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Les nouvelles activités de Mathias

Et oui, à Fuilla, il y a un jardin, donc il y a plein de nouvelles activités pour notre bonhomme. Certes, à Serdinya, nous avions nos plantations en jardinières, sur la terrasse et aux balcons. Mais un vrai jardin, avec des graviers, un potager, de la pelouse, des arbres, c’est encore autre chose.

Trop cool, le jardin !

C’est que dans la cour, il y en a des cailloux à charger, transporter, décharger, avec des grues, des tracteurs, des 4x4, etc... Et des circuits automobiles à inventer, avec la police, les pompiers, tout ça !

Mathias company : Transports divers et variés

Dans le potager, il y a à faire tous les jours : la récolte des tomates, des aubergines, des poivrons, des courgettes, des melons, naturellement. Ca on le faisait aussi avec les mûres et les radis à Serdinya. Mais à Fuilla, on peut carrément marcher dans le potager, en faisant bien attention à ne pas écraser les légumes, et aussi il faut désherber, et surtout arroser de temps en temps. Et là, fini les allers-retours avec les bouteilles et les arrosoirs. Ici, on jongle avec le canal et les tempes. C’est très technique : il faut beaucoup de dextérité pour éviter d’inonder un secteur ! Et après, c’est très rigolo, on peut finir dans le canal, à patauger pendant... des heures.

Le potager

Et puis, avec ne serait-ce que 2 vieux pommiers, ça en fait des pommes à ramasser tous les jours ! On remplit vite la brouette. On n’est pas prêt d’avoir fini de manger de la compote. Enfin, pour l’instant on ne s’en lasse pas : nature, à la pêche, aux épices, cannelle et miel...

Et il y a aussi des muriers platanes parfaits pour apprendre à grimper aux arbres.

Et surtout, il y a la sacro-sainte tonte dominicale de la pelouse !!! Jérôme s’y est essayé (il est encore sous le choc : tondre sa pelouse avec sa tondeuse pour la première fois, c’est une étape majeure dans la vie d’un homme européen moyen, presque aussi importante que la paternité), et son fils n’en a pas perdu une miette. C’est qu’il faut évidemment passer la tondeuse (à essence, c’est mieux...), mais aussi ramasser l’herbe coupée délaissée par la machine paresseuse, et l’acheminer jusqu’au tas de compost tout nouveau. Ca prend du temps, ça fait du bruit, c’est génial, quoi !

Je marche dans les pas de mon père
"T’aide, Papa !"
"C’est quoi qu’y faut rater avec le rateau ?"
Vive le compostage

Bien sûr, pour l’instant l’entretien du jardin l’intéresse, mais il est encore trop jeune pour le faire en autonomie. Et plus tard, quand il sera en âge de le faire seul, sera-t-il toujours aussi partant ?
Enfin, quoi qu’il en soit, pour la cueillette des fraises, a priori, il sera toujours heureux d’aider ses parents !


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