Chaque jeu a été adopté par Mathias quand bon lui semblait. Ca a commencé par le lottino et ses images très colorés, qu’il s’amusait tout d’abord à nommer, puis qu’il s’amusait positionner correctement sur la fiche thématique, puis qu’il s’amuse désormais parfois à poser sur l’autre face des fiches, représentant uniquement des silhouettes, toutes thématiques confondues. Plaisirs variés et colorés, tout ce qu’il faut pour satisfaire notre petit bout.

Seventies’ lottino

Puis il y a eu les puzzles du père Castor : une série de 3 puzzles d’une vingtaine de pièces, représentant tous la même famille dans des situations différentes : Famille classique avec le maman, le papa, la fille et le fils, bref, l’idéal pour Mathias, qui s’amuse, pendant tout le temps de réapparition de l’image complète, à retrouver le papa, la maman, la fille et la fille... Bon, parce que Mathias n’a toujours pas compris que parmi les enfants, il y a des petites filles et des petits garçons. Pour l’instant, tout le monde est classé dans la catégorie "fille". Il ne semble que les papas n’apparaissent qu’avec le statut d’adulte ! Rassurez-vous, pour l’instant, c’est Mathias qui défait le puzzle, et maman qui reconstitue le puzzle, sous les commentaires assidus de Mathias.

Jamais sans mon chien !

Enfin, il y a eu une adoption inattendue, d’une peluche qui en est à sa quatrième vie : Patapouf, un gigantesque chien bicolore, aujourd’hui informe. A mon époque (il m’a été offert au début des années 80), il était le plus beau, le plus grand des chiens en peluche du magasin. On pouvait faire du cheval dessus ! Puis, au collège, je l’ai délaissé, et mon chat de l’époque, Edgar, l’a adopté à son tour, pour lui faire des câlins félins... De quoi ramollir le cerveau de ce pauvre chien. Sa tête s’applatit, mais il resemblait encore à quelque chose... jusqu’à ce qu’Edgar disparaisse, et que Sabou apparaisse dans la triste vie de ce chien. Ce nouveau chat, lozérien et un peu trop miaulard, pas tout à fait net, s’enquit rapidement de lui, et ses câlins vinrent à bout du moindre reliquat de relief de la peluche. Et voilà aujourd’hui la période de Mathias, qui, sans rien demandé à Sabou, a décidé que le chien lui appartenait. Finalement, Sabou n’a pas bronché, soulagé même que Mathias s’intéresse plus à tirer la queue du pauvre chien que la sienne ! Bon, il a toujours ses yeux et sa truffe, mais pour combien de temps ? Et puis, c’est qu’il en prend, de la place, dans le lit de Mathias ! Enfin, tant qu’il ne nous demande pas de sortir le chien pour sa balade quotidienne...