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Vacances en pays beaunois

avec la tempête Emma !

Ces vacances de février ont débuté avec une bonne grippe pour Emma, ce qui a permis à Mathias de partir plus tôt à Beaune.

Le premier jour, la forte fièvre de la Belle ayant obligé Mathias a rester cloîtrer à la maison, Pépé et Mémé ont eu pitié du pauvre excité enfermé, et ils ont pris la route le lendemain pour emmener Mathias à Beaune avant l’heure : le reste de la famille Rous’Buss’ les a retrouvés le lundi suivant en Bourgogne. La météo annoncée humide fut finalement printanière et plutôt ensoleillée, ce qui nous a permis de nombreuses balades en ville (avec petits tours de manège place Carnot) ou dans les vignes.

Comme à son habitude, le Péguy a profité de notre visite pour cuisiner : choucroute extra-garnie, beignets de carnaval. Mais surtout, notre venue était programmée depuis longtemps pour une invitation spéciale dans un restaurant dont le nom fut tenu secret jusqu’à la fin (le samedi midi) à l’occasion des 70 bougies du Pépé (bougies soufflées depuis quelques mois...). Bref, l’objectif du début de semaine était donc de familiariser Emma avec la Tata Marie-Claude, qui allait garder nos petits diables le jour J ! Il est vrai que Mathias a l’occasion de voir le Tonton et la Tata l’été, mais Emma ne les avait pas vu depuis Noël 2006, alors âgée de 3 mois... Une visite chez le Pierrot et son épouse a donc été organisée le mercredi après-midi. Ce moment s’est passé à merveille : Emma était dons son élément dès que la veste fut enlevée. Partie de cache-cache, goûter, et diverses petites bêtises l’ont bien divertie, ainsi que son frère, qui ne voulait plus quitter les lieux !

Malgré un gros chagrin, nous sommes rentrés à Beaune, mais finalement, quelques heures plus tard, nous retrouvions Pierrot et Marie-Claude pour dîner avec nous ! Emma a impressionné par son sérieux coup de fourchette, qui de surcroît ne l’empêche pas de terminer le repas par une bonne tétée. Mathias a apprécié le bavarois à la fraise du Tonton Pierrot.

Le lendemain, nous avons fait une sacrée balade pleine de petits plaisirs : manège, concours de bulles de savon au square, partie de cache-cache. Et le soir, vers 22h, débarquait pendant le sommeil de nos anges - quand ils dorment, ils sont si mignons ! - la Tata Sophie et sa chatte Loune. La surprise le lendemain matin fut totale pour nos loustics : nous leur avions annoncé la venue de la Tata bien sûr, mais la surprise fut la chatte au comportement inhabituel pour eux - elle siffle, elle crache, elle griffe et se carapatte dès qu’elle voit un individu autre que sa maîtresse s’approcher. Quel drôle de Sabou ! Ah, mais ce n’est pas Sabou justement !

Vendredi, la fin des vacances approchait déjà, et nous avons profité de la douceur du temps pour travailler au jardin : Mathias a ramassé les branches mortes, replanté des bulbes déterrés, et avec les branches de buis taillées par son Papa, il a fabriqué une cabane dans un grand buis de la "forêt" de Pépé et Mémé ! Il a aussi éliminé la mousse entre les pavés de la cour, et fait de nouveau une course aux bulles de savon. Après tout ça, Papa, Maman, Emma et le Pépé sont partis à la source de la Lulune (rassurez-vous, ce n’est pas l’autre nom de "l’origine du monde"), dans les vignes de Meursault, tandis que Mathias a préféré rester près des femmes Bussière pour un bon goûter et un peu de repos. La promenade à la Lulune s’est faite sous un vent à décorner les bœufs, mais elle valait la peine : nous avons pu chatouiller des têtards de grenouilles et de tritons à la source, et sur le retour admirer un beau cheval blanc au labeur dans les vignes - image devenue rare ! Mais le Belle Gazou n’a pas daigné s’endormir malgré les bercements de la poussette, et n’a pas cessé de chanter à tue-tête.

Le soir, nous avons eu la visite du Domi, héros de Mathias puisque "ambulancier", avec sirène, gyrophare et tutti quanti, pour de vrai ! En plus, il est venu avec des cadeaux, dont une auto télécommandée pour Mathias !!! Bref, ce Domi, il est doué ! C’est aussi ce soir-là qu’a commencé la tempête Emma, qui a bien perturbé nos deux dernières nuits à Beaune. Heureusement, le jour tout se calmait. D’ailleurs, le lendemain, jour J de l’invitation I au restaurant secret R, les enfants étaient bien contents de rester avec la Tata Marie-Claude pour manger tranquillement. Emma et Mathias ont été sages, et la Belle a même fait une grosse sieste...

Pendant ce temps, les grands "mangeaient trop" (dixit Mathias) dans un établissement juste 3 étoiles chez Lameloise, à Chagny. Le menu 3 étoiles vous sera peut-être détaillé par le Péguy ? Dans tous les cas, on n’a pas 70 ans tous les ans, alors le plaisir fut à la hauteur de l’évènement, et nos estomacs et nos yeux pleins de bonnes et belles choses sont rentrés après 5 heures - si si, mais en fait, nous n’étions pas malades au bord de l’indigestion, pas du tout ; et même complètement surpris d’avoir passé autant de temps dans ce superbe endroit, traités comme des coqs en pâte. On se fait très vite au luxe, c’est fou ! Après cette expérience exceptionnelle, nous avons retrouvé nos petits coquins auprès de la tata Marie, et nous avons fait une dernière balade en ville, quelques derniers tours de manège (le cheval vert a la cote) et avons fait dîner les enfants alors que les adultes ont préféré jeûner (tiens donc, quelle drôle d’idée !).

Le lendemain, retour au bercail via Vichy, avec longue pause à l’aire des Volcans d’Auvergne, où Mathias a été gâté : des pompiers de passage ont fait une intervention imprévue car un enfant avait coincé un bras dans un distributeur de cucuterie à 2 euros - c’est quand même chère, les cucuteries sur l’autoroute ! Il y avait donc deux camions avec gyrophare gyropharant et plein de pompiers autour du pauvre bambin - les parents auraient pu mettre une pièce tout de même ! Ensuite, il a fallu faire le tour de tous les jeux d’extérieur et admirer la vue superbe des volcans à l’horizon à contre-jour.

De retour à la maison, pas de Sabou ! Il a fallu attendre le lendemain matin pour qu’il pointe son museau et nous braille dans les oreilles - qu’est-ce qu’il miaule mal, ce chat ! Mais qu’est-ce qu’il est gentil ! Emma ne l’a pas lâché de la matinée. Il faut dire que frustrée par la Loune, elle avait besoin de cajoler son chat. Alors bon gré mal gré, il a eu droit à la totale : caresses, tapouilles, plongeons, câlins écrasant, hurlements dans les oreilles, course-poursuite, et shéba à volonté (elle a déballé tous les petits extras offerts par Papounet et manou à Sabou lors de leur dernier passage, et du coup le chat a été gâté ce jour de rentrée !).


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