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Retour en terre natale

Pour la première fois depuis notre installation en Aveyron, nous sommes retournés dans les Pyrénées-Orientales. Et comme par hasard, c’est chez Philémon que nous avons posé nos bagages pour un week-end.

Partis dès la sortie d’école de Mathias et la sortie de bureau de Papa vendredi en fin d’après-midi, nous sommes arrivés après 3 h de hurlements d’Emma à Prades, à 20 h. La Belle Gazou a cessé sa colère à Marquixanes... Il était temps !

Les retrouvailles des 2 compères de moyenne section ont retrouvé toute leur complicité avant même que la porte vitrée du magasin de Solange soit ouverte ! Quelle amitié entre ces deux-là ! Après une soirée détente pour les parents, qui s’est traduite par un coucher tardif de nos petits hommes, nous nous sommes levés le lendemain matin à 8 h (une grasse mat’ pour les aveyronnais !), et une fois la marmaille prête, nous avons fait notre petit tour sur le marché des producteurs du samedi matin, pour retrouver nos produits de prédilection (ah, le jus de pêche blanche d’Adama, quel délice, quand même - et le saucisson d’autruche de Serdinya, pas mal non plus !). Bien sûr, ce petit viron nous a permis de rencontrer pas mal de connaissances, toutes surprises de nous voir. Nous avons également fait nos emplètes à la super Biocoop de Prades, car il faut l’avouer, nous n’avons pas trouvé l’équivalent à Millau (pourtant, il y en a plusieurs).

Ensuite, petit repas (avec dessert de chez Torrès, mmmhm...) et balade à Los Masos, pour voir la cabane de Philémon. Mais c’est qu’il y a du changement à Los Masos, et le petit coin de nature qui sert de lieu de balade à Phil va devenir un lotissement de maisons roses... Peu importe, nos loustics ont investi derechef le chantier, s’autoproclamant chefs de travaux / promoteurs immobiliers, et peu importe si le site était hier planté d’arbres variés grâce à la bonne volonté d’écoliers, aujourd’hui, il faut construire du béton, du vrai !

Enfin, finalement, le chantier, c’était bien beau, mais les mamans continuant à avancer en papotant allégrement, il leur a fallu quitter le site pour retrouver un peu plus loin la vraie cabane de Philémon. Elle avait un peu souffert du vent violent, alors les hommes (papas et petits gars) se sont mis à l’oeuvre pour restaurer la frêle bâtisse. Un papa (Jérôme) récupère une palette pour un pan de mur, des branches de genêt poru le toit, et des pommes poru le goûter. Quel super "papamone", ce Jérôme tout de même !

Et pendant ce temps, Emma joue les Belle aux bois dormant. Tout le raffut des travaux de rénovation, les disputes, le goûter ne la réveillent pas. Mais quand on décide de lever le camp, et que le calme retombe, Belle Gazou s’éveille (son détecteur de silence l’a alertée d’un éventuel hypothétique provisoire abandon momentané mais absolument insupportable - parano à 13 mois, c’est possible ?), et découvre les lieux, la cabane, le bon air de la montagne, les feuilles mortes qui bruissent, l’odeur de l’humus chahuté, et là, elle jubile, et nous fait le coup du "C’est ma terre natale, mon chez moi pour la vie !" Elle joue avec toute cette nature, la célèbre gaiement.

Malheureusement, il est grand temps de partir : déjà les autres sont partis ! Et en plus il nous faut encore allés cueillir des coings. Alors on plie les gaules et on rentre au bercail pradéen, et là, Emma redécouvre une autre cabane de Philémon, avec tout le confort moderne. Les garçons la maltraite un peu, d’autant plus qu’elle est un peu trop petite pour eux désormais. Mais pour sa taille à elle, c’est parfait ! On dirait qu’elle est faite sur mesure pour notre Belle Gazou ; allez, adoptée. Voilà, à partir de ce jour, c’est la cabane des filles : car bientôt, Eurydice l’a rejoindra dedans, et les gars n’aurant qu’à s’en construire une autre, de cabane !

La soirée fut plus calme pour les gars, avec un coucher beaucoup plus tôt et tout en douceur. Il faut dire que toutes ces aventures les ont épuisés. Lendemain, même heure que la veille (8h donc re-grasse mat’ pour les aveyronnais... Quel luxe). Cette fois, balade à Molitg le matin, avec des sorcières (ou des fées coquines) au rendez-vous ! Et déjà il est temps de rentrer prendre un dernier repas en compagnie de nos hôtes avant de reprendre le chemin de nos pénates. Les adieux se font dans la joie de se revoir plsu tard, et zou ! Tout le monde dans l’auto, pour 3 h. Alors, hurlements jusqu’au viaduc, Emma ? Les parents appréhendent un peu le voyage, vu les conditions de l’aller, mais finalement le retour se fait tout en douceur, puisque la petite princesse s’endort dès Marquixanes, et le petit prince à Perpignan. Et réveil en douceur juste avant d’emprunter le viaduc à 5 minutes de la maison ! Ah, le bon air des Pyrénées, ça calmerait toute l’animalerie de l’arche de Noé, alors même nos loustics n’y résistent pas.

Conclusion du séjour pyrénéen :

Pour Mathias : Philémon, c’est mon ami. Mais Eurydice aussi, je l’aime bien, parce qu’elle joue avec mes doigts quand je vais vers elle, mais sinon elle me laisse tranquille (sous-entendu, "contrairement à Emma, qui ne me lâche pas d’une semelle et qui me pique mes jouets").

Pour Emma : C’est chouette d’avoir 2 grands frères, parce que comme ça je peux embêter 2 fois plus !

Pour les parents : ben ils nous ont dit n’importe quoi, elle est super calme, Eurydice, elle crie jamais !


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