Comme tous les ans à Serdinya, le 1er week-end du mois d’août est très spécial. Serdinya est envahi par une foule venue de partout (et même d’ailleurs !), la moyenne d’âge du village frôle momentanément les 16 ans, et les nuits sont aussi mouvementées que les jours : c’est la fête de Joncet - Serdinya pendant 3 jours.
Nous avions moyennement apprécié ce moment en 2003, nos nuits étant plutôt courtes et interrompues par un petit bout d’homme de quelques jours seulement. L’année dernière, nous étions restés à la maison, volets et fenêtres clos, en croisant les doigts pour que notre petit bout d’homme ne se réveille pas au son de "I will survive". Mais cette année, nous en avons profité ! Enfin... avec le même petit bout, et ses envies de 2 ans !
- fête foraine
Nous avons donc assisté aux répétitions des groupes de musique : répét’ des musiciens, essais acoustiques, mise au point des éclairages, répét’ des chanteurs... Et Mathias sur la piste de danse, qui court, chante, danse, crie, tourne !
- danse
Et nous sommes allés voir les jeux et les manèges : 7 tours de manège, avec comme prédilection le camion de pompier ou le bus. En plus, le patron étant sympa, il a jeté deux fois le pompon à Mathias, du coup, 2 tours en rabe... Tous les enfants de moins de 7 ans du canton y sont venus.
- THE camion de pompiers
- THE bus Renault
Le tir à la carabine n’a pas intéressé notre Mathias, bien sûr, mais par contre, la pêche aux canards, si ! En plus, comme c’était sa première fois, une multitude de petites filles se sont empressées de lui montrer comment faire. Il est donc reparti avec un avion supersonic made in China qui roule.
- la pêche miraculeuse
Et le lendemain du dernier jour de fête, c’était encore très intéressant pour Mathias : c’était le moment de la récolte des confettis de toutes les couleurs, des capsules de bière et des mégots ! Maman n’était pas contente du tout, mais c’est pas grave, papa ne dira rien le reste de la semaine.
Malgré une bonne heure passée sur la foire, Mathias a quand trouvé l’énergie de faire une grosse colère au moment de rentrer à la maison. En plus, Tété n’était pas là pour le consoler... Quel désespoir !
A propos de cet article
Publié: dimanche 14 août 2005.
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- Rubrique : Des nouvelles du village
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Bonjour,
je découvre votre petit blog avec plaisir, même si je ne vous connais pas.
Ma famille du coté de ma mère est historiquement passée par ce village et je m’y intéresse.
Savez-vous s’il existe des vieux écrits, journaux, livres, documents de la commune ?
Ma famille était dans ce village entre 1700 et 1800.
Merci pour le site et votre éventuelle réponse
Il y a la revue spécialisée sur le patrimoine et l’histoire du Conflent, et qui s’appelle tout simplement "Conflent". Editée depuis des décennies, elle est en vente au magasin de la presse à Prades (66), mais je ne suis pas sûre que vous la trouviez hors des Pyrénées-Orientales... Peut-être pouvez-vous vous adresser au magasin de la presse (celui situé avenue du Général De Gaulle) pour qu’il vous envoie les numéros qui pourraient vous intéresser ? Cette revue s’intéresse au patrimoine local en général, donc certains traiteront plus de Serdinya que d’autres. Nous avons à la maison un numéro spécial sur Serdinya, d’ailleurs.
Sinon, il y a une personne incontournable incollable sur l’histoire du Conflent, c’est l’abbé de Villefranche de Conflent (Abbé Cazes). Il doit avoir son numéro de tél dans le botin, et il se montre toujours disponible et ouvert pour raconter ce qu’il sait.
Bon courage dans votre quête !