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Mathias à la ville

Folle journée

Aujourd’hui, Papa devait déposer sa voiture chez un garagiste de Perpignan pour y faire mettre des pneux neige. Du coup, ce fut une sérieuse aventure urbaine pour notre P’tit Bonhomme.

Tout d’abord, on est passé chez Darty, pour y faire réparer un ustensile indispensable à Papa : le robot Kitchenaid, qui sert tant pour pétrir le pain. Maman a offert à son p’tit bout une Norev "Darty" en réglant le forfait de prise en charge de l’appareil. C’est un magnifique utilitaire à l’effigie de la société qui sponsorise la météo d’une chaîne télévisée. De quoi frimer, avec cette auto toute rutilante !

Ensuite, direction Feu Vert, pour laisser la voiture entre les mains d’hommes avertis en mécanique et auto. Pendant que Papa était au guichet, Mathias courait des pneux classiques aux pneux extra larges pour 4 x 4, et à une remorque en vitrine. Et puis comme Papa prenait son temps, Mathias est sorti, et a été en atelier, étudier le travail de mécanicien spécialiste du pneu, histoire de voir si ça vaut le coup de faire un apprentissage dans cette voie ou pas. C’était fort intéressant, et les gars étaient tout fiers de montrer leurs outils high tech à notre bonhomme, épaté.

Ensuite, malgré de chaudes et grosses larmes, nous sommes partis, sans auto, pour le centre ville de la capitale. Nous avons donc emprunté un bus. Et alors là, ce fut l’excitation ! Mathias répétait "le bus, le bus", et "vroum vroum", façon bruit de moteur avec passage de vitesse et dérapage contrôlé. Terrible... Ca faisait sourire les passagers. Malheureusement, là encore, il a fallu infliger une terrible déception à Mathias, lorsqu’il fallut descendre de ce bus splendide et bruyant à ravir, pour se réfugier dans la chaleur suffocante du "Bonheur des dames". Bien sûr, avant d’atteindre ledit bâtiment, Mathias a longuement admiré les jeux d’eau, et tenté de s’enfuir dans le village encore clos du marché de Noël de Perpignan...

Nous sommes tout de même parvenus à pénétrer dans les magasins souhaités. Papa a dû décrocher Mathias d’un mobile chez Nature & Découverte, où les jouets en bois ont eu pas mal de succès. Ensuite, Maman s’est occupée de son fiston pendant que Papa chinait à la Fnac. Pendant tout ce temps, il a fallu emprunter les escalators en chaîne : monter, descendre, monter, descendre, monter, descendre, monter, descendre, etc... jusqu’à ce que Mathias ait l’idée d’appuyer sur un bouton rouge au pied d’un escalator, ce qui a eu pour effet de stopper la montée automatique des marches, et du coup, ensuite, tout le monde montait les escalators à pied pour atteindre le dernier étage... La honte ! Mais ceci n’a même pas empêcher Mathias de continuer à monter, descendre, monter, descendre, monter, descendre...

Ensuite, re-larmes pour quitter les escalators et le Bonheur des Dames. Heureusement, c’était pour reprendre le bus pour retrouver la saxo et rentrer à la maison. L’attente du bon bus fut pénible, mais une fois dans le bus 9, dénommé Catalogne, Mathias est tombé en pamoison devant une fille trop grande pour lui (4 ans), qui est partie 1 arrêt avant nous. Et en plus, le bus est passé par les Baléares !

Arrivés à Feu Vert, Papa devait choisir des chaînes et payer la note, ce qui permit à Mathias de refaire son circuit préféré "pneux-remorque-enjoliveurs". Puis retour nocturne jusqu’à Serdinya, des lumières, des bruits, des gazs d’échappements plein la tête... De quoi faire de beaux rêves, et plein de choses à raconter aux copains la semaine prochaine.

Finalement, on n’en fera peut-être pas un boulanger...


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