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Si Villefranche m'était contée

Tous les chemins mènent à Villefranche

Bon, d’accord, il ne s’agit pas exactement ici d’un article sur le village de Fuilla, puisque nous allons traiter de villefranche de Conflent, mais bon, Villefranche, c’est tellement petit que même sa gare n’est pas réellement à Villefranche mais sur la commune de Fuilla, alors, on peut bien se permettre de classer cet article dans la rubrique des "nouvelles du village", non ?

Et oui, la gare de Villefranche, dénommée aussi Villefranche - Vernet les Bains, se trouve en fait sur le territoire communal de Fuilla ! Ca vous en bouche un coin, hein ? C’est ça aussi la Catalogne : un imbroglio de maisons de villages, un imbroglio de territoires. C’est peut-être pour cette raison qu’il y a tant d’histoires dans les villages et entre les villages ?

Mais je vais revenir à mes moutons, car le sujet traité ici n’est pas le cadastre coquin des P.O., mais un week-end très centré sur Villefranche de Conflent.

Tout a commencé vendredi après-midi. A 15 h 30, Mathias, Emma et leur maman sont partis chercher les grands-parents bourguignons à la gare de Villefranche (enfin, Villefranche - Vernet les Bains, mais en réalité...), censés arrivés à 16 h. Je sais, vous vous dîtes, 1/2 heure pour faire un trajet aussi court, c’est exagéré. Mais non, vous dis-je, démonstration à l’appui : le temps d’harnacher le bonhomme, de placer la miss dans la nacelle, d’ouvrir la porte du garage, sortir le carrosse, refermer le garage (oui, il vaut mieux éviter les pipis félins !), ouvrir le portail... Ben, il est déjà 15 h 45... Enfin, ZOU ! Fouette cochet !

Arrivés à la gare, rebelotte : détacher le bonhomme, sortir le landeau de la miss qui s’est endormie (vive l’automobile !) et d’atteindre le quai, et voilà, on entendait déjà le train arriver. Pépé était à la fenêtre, à faire des signes. Puis Pépé et Mémé sont descendus, chacun avec une valise (c’est le mystère des voyageurs beaunois : quelque soit la durée du séjour, il faut au minimum 2 bagages, sans compter les sacs annexes). Les retrouvailles faites, nous sommes allés au bar des pompiers de la ville fortifée : c’est que Mathias Pompier a une réputation à tenir, et tous les pompiers passant à Villefranche vont boire un coup au bar des pompiers, même ceux de Nogent-le-Rotrou. Après la tétée de la demoiselle et les nombreux tours de camions de pompiers avec un copain, nous sommes rentrés à Fuilla.

Les remparts secrets

Mais le lendemain après-midi, retour à Villefranche de Conflent, pour une visite contée des remparts. Le conteur le plus populaire du canton d’Olette, alias Claude Fabre, a retrouver son plus bel accent pour nous raconter l’histoire d’Inès pendant une bonne heure, en arpentant les remparts dont une partie n’est d’ordinaire pas ouverte au public. Mais c’est que la balade, riche en recoins, cachettes et marches, entre chaud soleil et courants d’air frais et lieux ombragés, nous avait creusé un peu, et que les organisateurs avaient prévu cette petite faim. Une collation nous attendait donc à la salle des fêtes : crêpes à volonté (et on a dégusté les meilleures : celles de Monique, avec de la cannelle et les blancs d’oeufs battus en neige dans la pâte... un délice !), boisson à volonté, puis chansons avec les nombreux enfants présents.

Le conteur, axurit català

Le lendemain, nous n’avons malheureusement pas eu le temps de retourner Villefranche. Entre les Zouzous à dévorer, les canards de Vernet les Bains à nourrir, le repas de fête à préparer et à déguster (ben oui, Emma fête ses 6 premiers mois parmi nous) etc... Pas le temps, débordés.

Mais lundi, tout le monde retourne à Villefranche, les uns pour reprendre le train de retour en Bourgogne, les autres pour retrouver l’école. Voilà, le week-end est terminé.

La clé du mystère des bagages bourguignons ?

Et bien quand il faut de la place pour des des vêtements pour les petits-enfants, des victuailles de Bourgogne ou du Jura à déguster (glacés minces, comté...), des livres à faire découvrir, il faut deux fois plus de valises, tout simplement !


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