt rentrée, pendant que ce dernier fait ses devoirs, Emma s’occupe de son chat adoré : elle le brosse avec un de ses nombreux accessoires pour poupons, et Sabou en redemande. Même les oreilles y ont droit, et il ne bronche pas, trop heureux d’avoir àsa disposition une maîtresse aussi prompte àrépondre àses miaulements. Et surtout, il sait que bientôt l’heure du bain approche, et que ce moment bruyant est malgré tout gage de tranquillité pour lui.

Et après une journée pareille, deux choix s’offrent ànotre matou : soit il passe la nuit dehors pour vaquer àses occupations félines (nous tenons àlui garantir la plus stricte intimité), soit il reste bien au chaud, auprès de nous jusqu’au petit matin. Bref, une vie de chat, quoi !?!

Inutile de préciser que Sabou s’est très vite habitué àla nouvelle maison et son environnement. Fini les félins malautrus trop nombreux d’Azinières, les chiens trop curieux et vagabonds, et le vent fort quasi permanent ! Vive la tranquillité et le confort d’être chez soi, et de profiter d’un garde-manger individuel. A peine arrivé, il chassait un mulot, sous le regard admiratif de la Belle Gazou très fière de SON chat.

Et comme toute mère digne de ce nom, elle considère sa progéniture tantôt toute petite et nécessitant plein d’attention, tantôt suffisamment grande et autonome pour agir seul. Donc pendant les Cités d’Or, Sabou peut bien se passer d’elle, non ? Ah ben non, il a décidé de regarder aussi, alors il s’installe sur le bureau devant l’écran, pour recevoir encore plus de caresses. Alors Sabou, en digne enfant serait désobéissant ?

Dans tous les cas, comme tout enfant, il adore le manège : les enfants le posent sur le siège de bureau, qui tourne, et justement, il le font tourner, le siège, et le chat avec ! Même pas peur.

Je ne comprend pas pourquoi on dit être "comme un coq en pâte", alors que par opposition à"une vie de chien", on pourrait tout simplement et logiquement parler d’une "vie de chat"...


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