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Jazz'inières VS 2008

Essayez de répéter le plus vite possible "Jazz à Azinières"

Tous les ans, en juillet, Millau se met à l’heure du Jazz avec son festival "Millau en Jazz". Comme son nom l’indique, une multitude de concerts petits et grands sont pour l’occasion organisés dans Millau ; mais comme son nom ne l’indique pas, des concerts peuvent aussi avoir lieu aux alentours de Millau. Cette année, un concert a eu lieu à Azinières !

Et comme par hasard, c’est l’association "La Caminade" qui officiait pour accueillir non seulement les musiciens, mais également le public. Le concert étant programmé le dimanche 13 juillet - date judicieusement choisie !!! - nous avions tout le samedi - et même quelques jours avant - pour préparer la scène, la décoration et le repas, et tout le lundi pour ranger, nettoyer, et nous reposer. Je vous dis depuis le début qu’ils font bien les choses, à la Caminade !

Ainsi, 2 semaines avant le jour J, le premier rendez-vous de préparation de la décoration était donné, pour fabriquer des fleurs en bouteilles de plastique - c’est de l’art-récup’, grâce aux bonnes idées de Nadine - et perforer des boîtes de conserves géantes qui serviraient à faire des guirlandes géantes. J’avoue que pour moi, totalement néophyte en la matière, je ne voyais pas franchement à quoi tout cela mènerait... Mais bon, j’y suis allée, et ai percé à la perceuse une quantité pharaonique - enfin, presque ! - de boîtes métalliques avec Marie. Nadine pensant à tout, elle avait préparé des crêpes pour le goûter des participants.

Un second rendez-vous J-5 fut nécessaire pour continuer à faire des fleurs en plastique, et préparer des sets de tables à poser sur chaque plateau-repas servi le jour J, et donnant rendez-vous au 26 juillet pour ma fête... non ! pour la fête du hameau. Moi, je me suis collée aux fleurs : éliminer toutes les étiquettes des bouteilles plastiques, découper le fond puis des lanières, chauffer avec un décapeur pour donner des formes puis peindre. D’autres découpaient des classeurs de démonstration de papiers peints, puis écrivaient de leur plus belle plume la date des prochaines festivités.

D’autres rendez-vous en soirée furent donnés aux hommes de J-4 à J-2, puis journées continues (pour certains) le samedi et le dimanche. C’est qu’il y avait un travail de titan ! Il fallait évacuer les caravanes du hangar, fabriquer une estrade, fabriquer des toilettes sèches, mettre en place la décoration, les chaises, les tables, le bar, la machine à crêpes, et tout le matériel de cuisine. Mathias a déjà réservé son stage d’apprentissage en menuiserie chez les Boissière, en les voyant à l’oeuvre pour les toilettes sèches ! Et il le sa essayé pendant le concert, très satisfait, semble-t-il. Les enfants ont également testé l’estrade, en dansant et en courant un bon moment (même pendant la répétition des muciciens).

Concernant les femmes, il y avait rendez-vous épluchage de légumes le samedi soir, mais certaines avaient pris de l’avance, tant et si bien qu’à l’heure du rendez-vous, tout était déjà épluché, et je suis rentrée à la maison avec mon épluche-légume et ma petite tablette cinq minutes après mon départ. Ma troupe n’a pas compris... mais n’a pas voulu manqué la soirée, et est tout de même allée voir les copains de la Caminade, pendant que moi finalement je finissais de la confiture de cerises...

Le lendemain matin - dimanche - il fallait préparer des tartes aux pommes : épluche, découpe, etc... préparer la pâte à crêpes, préparer les plateaux, couper le pain, etc, etc... Bref, on a tout fait, sauf le principal : le couscous. Là, ce sont les pros du hameau qui l’ont cuisiné : Bénilde et Anita, qui tiennent boutique à Millau, et qui ont bien voulu gérer ce gros morceau !

A 19 h, à peine les préparatifs terminés, les premières personnes arrivaient pour l’apéritif ! C’est bizarre, pour des réunions, j’entends toujours évoquer la fameuse excuse du quart d’heure aveyronnais - quart d’heure beaucoup plus répandu que les aveyronnais ne le pensent, d’ailleurs ! - mais pour l’apéritif, l’aveyronnais est ultra ponctuel, croyez-moi ! J’ai donc rejoint mon poste, derrière le comptoir du bar, avec mes acolytes Georges, Alain et Régis. Les musiciens de Jazz faisaient encore leur tests, et Anne-Marie et ses musiciens arrivaient également pour mettre un peu d’ambiance pendant l’apéro. Parce que le concert de jazz n’a lieu qu’à 21h30, alors elle anime le début de soirée, avec danse folklorique pour ceux qui veulent.

Les billets de repas se vendent comme des petits pains, mais à peine le couscous est servi qu’une rafale de vent et de pluie vient gâcher la fête... Heureusement, elle ne dure que 10 minutes, puis tout rentre dans l’ordre, juste un peu plus fraîchement, ce qui ne sera pas sans conséquence sur l’activité au bar : la fraîcheur a fait consommer plus de café et de punch que de sangria. Or je m’occupe du café... Je n’ai pas arrêté de la soirée, jusqu’à 1 h du matin. 10 litres de café vendu !

Le lendemain matin, réveil tardif pour ma part... J’avoue : j’ai loupé une bonne partie du rangement et de la vaisselle. Mais à midi, tout était plié, nickel, et prêt à resservir pour le 26 juillet - vous avez bien noté ? Et pour récompenser les bénévoles de l’association, des crêpes ont été servies, et je soupçonne les enfants d’en avoir consommé plus que leurs parents... Quels coquins !

J’dois vous laisser, il y a déjà réunion de préparation pour les prochaines festivités. Il y aura de nouveau un concert, et pour le repas, ce sera TAPAS.


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