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On n'est pas à une bêtise près, pendant les vacances

Les vacances de Toussaint sont passées à une vitesse folle... On va essayer de rattraper tous les épisodes !

Dès le samedi, nous sommes partis sur les chapeaux de roues patauger avec les Bébés Dauphins de Millau, puis nous avons dégusté un aligot / saucisse en centre ville afin de ne pas arriver en retard à la projection du film, dont la bande originale nous berçait depuis quelques temps, le Papa étant un fan de Renan Luce : Le petit Nicolas. Pour la première fois, contre toute attente, Emma resta dans la salle jusqu’au générique de fin !

Le lendemain, des travaux de jardin nous occupèrent jusqu’à l’arrivée de deux auvergnates qui préféraient faire une halte à mi-chemin vers les Pyrénées-Orientales. Les enfants ont accueilli dans la joie et la bonne humeur Manon et sa maman Magali. Dimanche, les deux filles partaient vers leur destination de vacances, et nous allions à Millau dans l’après-midi, puisque Mathias était convié à fêter Halloween avec tous les enfants de la Récrée Anglaise au CREA. Inutile de préciser que les bonbons étaient au rendez-vous ! Pour l’occasion, Emma et Mathias avaient souhaité se maquiller plutôt que de se déguiser. Emma fut donc parée de fleurs, tandis que son frère arborait des toiles d’araignées et des gouttes de sang.

Les courses du mardi furent épiques, et la mère indigne que je suis a décidé qu’il était totalement exclu d’envisager de renouveler l’expérience d’ici quelques mois... C’est ce soir-là que nous avons remarqué qu’Emma se grattait beaucoup la tête ces derniers temps... Nous avons jeté un coup d’œil, et Horreurrr ! Pire que tous les monstres de Halloween : des poux, des lentes, partout ! Panique à bord, parce que nous n’avons jamais été confronté à cette situation jusqu’à présent : Mathias ne nous a jamais ramené de poux, malgré les mots d’alerte de l’école. Et bien Emma nous en apprend un peu plus sur le métier de parents...

Le lendemain, branle-bas de combat, la guerre est déclarée contre ces fichus parasites. On emprunte un livre à la médiathèque des enfants, très complet, et on achète des produits biologiques mais efficaces, sans oublier l’indispensable peigne anti-poux. Tout le monde y passe, par acquis de conscience. On profite de l’occasion pour couper les cheveux de Mathias et Emma reçoit un traitement anti-poux de choc. Courageuse, elle accepte le passage répétitif du peigne fin, des shampooings et des lotions. Il nous faudra tout de même une semaine complète pour venir à bout de tous les insectes récalcitrants à quitter notre petite tête brune adorée... Le mercredi fut cependant ponctué par un après-midi musical grâce à l’AFR de St Bô.

Le vendredi suivant, Manon revenait, accueillie en triomphe par nos artistes. Les jeux reprirent comme s’ils n’avaient jamais cessé, avec notre petite invitée. Les deux fillettes jouaient les sœurs jumelles façon "Parapluies de Cherbourg", l’une blonde platine, l’autre brune aux reflets auburn.

Samedi, une fois nos auvergnates parties, nous sommes nous-même partis en Lozère, retrouver notre Causse Méjean chéri, le sourire de Joël et le rire de Nathalie, à Mas de Val. La fête de la soupe était un de nos objectifs, mais Emma ayant décidé de prendre un petit bain improvisé dans la fontaine, nous avons effectué un repli stratégique chez Michel et Michèle, pour prendre des nouvelles. Naturellement, nous avons été accueillis comme des rois, avec chocolat chaud pour les enfants, et thé pour les parents. Nous en sommes repartis avec quelques brins de cognassier à bouturer et un pot de gelée de coing... Encore merci à nos floracois préférés.

Le reste du week-end, Mathias a perfectionné son français avec un copain franco-britannique, ou l’inverse ? Emma n’était pas en reste pour aller jouer dans la grange en face de chez nos hôtes, faire de la spéléo ou de l’escalade sur des bottes de paille géantes, remonter dans le temps et jouer aux chevaliers, et manger goulument des madeleines au miel de châtaignier pour le goûter. Le dimanche, le clou des vacances arrivait enfin : la randonnée avec Scoubidou et Apache. Léo nous a accompagné, et donc après avoir nourri les juments d’un côté, les mâles de l’autre, les enfants sont montés sur les deux pépères de l’élevage, pour une balade surréaliste sur le causse autrefois appelé boisé, et désormais nu comme un ver, recouvert de carcasses de pins calcinés en août 2003.

Après pareille aventure, le retour par les gorges du Tarn fut calme dans l’auto : les parents avaient l’impression d’être en amoureux, les ronflements des passagers arrière faisant office de roucoulements.

Le mardi suivant, Manou arrivait à la maison. Cet après-midi fut donc très agité, les enfants surexcités par cette nouvelle visite. Après un mercredi au pas de course, les enfants reprirent le chemin de l’école, tout comme leur maman, qui continuait une formation à la bibliothèque départementale de Rodez. La fin de semaine arriva rapidement, et Manou repartit en Auvergne vendredi soir, alors que nous prenions la direction des Pyrénées-Orientales.

Cela faisait un an que nous n’avions pas revu le Canigou ! Eurydice gambade et parle comme une grande, et le parking est devenu payant à l’année. Bref plein de changements, mais toujours le même accueil sympa chez Philémon et sa famille. C’est bien l’essentiel ! Nous avons fait le plein de produits locaux (nectar de pêches, d’abricots, pâtés de Serdinya). Malheureusement, les rousquilles de Mme DEMICHEI ne furent pas au rendez-vous, ni le café-café de chez Torrès, tous les deux fermés... Il faudra donc revenir à Prades dans quelques mois pour profiter de ces gourmandises absolument divines pour le moral.

Après une chasse au dragon, un cache-cache dans un château en ruine perdu dans la montagne et une visite de chantier - ça nous manquait, l’ambiance "maison en travaux" - pour une magnifique maison bioclimatique en paille avec vue sur le Canigou, il était déjà temps de retrouver nos pénates aveyronnaises. Sabou nous y attendait avec impatience. Notre course effreinée de la Toussaint semble donc prendre fin, nous laissant fatigués mais heureux du plaisir des retrouvailles multiples et des images superbes dans la tête.

Mais déjà les enfants préparent leur liste au Père Noël, sortent les calendriers de l’Avent, bien que nous leur expliquions qu’il vaudrait mieux attendre début décembre. Bref, l’hiver peut arriver, nous l’attendons de pied ferme, savourant le plaisir de petites flambées le soir tout en rêvant aux prochaines chevauchées de l’année prochaine, qui va si vite arriver.


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