Complètement marteaux

Le week-end dernier, nous avons troqué nos truelles et nos taloches (du stage d’enduits chaux ou terre) pour mettre les mains dans le cambouis, ou plutôt dans la sciure de bois.

Samedi matin, 8 h, nous débarquions à St Bô où les Boissière (le papa et le fiston spécialisé dans la MOB) déchargeait déjà le parquet en nous attendant. Il ne restait plus que quelques lattes, mais à quelle heure sont-ils arrivés ?

Pendant une heure, nous avons eu droit à un cours de pose de parquet massif pour les nuls - nuls en parquet et en bricolage en général... Ils nous prêtent tout le matériel nécessaire : marteaux, chasses-clous, scie, pied de biche, rallonge électrique sécurisée. Bref, que ferions-nous sans eux ? Fred a posé la première ligne (attention, il faut laisser une petite marge) puis son papa nous a aidé pour quelques rangées suivantes, histoire de nous montrer quelques trucs et astuces en cas de problème dans l’exercice.

A 9 h, pendant que le papa nous aidait, Fred accueillait de futurs clients pour montrer le chantier. La visite terminée, nous nous sommes retrouvés seuls devant le vide à combler - pas l’absence des Boissière, encore que..., mais le vide entre les poutres. Et nous voilà tapant plus ou moins en rythme sur nos pointes, Jérôme se charge en plus des découpes à la scie, des manipulations musclées avec le pied de biche pour resserrer les lames disjointes (toute une technique) alors que moi je ne fais que placer et marteler. A chacun ses positions préférées : en canard pour Madame, assis les jambes dans le vide pour Monsieur. Peu importe le style, ce qui compte c’est l’efficacité et le résultat.

J’ai de temps en temps abandonné le poste pour des obligations deci-delà (Bébés Dauphins, association de l’école pour la soirée soupe), mais Jérôme y a travaillé jusqu’à 19 h, avec pour seul divertissement la visite de voisins d’Azinières, curieux de voir un tel chantier. Le lendemain, après une soirée soupe au Château qui ne s’est pas terminée trop tard, nous sommes retournés au turbin, mais seulement à 9 h. Et re-marteau, chasse-clou, pied de biche, tout ça. On commence à avoir la main, l’assurance prend le dessus, les courbatures aussi d’ailleurs. Cependant, malgré la fatigue accumulée, nous avons dépassé notre objectif qui était d’atteindre l’arrivée du futur escalier, qui se trouve au 2/3 de la longueur à couvrir. Et toc !

La fois d’après, nous avons quasiment terminer dans la journée, si tout va bien. Sauf que de nouveau nous avons eu besoin des lumières et de l’expérience de Fred pour achever la dernière ligne de parquet. Et oui, c’est le pro qui commence et qui finit l’ouvrage. Mais entre temps, j’ai commencé l’isolation des murs. Et là encore, Fred a donné quelques conseils pour la découpe et la pose. C’est qu’il veille au grain, le chef ! Il n’a pas envie que nous prenions du retard...


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