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Stage d'entraînement sportif à Serdinya

La future équipe de France profite du bon air serdinyenc

Enfin, la future équipe, ou plutôt un des futurs équipiers de France. On ne sait pas encore si il sera dans l’équipe du Triathlon, du Décathlon, du saut en hauteur ou en longueur, mais il s’agira a priori d’athlétisme, ou peut-être de gymnastique ?

Aujourd’hui, la balade de Mathias fut très sportive, et pluridisciplinaire. Bien sûr, il y a la marche à pied, car si la promenade a lieu à Serdinya / Joncet, on ne prend plus la poussette depuis belle lurette ! Mais ensuite il y a tout un panelle d’activités à pratiquer :

la poutre : Mathias monte tout seul sur un parapet ou un muret plus ou moins large, et marche de long en large sur cette poutre improvisée. Si la poutre descend, il la descend, puis il saute de la poutre, et recommence ainsi jusqu’à ce qu’il se rappelle qu’il y a autre chose à faire ailleurs.

la course à pied : Mathias adore la course à pied, que ce soit maman ou papa qui lui court après, pour l’attraper, ou que ce soit lui qui nous court après si on joue à cache-cache. Les virages sont encore un peu dangereux, car il ne regarde pas forcément là où il va, mais il a le bon rythme, déjà. Vous dire si il s’agit de sprint ou d’endurance... C’est un peu des deux, étrangement.

l’escalade : on peut vraiment parler d’escalade quand il faut grimper les marches extérieures de l’église de Serdinya, tellement elles sont hautes pour ses petites jambes ! Et grimper au lampadaire du terrain de pétanque ne lui fait pas peur, même si pourl’instant, ses essais restent infructueux. Il s’attaque du coup aux platanes ou aux grilles, plus faciles, tout de même.

le saut : pour l’instant, c’est du saut en hauteur inversé, mais qui sait, peut-être que ça finira en saut en hauteur pour de vrai ? Dans tous les cas, il n’a pas peur de sauter ! Et poru le saut en longueur, ça c’est O.K., même sur la "poutre", si il y a des trous, il n’a pas peur de passer par-dessus.

le saut d’obstacle : pas encore de cheval, mais Mathias passe et repasse par-dessus les chaînes devant le monument aux morts de Serdinya. Et en plus, comble de la courtoisie, il propose sa main à maman pour sauter un tel obstacle ! Quelle gentleman !

la cueillette de mûre : comment ça ? Ce n’est pas encore un sport reconnu par le comité des jeux olympiques ? Pourtant, il faut y faire preuve d’une dextérité et d’une vigilance impitoyable, si on veut en manger un peu, avec notre fiston !

le cyclisme : aujourd’hui, il n’a pas chevauché son vélo, mais de temps en temps, il pratique ce sport, casque solidement attaché à sa tête. Bon, il pose parfaitement ses pieds sur les pédales, mais jusqu’à présent, il ne voit pas l’intérêt de pousser dessus, vu qu’il y a toujours une bonne âme pour le pousser ! Dans ces conditions, on n’est pas près d’entendre parler d’EPO chez nous.

Certains voyant que malgré tout cela, notre petit monstre a encore plein d’énergie à dépenser, on nous a conseillé de l’inscrire à l’USAP. Mais pour l’instant, on préfère qu’il réussisse ses études. Quand il aura fini la maternelle, on avisera.

Enfin, tout cela n’a pas empêché Mathias de venir au secours de la fourmilière du cèdre du bac : un morceau de gâteau étant tombé, nous l’avons écrasé et offert aux fourmis. Et voyant comme elles avaient apprécié ce geste, Mathias en a rajouté, en leur apportant en plus des aiguilles et des écailles de cônes de cèdre... Quel bon coeur ! Quelle générosité, ce Mathias...


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