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Tout comme papa, moi !

ou comment résister à la période du "moi, moi, moi"

C’est moi qui fait !
C’est à moi, ça !
C’est moi qui prend, qui donne, qui décide, qui...
La liste est quasi infinie de tout ce que Mathias veut maîtriser par lui-même, en ce moment.
Et bien entendu, tout ce que fait son papa est LE modèle universel, semble-t-il.

Donc quand papa se coiffe d’un chapeau de feutre, Mathias tente dès qu’il le peut de chaparder le chapeau, et de le porter fièrement.

Tête à chapeau

Et quand papa va chercher du bois, Mathias descend et remonte un petit morceau de bois qu’il dépose près du poële, comme papa.

Et si des chaussons d’adultes traînent, ils sont presque immédiatement enfilés par de petits pieds coquins, arpentant la maison de fond en combles avec ses pieds de géant.

Mais le summum, c’est quand papa décide de faire du classement (opération mensuelle pénible et laborieuse, malheureusement inévitable). Ca commence par une translation verticale des papiers accumulés dans le salon jusque sur le lit parental, pour la phase de tri préalable au classement proprement dit dans des pochettes plastiques finalement rangées dans des classeurs Exacompta multicolores, selon la thématique. Le mieux est de procéder à ce classement pendant une sieste de Mathias, afin d’éviter toute infiltration du fiston dans cette opération ô combien délicate... Sauf que le filou n’étant pas un adepte très assidu de cette sacro-sainte séance de repos (pourtant bien méritée, du moins pour ses parents), Mathias s’est joint dimanche dernier à son papa, pour faire comme lui, et plonger dans toute cette paperasse ennuyeuse, les pochettes plastiques toutes lisses qui glissent partout et les classeurs colorés.

Quel bazar !

Enfin, ne croyez pas que je sois jalouse du papa, parce que moi aussi je fais cet effet-là sur mon fils, quand je passe l’aspirateur, ou quand j’étends le linge ou quand je vide le lave-vaisselle ! J’espère que plus grand il me remerciera de l’avoir rendu B.A.M. (bon à marier).

Malheureusement, je ne suis pas sûre que ce genre d’activités l’intéressent encore dans quelques années, alors ne le décourageons surtout pas pour l’instant à s’adonner à ces tâches.


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