Arrivés juste pour l’ouverture du musée à 10 h, nous pensions occuper seulement notre matinée, mais c’était sans compter sur le parcours extérieur, en plus de la partie intérieure.

La muséographie abordant le monde des insectes (et des arachnidés) de différentes façons (scientifique mais également artistique, sensorielle), les petits et les grands ont pu profiter de l’exposition, à la fois ludique et interactive.

Ainsi, les enfants ont été marqués par les statues de femmes insectes, et ont particulièrement apprécié la fourmilière géante. Les tout-petits n’ont pas trop aimé la plante carnivore se refermant sur eux pour les digérer. Par contre, si Mathias a eu bien peur la première fois, ensuite il s’est bien amusé avec cette simulation.

Ce qui a franchement plu à toute la tribu, c’est la salle sensorielle. Tout le monde en chaussette, et zou ! On joue à faire rouler une boule de bouse, à déambuler dans une haie bourdonnante, à circuler dans un tunnel - toboggan de fourmilière, ou à se reposer dans un rayon de ruche, à se lover dans un cocon bien douillet. Quelle franche rigolade ! Difficile de quitter cette salle...

Et déjà midi sonnait, nos ventres gargouillaient, et nous rentrions à la maison pour prendre notre déjeuner - type du mercredi (oeufs sur le plat accompagnés de petits pois et de riz), faire une petite sieste, avant de retourner à presque 17 h à Saint-Léons découvrir le parcours extérieur, d’une durée de 1 h.

Après avoir salué la reine des fourmis dans son palais, nous avons rendu hommage à la mystérieuse Mante religieuse. L’histoire s’est corsée pour Victor quand son papa s’est transformé en chenille, et encore plus face à l’orchestre des insectes, qui l’a un peu effrayé... Mais Emma et Mathias ont poursuivi dans l’allégresse, en jouant les petits vers dévoreurs de pommes, sous la vigilance de René. Maman s’est dit que la ruche serait trop calme pour les intéresser, mais c’est sans compter sur l’énergie des enfants ! Non non, Mathias et Emma ont tourné en rond dans la galerie des glaces de la ruche, puis ont fait tourner les cocons multicolores, avant de retrouver Victor apaisé dans les bras de son papa au bord de la mare, à observer calmement les têtards.

A la fin du carnaval des insectes, Mathias et Béné ont laissé une trace de leur passage dans ce monde parallèle en imprimant une de leurs empreintes digitales dans le livre d’or des insectes. Peut-être que cette initiative leur épargnera des piqures de moustiques cet été ?

Avant de quitter définitivement Micropolis, les enfants ont joué (encore et toujours !) à l’aire de jeux offrant un rhinocéros et une coccinelle à bascule, un tape-cul à insecte naturellement, et un toboggan chenille !

Après toutes ces découvertes, et grâce à une météorologie beaucoup plus clémente que prévue, nous avons décidé de faire une balade dans le village de St-Léons. Nous sommes passés devant la maison natale de Jean-Henri Fabre, le célèbre entomologiste qui a inspiré Micropolis, et que nous visiterons une prochaine fois. Nous avons découvert un bourg très intéressant pour son architecture, et pour Victor très intéressant pour son clocher - "Ding dong ! Ding dong !" - et pour son lavoir parfaitement restauré et mis en valeur - "De l’eau ! De l’eau !".