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Si dimanche est gris, prends le canari

Et tu verras la vie en jaune !

Ce jour s’annonce dès le matin couvert... Que faire alors que Papounet et Manou sont venus nous rendre visite ? Et si Mathias découvrait, en même temps que ses grands-parents maternels, le petit train jaune ? Sûr que là-haut il fait beau !

Allez zou ! Maman descend le bonhomme et ses aînés à la gare de Villefranche de Conflent (enfin, vous savez, qui se trouve à Fuilla, et qui s’appelle de Vernet...) pour le train de 10 h 05. Ils arrivent à temps, mais la barquette (le wagon ouvert, sans toit, idéal pour prendre des coups de soleil, des mouches dans les dents, et tout ça) est déjà complètement investie par un troupeau de vi... en vacances en bus*... Ben oui, pas de doute, on est en juillet ! Fini la tranquillité, que ce soit sur la route ou dans le train.

Enfin, ils montent dans le wagon où se trouve le conducteur, et toc ! C’est encore mieux que la barquette ! Maman attend le départ sur le quai, mais le train prenant du retard, et Emma attendant la tétée à la maison, elle part accomplir sa mission nourricière.

Mathias occupe le premier wagon

Finalement le train va partir avec 20 minutes de retard... Heureusement que le petit train jaune n’est pas qu’un train touristique mas aussi un TER, au service de la population locale... Mais l’essentiel est qu’il a démarré, non ?

Pendant ce temps-là, papa et maman, avec la petite soeur, montaient en voiture le long de la nationale 116, chacun dans une auto, afin que tout le monde redescende pour le retour au bercail. Maman roulait donc paisiblement avec la belle au bois dormant, pendant que papa s’amusait à s’arrêter deçi-delà pour photographier le train qui transportait sa progéniture. De son côté, le train jaune aussi faisait des haltes : une à Olette, une à Fontpédrouse. Mais avec les ponts hauts perchés au-dessus de la Têt, le voyage ne fut pas si plan plan que ça.

Sur le Pont Séjourné
Pause à Fontpédrouse
Sur le pont Gisclard
Arrêt à La Cabanasse
avec en fond, le Cambre d’Aze

Tout le voyage se déroula très bien, jusqu’à ce que Papounet perde le bob rouge pompier de Mathias ! CATASTROPHE !!! Arrivé à la gare de la Cabanasse - Mont Louis, Mathias est donc descendu à toute vitesse pour expliquer à sa maman que c’est papounet le fautif, l’affreux traître à la lutte contre le soleil dans les yeux ! Impossible de faire dire à Mathias ses impressions sur le voyage d’1h30 dans ce train exceptionnel. Non ! Son bob s’était envolé, tout ça à cause de Papounet... Papa a donc eu l’idée de rechercher ledit bob aux environs du dernier passage à niveau avant la gare de la Cabanasse. Papounet l’y a aidé aussi, naturellement, tout penaud. Et ouf ! Soulagement : le bob est retrouvé ! Mais alors que Papounet rapportait tout fier le chapeau dont la perte était dramatique, son petit-fils lui fila sous le nez totalement indifférent à l’objet de sa quête, pour se jeter sur les épaules de son papa, qui avait cueilli un bouquet de marguerites pour maman ! Tout ça pour ça ?

Ah, les chagrins des enfants sont aussi volatiles qu’ils sont dramatiques. Ingrat !

Cal Mateu
Bienvenue dans un autre siècle

Ensuite, nous sommes allés à la ferme de Cal Mateu, le musée de Cerdagne, à Sainte Léocadie, où était organisé un concert et un pique-nique sorti du sac, dans le cadre du festival "Train jaune / fil rouge". Après le repas dominical dans l’herbe, accompagné de la fanfarre d’Osséjà, nous avons donc pu découvrir le potager et les animaux de la ferme. Emma a particulièrement apprécié les lapins et la basse-cour. Mathias s’est plus intéressé aux cochons.

A l’ombre du vieux noyer
pique-nique musical
C’est que ça creuse, l’air de la Cerdagne
Tétée appréciée dans le décor bucolique et granitique de Cal Mateu

Et papa a apprécié l’architecture des lieux : les pierres de construction ont des tailles impressionnantes. Au moment du départ, un autre concert, avec un drôle de musicien perché jouant du trombone, débutait. Mais il était temps pour nous de redescendre dans la brume du Conflent, afin que Papounet et Manou reprennent la route de la Bretagne pas trop tard.

On joue à chat, monsieur le musicien ?

* on préfère ceux qui font ça en Irlande !


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