Dimanche 3 septembre, nous déménageons de Serdinya à Fuilla du milieu. Profitant du week-end prolongé du 15 août, et de l’absence de Mathias (parce que faire un carton en présence de Mathias, c’est comme remplir le tonneau des danaïdes), nous nous sommes donc lancés dans les préparatifs.
Tout d’abord, même si nous avons gardé beaucoup des cartons de nos appareils électro-ménagers et autres, il nous faut trouver encore plus de cartons, pour tout le reste. Direction les magasins de Prades, pour la collecte de cette denrée rare. La pharmacie centrale semble un bon pourvoyeur d’emballages, à condition de venir régulièrement, et si possible avant le jour de déstockage à la déchèterie. Heureusement, Solange et Sylvain, habitués à déménager, en ont aussi en stock, avec en plus du bullpack ! Christian, le burro masqué de Flassa, va peut-être nous dégoter des cagettes à l’ancienne, bien solides. Et au pire, Jérôme a trouvé des sites sur le net, où se procurer tout le nécessaire au déménagement : ils font même des kits tout prêts, avec cartons de tailles diverses, cloisons supplémentaires, scotch avec dérouleur, cutter, etc... Manque plus que les bras ! C’est la magie d’internet !
Enfin, commençant donc à avoir du contenant, nous avons pu nous lancer dans l’emballage. Passé les premières interrogations sur la manière d’entamer les hostilités (on s’assoit sur le canapé, on fait un tour d’horizon du salon, et on reste perplexe sur la faisabilité de la mission) et passé aussi l’angoisse du premier pas, on se jette enfin dans l’aventure. Cette phase opérationnelle se révèle être une bonne occasion de retrouver des choses, de les trier, garder ou jeter... C’est fou le nombre de revues, catalogues et cucuteries que l’on peut accumuler en 4 années !
Et nous sommes donc fiers, aujourd’hui, après un après-midi de labeur, d’afficher 5 caisses et 9 cartons prêts à se faire transporter par de gentils bras musclés. Ca peut sembler peu, et en même temps, accumulés dans un coin du salon, ça prend déjà pas mal de place. Et le pire, c’est que cela ne représente que 1/3 de nos étagères de livres, CD et babioles. Reste encore les 2/3 de ce genre de choses + toute la vaisselle, le linge, les jouets de Mathias, et les meubles.
Mais il faut dire que la tâche est longue, en plus. Surtout quand on tombe sur des photos de notre Mathias depuis sa naissance jusqu’au dernier Noël. Ca en fait des photos, mais on les regarde, et on se dit qu’il a bien changé, ce petit bout d’homme, depuis août 2003. On le savait déjà, bien sûr, mais le nez dans les photos oubliées, on se le prend de plein fouet dans la figure. Que de chemin parcouru ! Et que de temps perdu, à admirer notre loustic au lieu de trier et emballer... Mais bon, c’est pour cela que nous avons prévu 2 semaines de marge !
Je n’ai réservé qu’un utilitaire de 12 m3 !
A propos de cet article
Publié: mercredi 16 août 2006.
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- Rubrique : Des nouvelles du village
Bon, 8 cartons et 1 caisse plus tard, je n’en ai toujours pas fini avec les étagères ! Pourquoi accumulons-nous autant de CD et de livres ? Vive le MP3 et les médiathèques municipales. Au moins, ça ne pèse pas lourd à déménager, et en plus c’est plus diversifié que n’importe quelle collection privée !
Première résolution pour notre nouvelle vie à Fuilla : ne plus acheter de livres ni de CD. Enfin... essayer de limiter !
Ca y est, l’état des lieux a été fait à Fuilla, et les clés récupérées.
Du coup, on passe tous les après-midis là-bas avec Mathias. Et au bout de 2 après-midis de tricycle dans le jardin et le garage, notre bonhomme sait pédaler, et même pédaler - tourner le guidon en même temps et finir en beauté en faisant un dérapage contrôlé dans les cailloux. C’est que ça apprend vite, à cet âge-là !