Accueil > Des nouvelles de l’estranger > Escapade caussenarde

Escapade caussenarde

Pour la fête des mères, nous avons décidé de changer un peu d’air et de s’offrir un petit week-end sur le Causse Méjean (le plus bôôô). Je ne vous cacherai pas que je croisais les doigts très fort pour qu’il ne neige ou ne grêle pas comme un certain mois de mai 2004... Je sais, je sais : nous sommes en juin, mais sur le causse Méjean, tout est possible !

Qu’c’est biau, tout’d’même, hein ?

Arrivés sur le Causse, la magie du vent dans les vastes étendues de cheveux d’ange a opéré illico, et Jérôme a dégainé son appareil photo aussi sec. Le temps était très variable, hésitant entre orage et soleil chaud, ce qui offrait des jeux de lumières sublimes. Dès le début, nous n’avons pas regretté notre retour aux sources donc, même si finalement, maman devait très souvent restée dans l’auto avec au moins l’un des deux loustics qui dormait profondément... ben oui, maintenant, avec deux loupiots comme les nôtres, les balades méjeanesques ne peuvent plus être celles de célibataires. Mais aucun regret : dès que Jérôme revenait à l’auto, Maman profitait instantanément des clichés bien au chaud de l’habitacle, à l’abri du vent glacial !

Mère et fille dans le vent

Enfin, ne vous inquiétez pas, Maman a quand même pu se balader un peu, avec sa Gazou préférée dans le dos, ravie de profiter du grand air, scrutant tout et riant aux éclats des exploits de son grand frère. Il faut dire que Mathias s’est dépensé sans compter ce week-end. Dans le désordre, il a organisé un élevage sauvage d’escargots gigantesques, couru dans tous les sens, cueilli des bouquets de fleurs, sauté sur des murets, admiré des orchidées, ramassé des pierres et des branches exceptionnelles (nous n’avons pas encore compris les critères de choix de ces éléments, mais il doit bien y en avoir, car il faut les emporter à tout prix tellement ils sont supers !), monté un mur en pierres sèches, goûté du pâté de porc au genièvre de Jojo et Nath, dégusté de la tarte aux myrtille de chez Soula et du fromage de Fédou, tombé dans des panicauts ultra piquants, fait des mamoures aux cousins de Sabou et à Mélisse, réparé une automobile pour de vrai, dormi dans le sac de couchage de son Papa (et même tombé du lit chaque nuit... sans se réveiller pour autant), échappé à un dragon (il vit sous lle clapas de Jojo et Nath) et j’en ai sans doute oublié !

Je vais le mettre avec un autre pour qu’il fasse des bébés !
Danse du soleil
Petit lutin maçon
Le maçon en action
Aucune garantie sur le futur four à pain de Mas de Val : si problème de tirage, s’adresser à Jojo !

Bref, malgré un vomi à l’aller et au retour, il ne regrette rien de cette escapade. Et puis maintenant, nous sommes équipés en cas d’incident de ce genre : nous avons une cuvette utilisée à cet effet par le fiston Dufor pendant des années. Maintenant qu’il mesure 1,90 m, il a jugé la taille de la cuvette insuffisante (15 cm de diamètre) alors il l’a gentiment offerte à Mathias.

Côté parental, Jérôme et moi ne regrettons pas notre petite virée nostalgique, qui nous a permis de revoir des copains et avoir des nouvelles d’absents. Nous avons profité de l’accueil toujours chaleureux de Joël et Nathalie dans leur gîte et à table, de la famille Dufor également. Et surtout, nous avons fait la connaissance d’une autre "reproduction de stagiaires" (dixit un chargé de mission du PNC quand il avait vu Mathias la première fois...) : Mélia, 4 mois, accro aux léchouilles de Mélisse et aux couches lavables aussi. Félicitations à Aline et Yannick !

Sans avoir franchement fait de sortie ornitho, nous avons croisé plusieurs fois par jour des Pies-Grièches, des Vautours fauves, et même un Busard. La cerise sur le gâteau, ce fut le dernier jour (dimanche), jour de la fête des mères : nous avons rapidement herborisé dans des champs de luzernes entre Nivoliers et Chanet, où en quelques secondes nous avons pu admirer une vingtaine de plantes messicoles. Cotoyant les classiques Coquelicots et Bleuets (enfin ces derniers sont déjà plus rares que les premiers), l’Adonis goutte de sang, le Miroir de Vénus, entre autres. Manquait que la Nielle des blés, mais peut-être aurait-il fallu fouiner dans un champ de céréales ?

"Mauvaises herbes" ou jolies fleurs ?

A propos de cet article