Je m’étais donc levé de bonne heure et préparé en conséquence. Pourtant à 9h30, Jean-Bernard n’était toujours pas là alors que le rendez-vous était prévu vers 9h00.

Vers 10h on sonne. Alors que Anne descend ouvrir, je prend mon temps pour me préparer et enfiler mes chaussures. Alors que Jean-Bernard, à son habitude, monte boire un café, j’entends quelques bruits et discussions dans la rue.

Mais là, Jean-Bernard n’était pas prêt pour la corvée de bois. En effet, il tenait dans ses mains, fermement maintenu, un Hibou grand-duc. Déjà quelques voisins s’étaient regroupés autour de l’oiseau.

Les présentations

Grand-duc

Celui-ci s’était pris dans le filet de la pisciculture de la Bastide.

Voilà qui commençait bien la journée. Alors que les villageois s’attroupaient toujours plus nombreux, qu’allait-on faire de l’oiseau ?

A la corvée de bois, devenue indispensable allait s’ajouter une autre : sauver l’oiseau.

La décision fut de relacher l’oiseau, visiblement pas blessé, à l’endroit où celui-ci avait été trouvé, un peu plus loin, à l’abris des regards.

Nous voilà donc repartis à la Bastide Jean-Bernard, Nicolas, le Hibou et moi pour libérer l’oiseau. Prudemment, nous défaisons les liens et posons l’oiseau à terre. Il court et prend son envol... et retombe.

Le bois n’est pas rentré !

Après quelques essais, nous décidons de rapatrier l’oiseau à Serdinya, de le mettre dans un carton à l’abri de la lumière et tenter de le nourrir avec quelques morceaux de beef.

Nous avons du bois à faire.

Le hibou passera finalement la journée chez Josette (la maman de Jean-Bernard) et sera relaché le soir même, à la tombée de la nuit, les ailes pourtant tout aussi ankylosées que le matin.

Espérons que les prédateurs éviteront les serres du hibou et que celui-ci reprendra son envol dans les jours qui viennent.

Et oui, que voulez-vous, on a tous vu Bambi. Voilà le résultat !