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Le joli mois de mai

Cette année, le mois de mai a eu comme toujours un 1er mai, un 8 mai, un jeudi de l’ascension offrant un pont, et un lundi de pentecôte. Mais si des fois tous ces jours fériés ne sont pas forcément "intéressants", car les 1er et 8ème jours tombent un jour fermé, 2009 est une année faste, qui permet de nombreux week-ends à rallonges.

Tous ces ponts peuvent être l’occasion de se reposer, ou bien pour cravacher sur un chantier... Le 1er mai fut donc très spécial, fêtant le travail au sens littéral du terme, avec la coulée de la chape à la maison de St Bô. L’occasion d’accueillir Philémon du pays catalan.

Le 8 mai, week-end réservé à St Bô et au carrelage (suite et fin). Les enfants ont donc joué à volonté sur le terrain, avec le sable, l’eau, le toboggan improvisé dans la mare asséchée, etc... 4000 m2 pour 2 loustics plein d’énergie, ce n’est pas de trop ! Mais 4000 m2, ça permet de diversifier les activités, les découvertes et les expériences. Et avec leur imagination débordante, autant vous dire que nos papouses ne s’ennuient pas le moins du monde. Ils en redemandent encore, même. "Quand est-ce qu’on va sur le terrain ?"

Le week-end de l’ascension fut précédé pour Mathias d’une sortie scolaire à Rodez, capitale de l’Aveyron. Il découvrit la médiathèque de la ville, avec un jardin japonais, puis le musée de Fenail, avec activité poterie, également très appréciée. Du coup, pendant que Jérôme finissait le joint des terres cuites, et que je m’acharnais à arracher ce fichu Rumex puis à planter et semer, Mathias initiait sa petite soeur au zen et au jardin japonais, dessinant au rateau des traits dans le sable, créant de petits points d’eau, des chemins de galets. Bref, le potager est peut-être chaotique, mais le tas de sable se japonise sérieusement. Zen beaucoup ! Ce week-end fut également l’occasion d’aller à la Brazucade d’Azinières, et pour nos loupiots de danser avec LA nounou du village, accompagnés de l’orchestre folk 100% féminin.

Toujours côté jardin, les enfants étaient ravis de préparer un pralin à base de bouse de vache avec leur papa, afin de donner un coup de pouce aux poireaux tout jeunes. Quel plaisir d’avoir le droit de jouer avec du caca, de la terre, des poireaux... Vive la nadouille ! En plus, il s’agit des bouses de nos voisines, magnifiques mais coquines, qui s’amusent à prendre la poudre d’escampette dès que leur maître a le dos tourné... Ca les amuse beaucoup. Et là encore, des visites au pré s’imposent, avec de longues observation de toutes ces mamans, ces bébés, et du papa. Et les enfants vont encore être ravis dans quelques jours, quand nous allons tester nos premiers enduits à la terre : encore de la boue autorisée !

Ce même week-end, il y avait la fête à St Bô : 3 jours avec bals gratuits à volonté, grande brocante le dimanche, et baptême de vente de gâteau pour l’A.P.E. et pour la présidente (alias bibi fricotin, c’est-à-dire moi-même). Abusant de la générosité de certaines mamans et papas et de leurs talents aux fourneaux, nous avons vendu de délicieux gâteaux, dont les meilleurs gâteaux à la broche du monde, au bénéfice des écoliers du village. La récolte fut bonne, et permettra de payer une bonne partie de la dernière sortie scolaire des maternelles, CP et CE1. Les enfants en ont profité pour dévaliser la trésorière en peluches.

Enfin, ce mois de mai riche en jours chômés laborieux s’achève en beauté avec le week-end de la pentecôte. Au programme, visite du chantier d’une maison en paille, et le potager tout nouveau pas beau - encore et toujours. Nous avons également eu la visite éclair de la famille bourguignonne de retour de vacances (c’est ça, les retraités), et impressionnée par l’avancement des travaux de St Bô. Et oui, c’est l’effet "mois de mai" !


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