Notre petit intrépide est toujours aussi impatient... Impatient pour manger, pour boire, pour être habillé, pour jouer, pour se balader dehors... Bref, pour beaucoup de choses, mais j’espérais quand même qu’il hérite un peu de son papa sa non-impatience à sortir du lit...
Les siestes du matin sont devenues très rares, et les siestes de l’après-midi ne sont parfois qu’une translation de Mathias dans son lit, ce dernier continuant à jouer et à faire sa vie, et ne dormant pas, ou après quelques heures (si si).
Mais alors aujourd’hui, au moins, nous savons une chose : quand c’est l’heure de sortir du lit, c’est l’heure de sortir du lit. En effet, cet après-midi, Mathias a été dans son lit pour le fameux repos à 14 h, et après 15 minutes, il avait cédé au marchand de rêves... Miracle ! Et ce jusqu’à 16 h, heure à laquelle nous entendons un gazouilli crescendo, mais très calme. Au bout de 5 minutes, BLAMMM ! Un bruit lourd nous indique que quelque chose d’anormal s’est passé : nous nous précipitons dans la chambre, d’où plus aucun bruit ne nous parvient. Et là, Mathias est affalé au pied du lit, tête en bas, qui n’a pas encore compris ce qui s’est passé.
A notre arrivée, naturellement, Mathias se met à pleurer, plus de peur que de mal a priori. Nous très angoissés, et surtout surpris qu’il ait pu s’évader du lit (aux normes de sécurité, bien sûr). Bon ben, on va aller se balader, c’est l’heure, et inutile de faire attendre notre impatient casse-cou.
- Schéma d’évasion
- Document compromettant retrouvé sur les lieux du forfait.
Les grasses mat’ déjà rarissimes ne vont plus être que du passé. Impossible de grapiller 5 minutes de plus sous la couette ! Maintenant, je crois que dès le premier gazouilli de Môssieu, nous allons veiller à sortir Mathias de son lit le plus rapidement possible, pour éviter toute chute de lit.
A propos de cet article
Publié: samedi 15 janvier 2005.
- Lu à
- 639 reprises.
- Commentaires :
- 1
- Rubrique : Des nouvelles de maman et bébé
- Mots clés:
Il est à noter que cela n’a pas du être la première tentative.
En effet, les tentatives précédentes consistaient à jeter les doudous par dessus bord afin de faire un tas pour pouvoir s’échapper.
Constatant que le tas était du mauvais côté (et que bébé ne pouvait monter dessus afin d’enjamber le lit), le plan B consistait à hurler pour faire comprendre aux parents indignes que Kaloo ou Boutsy s’étaient fait la malle sans bébé.
Depuis quelques temps Mathias réclamait des jouets pour accompagner la sieste, d’abord les briques à empiler, puis, afin de passer au plan C, le cube à encaster les formes.