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Anniversaire de mariage

Profitant que Mathias est en Bourgogne pour quelque temps, nous souhaitions fêter (avec un peu d’avance) notre premier anniversaire de mariage en tête à tête aux Loges du Jardin d’Aymeric (puisque c’est là-bas que nous y avons déjeuné le fameux Jour). Mathias n’était pas parti que la date était retenue : le mardi 18 juillet !

Mardi 18, donc, nous nous faisons tout jolis (enfin, surtout Jérôme) pour aller au restaurant. Mais avant Clara, arrêt à Prades, pour un apéritif en l’honneur de l’ouverture de la boutique de Solange (Les fées nature, rue du Palais de Justice). On ne va pas y rester longtemps, maximum 20 minutes. Sauf qu’on papote un peu avec les uns et les autres, on félicite Solange, on regarde d’un air goguenard les autres convives venus avec les petits tenter de les faire tenir en place, histoire de déguster pleinement notre liberté (et celle de Mathias, bien entendu !). Et tout d’un coup, Jérôme me dit qu’il ne se sent pas très bien. Il pâlit, et soudain tombe. Heureusement, les bras d’un collègue sont là pour accueillir Jérôme et éviter qu’il se fracasse le crâne contre le marbre du trottoir pradéen ! On allonge l’inconscient, le met en position latérale de sécurité, et Jérôme fait l’animation innattendue du vernissage. Heureusement, il revient à lui. Entre temps, un pharmacien et un kinésithérapeute se sont approchés pour prendre soin de Jérôme, qui reprend lentement (très lentement) des couleurs. Même le maire de Prades himself s’inquiète de l’état de santé de Jérôme. On l’assoit (toujours sur le trottoir), puis quand il se sent un peu mieux encore, il se relève. Nos hôtes lui permettent gentilment de se reposer à l’intérieur, et on annule le dîner tant attendu.

Sur le chemin du retour à Serdinya, Jérôme regrette terriblement la soirée, dont il se sent responsable de l’annulation. Le moral est au plus bas, d’autant plus que ce malaise en rappelle d’autres, peu de temps après la naissance de Mathias, en 2003. Et comme Jérôme n’a pas voulu avertir les pompiers ni même aller à la clinique de Prades (!), nous ne connaissons même pas exactement les raisons de ce malaise. Le lendemain, rendez-vous est pris chez le médecin, pour le mois d’août. En attendant, repos, ou du moins co-voiturage pendant un ou deux jours, histoire de réduire les risques de malaise en voiture.

Mais Jérôme ne cesse de regretter amèrement son dîner, tant et si bien qu’il finit par demander à nouveau à réserver aux Loges. Rendez-vous tant que Mathias est absent, donc vendredi soir. Et cette fois, pour limiter les risques de malaise, on ne se risque pas au moindre arrêt avant Clara. Et pour conjurer le sort, on ne s’est même pas faits beaux. Habillés comme tous les jours, au moins, si on rentre bredouille, rien ne nous rappellera le désastre.

Enfin, arrivée à Clara, papotage avec Olivier (de Régine), fournisseur officieux de divers produits de haute qualité gastronomique, puis restaurant !!! Au menu :

- mise en bouche : Profiterolle de brandade, petits poivrons et rouste et son filet d’huile d’olives noires

- Bouillon froid de langoustine, méli-mélo de langoustines à l’huile d’olive, sablé aux épices
- ou Dégustation de jambon noir de Bigorre, gaspacho de tomates, purée de tomates aux épices et pain à l’huile d’olive

- Duo d’agneau de Serdinya, jus au poivre de Séchouan et Pommes du jardin "Duchesse" à l’ail doux
- ou Dorade mi-cuite, aïoli de courgette et son crouton, soupe de langoustines

- Sorbet de chèvre au miel, compote d’abricots épicée

- Biscuit amandes-chataîgnes aux framboises, glace mascarpone-menthe

Et pour finir (si si), petits fours (ganache au chocolat noir et pistache, sorbet de figue aux fruits rouges et petite madeleine).

Repas accompagné d’un vin blanc du "Domaine de la Perdrix" 2005 délicieux (surtout avec les langoustines !).



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